Molière und das komische drama

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M. Niemeyer, 1928 - 183 pages

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Fréquemment cités

Page 68 - Enfin, c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, jugerai mal de tout le monde et n'aurai bonne opinion que de moi.
Page 31 - Hé! de quoi est-ce qu'on parle là? de celui qui m'a dérobé? Quel bruit fait-on là-haut? Est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part, sans doute, au vol que l'on m'a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde...
Page 129 - Oui, oui, redoutez tout après un tel outrage, Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage: Percé du coup mortel dont vous m'assassinez, Mes sens par la raison ne sont plus gouvernés; Je cède aux mouvements d'une juste colère, Et je ne réponds pas de ce que je puis faire.
Page 116 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font; Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 31 - N'y at-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Euh ? que dites-vous ? Ce n'est personne.
Page 31 - Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 130 - Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable; Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien; Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, Afin que de mon cœur l'éclatant sacrifice Vous pût, d'un pareil sort, réparer l'injustice, Et que j'eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour.
Page 121 - Et je suis, quelque ardeur qu'elle m'ait pu donner, Le premier à les voir comme à les condamner. Mais, avec tout cela, quoi que je puisse faire, Je confesse mon foible, elle a l'art de me plaire ; J'ai beau voir ses défauts et j'ai beau l'en blâmer, En dépit qu'on en ait elle se fait aimer...
Page 67 - Car quel mal y at-il d'aller dans un champ, de s'y promener en attendant un homme, et de se défendre, si on l'y vient attaquer?
Page 30 - Quo curram ? quo non curram? Tene tene :— Quem quis? — Nescio : nil video : caecus eo atque equidem quo eam aut ubi sim aut qui sim, Nequeo cum animo certum investigare.

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