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de Caisse, le billet étant encaissé de suite, et par l'autre on aurait débité Cormenin par le crédit de Caisse. Bien que ce dernier mode soit plus régulier, je pense que l'abréviation est préférable.

Du 10 février 1845.

172. Un incendie a eu lieu dans mes magasins; mais, comme la marchandise était assurée, il m'a été accordé une indemnité de 1,900 fr.

Inventaire fait des marchandises brûlées, le total s'élève à fr. 1,965, réparties comme suit :

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D'après ce qui précède, on voit que la Compagnie d'assurance m'a remis en moins 65 fr. sur les pertes que j'ai faites. Comme je suis responsable des marchandises qui me sont remises en consignation ou autrement, c'est Profits et Pertes qui devra supporter le déficit.

J'inscris au Livre de ventes, de la même manière et avec les mêmes détails que si c'était une vente; sur le Brouillard le déficit, et sur la Caisse journalière la somme reçue, puis au Journalje passe l'article, dans lequel je crédite Marchandises générales par le débit de Caisse et de Profits et Pertes. Journal, art. 43.

Du 15 dit.

175. Un de mes parents me fait don de 2,000 fr., que je verse dans mon commerce.

Cette somme, bien que portant le caractère d'un bénéfice net, ne doit cependant pas être portée à Profits et Pertes, en ce qu'il ne provient pas de mon commerce; et si on la portait à ce compte, ce serait une faute d'autant plus grande,

qu'à l'inventaire on pourrait se méprendre sur le chiffre réel des bénéfices faits pendant l'année, ce qui est dangereux.

Je ne puis donc voir dans cette somme qu'un accroissement de capital; donc j'en crédite ce compte par le débit de la Caisse.

Journal, art. 44.

Du 15 février 1845.

174. J'achète sur la place et contre écus une pièce calicot mesurant 100 mètres, à 1 fr. 10 c., soit 110 fr., avec escompte de 2 % pour le comptant.

La marchandise étant payée aussitôt que livrée, il n'est pas besoin d'ouvrir un compte au vendeur : c'est la caisse qui remplit ce but, puisqu'elle paie la marchandise entrant en magasin.

L'escompte de 2 % pour le comptant est un bénéfice réel dont Marchandises générales ne doit pas profiter: car, si j'avais payé plus tard, je ne l'eusse pas obtenu; c'est donc le compte de Profits et Pertes qui doit en jouir, pour se renfermer rigoureusement dans les règles de la partie double.

Cependant dans la pratique, pour ne pas multiplier les articles, souvent on passe l'opération pour la somme nette, comme il a été dit à l'art. 156 pour la vente au comptant, ce qui peut d'autant mieux se faire que le résultat final est toujours le même.

Pour faire l'inverse de l'art. 156 dont il vient d'être parlé, je suis la règle prescrite pour la partie double, et dès lors je débite Marchandises générales par le crédit de Caisse et de Profits et Pertes.

J'inscris à la Caisse journalière la somme payée, au Brouillard l'escompte, et à la Chemise d'achat la facture.

Journal, art. 45. V. art. 156.

Du 15 février 1845.

175. Le compte de capital étant inutile dans une maison de commerce gérée par un seul chef, je désire l'annuler pour porter à mon compte particulier les diverses sommes qui composent mon avoir. (Art. 127.)

Pour exécuter cette mutation, il suffit de débiter le compte de capital du solde dont il est créditeur, et de le porter au crédit de DENIS, d'abord au Brouillard, puis au Journal, ou simplement à ce dernier.

Journal, art. 46.

Du 17 dit.

176. Le fils de M. BENOIT est venu me chercher 500 fr. que son père a mis à sa disposition.

J'en tire un reçu et je crédite Caisse par le débit de Benoît d'abord à la Caisse journalière, puis au Journal.

Journal, art. 47. V. art. 171.

Du 18 dit.

177. M. DANIEL m'achète le solde de mes marchandises en consignation et à compte à demi, etc., s'élevant à 8,960 fr., savoir :

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Pour passer ces écritures, je commence par enregistrer la vente sur le livre établi à cet effet, avec des indications pour distinguer chaque genre de marchandise, et au Journal je débite Daniel par le crédit de Marchandises générales.

Je passe ensuite le paiement pour lequel j'inscris la facture de vente à la Chemise d'achat, les espèces remises par Jean à la Caisse journalière, l'escompte au Brouillard, et sur le copie des Titres à recevoir l'effet sur Paris et ma traite.

Je crédite ensuite Daniel au Journal par le débit de Marchandises générales, Caisse, Titres à recevoir et Profits et Pertes; ce qui fait un article composé du débit de quatre comptes généraux pour créditer un seul compte.

On voit donc que, quelle que soit la complication d'une opération, la manière d'en passer les écritures se réduit toujours au même mécanisme, et qu'il suffit d'un et qu'il suffit d'un peu d'ordre pour la

rendre facile.

Journal, art. 48 et 49.

Du 20 février 1845.

178. La marchandise en consignation remise par AUBIN étant soldée, je lui en remets compte de vente, s'élevant à 9,800 fr., valeur au 20 mars courant.

Commission et ducroire 5 %, 490.

Je crédite Aubin par Marchandises générales pour le montant du compte, et je le débite par Profits et Pertes pour la commission.

Journal, art. 50, 51, et V. art. 155.

Du 20 dit.

179. Les marchandises en compte à demi avec BAZILE étant également toutes vendues, j'en fais le compte pour lui remettre sa part de bénéfice.

Totalisant toutes les ventes, je vois qu'elles ont produit net. 3,420 f. Et que leur prix d'achat s'est élevé à

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3,200

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Considérant cette remise à Bazile comme un manque de bénéfice pour moi, j'en fais supporter le compte de Profits et Pertes; j'inscris donc au Brouillard un article dans lequel je crédite Bazile par le débit de Profits et Pertes.

Journal, art. 52.

Un compte pareil à celui qui a été dressé pour reconnaître le bénéfice fait doit être envoyé à Bazile, afin qu'il ait une pièce authentique qui puisse se vérifier sur mes livres.

Du 20 février 1845.

180. Je paie en espèces la traite que BENJAMIN a formée sur moi, suivant mon autorisation, s'élevant à 51 fr. 20 c. Le compte de Titres à payer ayant reçu cette somme, je l'en débite par le crédit de caisse.

Journal, art. 53. V. art. 159.

Du 22 dit.

181. Les comptes de BARBE et de CLAIS étant susceptibles d'être réglés, je fais des traites pour l'importance de leur solde aux échéances convenues lors de la vente,

Barbe en deux traites:

L'une à vue pour solde du retour.

savoir :

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520 f. 80 2,582

3,102 f. 80

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Je fais la copie des traites, et je crédite, par le débit de

Titres à recevoir, Clais et Barbe.

Journal, art. 54, et voyez art. 149 et 150.

Du 22 dit.

182. Je fais remise à AUBIN d'un effet de portefeuille sur

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