pos, il se remit en route', et arriva le 20 du même mois à notre maison de résidence. Que Dieu soit béni de nous avoir procuré un secours si nécessaire! Il nous parvint, au mois de novembre de l'année dernière, un édit de la cour de Pé-king, concernant l'exécution de la loi portéc au mois de juillet précédent (1) contre les prédicateurs de la religion chrétienne, et contre les néophytes qui refusent de la quitter. Cet édit est daté du 5 septenibre de la seizième année de Kia-king. Selon cet édit, 1°. les seuls Européens employés à la cour peuvent rester à Péking: ou y souffrira les deux auxquels leur graud âge ne permet pas de retourner dans leur patric (2). Les quatre antres, qui n'ont aucune charge à la cour, retourneront dans leur pays. 2°. Les sept qui restent ne pourront aller et venir sans avoir avec eux quelque mandarin pour les surveil ler et les empêcher d'avoir aucune coniunication avec les Tartares et les autres sujets de l'empire. Il est aussi défendu à toutes persounes du dehors d'entrer dans les églises. 3. Les gouverneurs, vice-gouverneurs et autres mandarins des provinces, sont char (1) Voyez tome IV, page 534. 1 Ces deux missionnaires sont M. Poirot, anjesuite, et M. Ghislain, supérieur des lazaristes françois de Peking29 ( 500u992199 FI missions (The East) Chez Ad. LE CLERE, Imprimeur de S. E. Mgr. le Cardinal Archevêque de Paris, quai des Augustins, no. 35. AVIS DES ÉDITEURS. LA multitude des occupations essentielles dont nous avons été jusqu'ici surchargés, a été la cause des retards qu'a essuyés la publication de cet ouvrage. Nous éprouvons un sensible regret de ne pouvoir encore donner au public, pour le présent, que le cinquième tome. Deux motifs principalement nous déterminent à le publier seul, quoiqu'on eût annoncé que chaque livraison seroit de deux volumes. Le premier est le désir de faire voir que si, contre le vou de notre cœur, l'attente des sous |