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L'Auteur et l'Éditeur de cet ouvrage se réservent le droit de le traduire ou de le faire traduire en toutes les langues. Ils poursuivront, en vertu des lois, décrets et traités internationaux, toutes contrefaçons ou toutes traductions faites au mépris de leurs droits.

Paris. Typographie de Firmin Didot frères, rue Jacob, 56.

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L'auteur et Vediteur se réservent le droit de traduction et de reproduction à l'étranger.

TIBKYBA MISTIC

MÉMOIRES

ET CORRESPONDANCE

POLITIQUE ET MILITAIRE

DU

ROI JOSEPH

ESPAGNE

CORRESPONDANCE

RELATIVE AU LIVRE DIXIÈME

DE MAI A DÉCEMBRE 1811.

Burgos, 1er mai 1811.

<< Sire, j'ai reçu une lettre du prince de Neufchâ- Jos. à Nap. tel en date du 15 avril, par laquelle je suis informé de l'opinion de Votre Majesté pour l'emploi des moyens moraux afin de terminer les affaires de ce

VIII.

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pays. Je partage votre opinion; et depuis que j'ai reçu cette lettre, j'ai préparé les esprits des communes que j'ai traversées à seconder vos vues et mes vifs désirs pour voir la fin d'une guerre intérieure, dans laquelle toutes les pertes françaises ou espagnoles tournent au profit de l'Angleterre; j'ai trouvé tous les esprits disposés, et je les trouverai prêts à mon retour de Paris, que je leur ai annoncé très-prochain. Ce retour réparera bien au centuple le peu d'inquiétudes qui peut rester encore dans quelques esprits soupçonneux sur la nature de mon voyage et son but véritable; mais plus Votre Majesté veut employer de moyens pour pacifier ce pays, plus il m'est indispensable de la voir, de connaître ses intentions et de parter à la nation et à l'armée la persuasion que mes paroles, mes actions sont en tout conformes a la volonté du prince qui peut ce qu'il veut Mai Sire, je ne puis que désiet la nation et Farmée le savent. Je retournerai donc en Espagne plein de la confiance de Votre Majesté, et le succès couronnera mes efforts, parce que les peuples et les soldats les seconderont. J'ai l'intime conviction du succès en parlant aux peuples leur langage, et en réprimant les désordres de quelques chefs.

rer;

Si Votre Majesté n'a pas assez de confiance en moi, si elle croit que je me trompe après que j'aurai mis sous ses yeux bien des faits qu'elle ignore, il ne me restera alors qu'à la prier de me permettre de vivre dans la retraite, au sein de ma famille. Dans toutes les hypothèses, je prie Votre

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