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de rendre digne de la vie éternel'e, mais sans produire tous ses autres effets, parce que cette grace ne suffisoit pas pour réprimer le foyer de la concupiscence, ni même pour faire accomplir les commandements de la loi. J'ai eu moi-même autrefois cette opinion, mais maintenant que je l'ai examinée avec un redoublement d'attention, elle ne me paroît plus vraie, parce que, avec la moindre grace, on peut résister à toute concupiscence et éviter tout péché mortel qui seroit commis en transgressant les commandements de la loi; car la charité à son plus foible degré fait plus aimer Dieu que la cupidité ne fait aimer les monceaux d'or et d'argent. Il faut donc dire que la grace étoit conférée dans la circoncision de telle sorte qu'elle produisît tous ses effets, mais d'une autre manière que dans le baptême. Dans le baptême, la grace est conférée par la vertu inhérente au sacrement, et cette vertu il la possède en sa qualité d'instrument de la passion accomplie de Jésus-Christ. Dans la circoncision, la grace n'étoit pas conférée par la vertu inhérente au sacrement, mais par la vertu de la foi en la passion de Jésus-Christ, et la circoncision étoit le signe de cette foi, c'est-à-dire que l'homme qui se faisoit circoncire professoit qu'il adhéroit à cette foi pour lui-même, s'il étoit adulte, et lorsqu'il s'agissoit d'un enfant, un autre y adhéroit en son nom. Voilà ce qui faisoit dire à l'Apôtre, Rom., IV, 11 : « Abraham reçut le signe de la circoncision comme le sceau de la justice qu'il avoit reçue par la foi ; » ce qui veut dire que la justice venoit de la foi signifiée, et non de la circoncision qui la signifioit. Et parce que le baptême opère instrumentalement par la vertu de la passion de Jésus-Christ, ce que ne faisoit pas la circoncision, tion ou de la régénération, parce qu'il féconde les ames arides et donne une plus grande fécondité à celles qui portent des fruits; car quelque juste que soit déjà celui qui reçoit le baptême par la foi et la charité qu'il possède, il reçoit dans ce sacrement une plus grande abondance de grace, qu'on ne trouvoit pas dans la circoncision. Aussi elle ne fut pour Abraham que le sceau de la justification qu'il avoit reçue par la foi; car elle ne lui confèra aucun don intérieur.»

sitivum, qui est facere dignum vitå æterna, sed | effectus, aliter tamen quàm in baptismo. Nam non quantùm ad omnes effectus, quia non suf-in baptismo confertur gratia ex virtute ipsius ficiebat reprimere concupiscentiam fomitis, nec etiam ad implendum mandata legis. Quod etiam aliquando mihi visum est (1). Sed diligenter consideranti apparet hoc non esse verum, quia minima gratia potest resistere cuilibet concupiscentiæ, et vitare omne peccatum mortale quod committitur in transgressione mandatorum legis; minima enim charitas plus diligit Deum, quàm cupiditas millia auri et argenti. Et ideo dicendum est quòd in circumcisione conferebatur gratia quantùm ad omnes gratiæ

baptismi, quam habet in quantum est instrumentum passionis Christi (2), cujus signum erat circumcisio; ita scilicet quòd homo qui accipiebat circumcisionem, profitebatur se suscipere talem fidem, vel adultus pro se, vel alius pro parvulis. Unde et Apostolus dicit, Rom., ¡V, quòd « Abraham accepit signum circumcisions, signaculum justitiæ fidei; » quia scilicet justitia erat ex fide significata, non ex circumcisione significante. Et quia baptismus operatur instrumentaliter in virtute passionis Christi,

(1) Scilicet IV, Sent., dist. 1, qu. 2, art. 4, quæstiunc. 3, ut jam dictum est suprà, qu. 62, art. 6, ad 3, ubi hoc idem S. Thomas exposuit.

(1) Vel sicut est in manuscripto: Circumcisio autem conferebat gratiam in quantum erat signum fidei passionis Christi futuræ, ita scilicet quod homo, etc. Unde sic ad marginem exemplaria omnia passim notant, impressa saltem, et ex gothicis quædam.

ce sacrement imprime un caractère qui incorpore l'homme à Jésus-Christ, et il confère une grace plus abondante que celle de la circoncision; car l'effet que produit une chose présente est supérieur à l'effet que peut produire l'espérance de cette chose (1).

Je réponds aux arguments: 1o Ce raisonnement seroit concluant, si la justice eut été donnée dans la circoncision autrement que par la foi en la passion de Jésus-Christ.

2o Après que la circoncision eût été donnée, c'étoit la foi en JésusChrist qui devoit venir, qui justifioit seule les enfants, aussi bien que les adultes, tout comme avant son institution. Seulement, dans l'origine, aucun signe particulier n'étoit exigé en témoignage de cette foi, parce que les fidèles n'avoient pas encore commencé à former une société séparée des infidèles pour honorer le seul vrai Dieu. Il est probable, cependant, que les parents fidèles adressoient à Dieu quelques prières pour leurs jeunes enfants, surtout lorsqu'ils étoient en danger de mort, ou bien qu'ils leur donnoient une bénédiction (ce qui étoit une sorte de manifestation de leur foi), de même que les adultes prioient et offroient des sacrifices pour eux-mêmes.

3o Le peuple hébreu étoit excusé de ne pas remplir le précepte de la circoncision dans le désert, d'abord parce qu'on ignoroit les époques où il falloit lever le camp, ensuite parce que, comme l'observe saint Jean Damascène, Orthod. fid., IV, 26, il n'étoit point nécessaire que les Israélites eussent un signe distinctif, puisqu'ils habitoient dans un lieu séparé des autres nations. Saint Augustin dit néanmoins, Quæst. in Jos., quest. VI, que ceux qui omettoient la circoncision par mépris étoient coupables de désobéissance. Il paroît pourtant que personne ne mourut dans le désert sans être circoncis; car le Psalmiste dit, Psalm. CIV, 37: « Il n'y

(1) On peut se reporter à l'article 6 de la question LXII, où saint Thomas a déjà touché ce sujet. Nous y avons expliqué, dans une note, comment les sacrements de l'ancienne loi produisoient la grace.

non autem circumcisio, ideo baptismus imprimit characterem incorporantem hominem Christo, et copiosiorem gratiam confert quàm circumcisio; major erim est effectus rei jam præsentis, quàm spei

Ad primum ergo dicendum, quòd ratio illa procederet, si ex circumcisione esset justitia aliter quàm per fidem passionis Christi.

Ad secundum dicendum, quòd, sicut ante institutionem circumcisionis, sola fides Christi futuri justificabat tam pueros quàm adultos, ita etiam et circumcisione data. Sed antea non requirebatur aliquod signum protestativum hujus fidei, quia nondum homines fideles seorsum ab infidelibus cœperant adunari ad cultum unius Dei. Probabile tamen est quòd parentes fideles

pro parvulis natis, et maximè in periculo existentibus, aliquas preces Deo funderent, vel aliquam benedictionem eis adhiberent (quod erat quoddam signaculum fidei), sicut adulti pro seipsis preces et sacrificia offerebant.

Ad tertium dicendum, quòd populus in deserto prætermittens mandatum circumcisionis, excusabatur, tum quia nesciebant quando castra movenda erant, tum quia, ut Damascenus dicit, Orthod. fid., IV, 26, non necesse erat eos aliquod signum distinctionis habere, cùm seorsum ab aliis populis habitabant. Et tamen, ut Augustinus dicit, Quæst. in Jos., VI, inobedientiam incurrebant qui ex contemptu prætermittebant. Videtur tamen quòd nulli incircumcisi mortui fuerint in deserto, quia, ut in

avoit pas d'infirmes parmi leurs tribus. » Selon toute apparence, ceux-là seulement moururent dans cette solitude qui avoient été circoncis en Egypte. Si cependant quelques-uns sont morts sans être circoncis, il en faut porter le même jugement que de ceux qui moururent avant que la circoncision ne fût instituée; ce qui s'applique également aux enfants qui, sous la loi, mouroient avant le huitième jour.

4° Lorsqu'on appliquoit la circoncision, le péché originel étoit effacé dans le sujet en ce qui tient à la personne ; l'obstacle qui fermoit l'entrée du ciel continuoit cependant de subsister pour la nature entière, et c'est la passion de Jésus-Christ qui l'a fait disparoître. Pour la même raison, le baptême lui-même n'introduisoit pas dans le ciel avant la passion; et si la circoncision étoit encore en vigueur, maintenant que la passion est consommée, elle feroit entrer dans le céleste royaume.

5o Lorsque des adultes étoient circoncis, ils obtenoient la remission, non-seulement du péché originel, mais aussi de leurs péchés actuels (1), sans cependant être déchargés de toute dette de la peine, comme cela a lieu dans la réception du baptême, qui confère une grace bien plus abondante.

(1) La circoncision justifioit, il est vrai, mais rappelons-nous qu'elle n'avoit pas l'opus operalum physique et actif des sacrements de la loi nouvelle. Elle produisoit cet effet quasi ex opere operato, ou par une sorte d'opus operalum passif, puisque le vrai principe de la grace étoit la foi, dont la circoncision étoit simplement le signe ou le témoignage exigé par Dieu. Nous renvoyons encore une fois pour ces explications à une note de la question LXII, art. 6. Du reste, saint Thomas vient d'exposer sa doctrine dans le corps du présent article de manière à ne laisser aucun doute à cet égard.

Psalm. CIV dicitur, « non erat in tribubus eorum infirmus ; » sed illi soli videntur mortui in deserto, qui fuerant in Ægypto circumcisi. Si tamen aliqui incircumcisi mortui sunt, eadem ratio est de his, uti de his qui moriebantur ante circumcisionis institutionem. Quod etiam intelligendum est de pueris qui moriebantur ante octavum diem, tempore legis.

Ad quartum dicendum, quòd in circumcisione auferebatur originale peccatum ex parte personæ; remanebat tamen impedimentum intrandi in regnum cœlorum ex parte totius naturæ, quod'

| fuit sublatum per passionem Christi. Et ideo etiam baptismus, ante passionem Christi, non introducebat in regnum. Sed et circumcisio, si haberet locum post passionem Christi, introduceret in regnum.

Ad quintum dicendum, quòd adulti, quando circumcidebantur, consequebantur remissionem, non solùm originalis peccati, sed etiam actualium peccatorum; non tamen ita quòd liberarentur ab omni reatu pœnæ, sicut in baptismo, in quo confertur copiosior gratia.

XIII

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QUESTION LXXI.

Des préparatifs qui accompagnent le baptême.

Terminons en nous occupant des préparatifs qui accompagnent le baptême (1).

On pose quatre questions à ce sujet : 1o Le catéchisme doit-il précéder le baptême? 2o L'exorcisme doit-il aussi le précéder? 3o Les actions du

(1) Nous l'avons déjà dit, il faut distinguer dans l'administration des sacrements les rites essentiels, qui sont d'institution divine, et les rites accidentels, qui ont été établis par l'Eglise pour les raisons que nous allons indiquer. Les premiers sont nécessaires pour la validité des sacrements: ils se réduisent à l'application de la forme prescrite faite par le ministre légitime à la matière déterminée. Les seconds, évidemment, n'intéressent en aucune façon l'être sacramentel, parce que l'Eglise n'a pas de pouvoir sur la substance des sacrements. Faut-il en conclure que ces rites sont blâmables ou seulement inutiles? Les protestants, dans leur ardeur réformatrice, l'ont prétendu, afin d'avoir un prétexte de plus d'accuser de superstition l'épouse du Christ. Non contents de réduire le nombre des sacrements, en ne conservant que le baptême et la cène, ils ont retranché toutes ou presque toutes les cérémonies accessoires, qui, de l'aveu de plusieurs d'entre eux, remontoient jusqu'au troisième, et même jusqu'au deuxième siècle. Luther, qui avoit l'ame plus poétique que la plupart de ses coadjuteurs et de ses successeurs, auroit bien voulu conserver une partie des usages antiques, dont il comprenoit jusqu'à un certain point la valeur; mais il fut entraîné par la fougue de ses partisans plus loin qu'il n'auroit voulu. Calvin parut ensuite. Son esprit froid et guindé s'accommodoit mal de tous ces rites qui font de si salutaires impressions sur les ames vraiment chrétiennes. Sous prétexte de détruire la superstition, il proscrivit avec son zèle farouche toutes ces pratiques, sans lesquelles le culte reste nu et glacé. Les anglicans sont ceux qui en ont conservé le plus; aussi les calvinistes leur reprochent de tenir encore par ce côté à l'idolâtrie romaine. « L'Eglise, dit le concile de Trente, a toujours eu le pouvoir d'établir ou de changer, dans l'administration des sacrements, sans toucher à leur substance, ce qu'elle a jugé le plus expédient, soit dans l'intérêt de ceux qui les reçoivent, soit pour assurer le respect des sacrements, suivant les circonstances des choses, des temps et des lieux, » sess. XXI, cap. 2. Le même concile a fulminé l'anathème contre ceux qui enseignent que l'on peut sans péché mépriser et omettre les rites reçus et approuvés pour l'administration des sacrements, sess. VIII, can. 13. Il s'est trouvé des catholiques, en petit nombre heureusement, qui ont méconnu la signification mystique et l'utilité des cérémonies accessoires des sacrements, prétendant les expliquer toutes par des raisons historiques et physiques. Leurs arguments se trouvent réunis dans le livre de dom Claude de Vert intitulé: Explication litterale et historique des cérémonies de l'Eglise. L'illustre Languet, archevêque de Sens, et le P. Lebrun ont pulvérisé cet absurde système. Toutes les cérémonies, et particulièrement celles du baptême, ont été instituées, comme l'enseigne le concile de Trente, dans l'intérêt des hommes et pour l'honneur des sacrements. Une de leurs fins est d'instruire. Le baptême régénère l'homme, en le délivrant de la puissance du démon; il le tire de l'infidélité et l'incorpore à la société des fidèles enfants de Dieu. Il faut donc une préparation éloignée, qui consiste dans l'enseignement ou le catéchisme. Avant de conférer le sacrement, le prêtre fait faire au catéchumène une profession de foi explicite touchant les principales vérités qu'il a apprises. On ne l'omet

QUESTIO LXXI.

De præparatoriis quæ simul concurrunt cum baptismo, in quatuor articulos divisa.

Deinde considerandum est de præparatoriis | catechismus debeat præcedere baptismum. quæ simul concurrunt cum baptismo. 20 Utrùm baptismum debeat præcedere exorEt circa hoc quæruntur quatuor: 1° Utrùm I cismus. 3o Utrùm ea quæ aguntur in catechismo

catéchisme et de l'exorcisme produisent-elles quelque effet, ou sont-elles de simples signes? 4° Faut-il que les futurs baptisés soient catéchisés et exorcisés par des prêtres?

ARTICLE I.

Le catéchisme doit-il précéder le baptême?

Il paroît que le catéchisme ne doit pas précéder le baptême. 1o Le baptême régénère l'homme pour lui donner la vie spirituelle. Or, l'homme reçoit la vie avant l'instruction. On ne doit donc pas le catéchiser, c'està-dire l'instruire, avant de le baptiser.

2o On baptise non-seulement les adultes, mais aussi les enfants. Or, les enfants ne sont pas capables d'instruction, puisqu'ils n'ont pas l'usage de la raison. Il est donc absurde de les catéchiser.

3o Le catéchumène confesse sa foi dans le catéchisme. Or, les enfants pas dans le baptême des enfants, parce que leurs parrains et marraines contractent pour eux l'obligation d'adhérer plus tard aux articles qui leur sont proposés; obligation qui est déjà de droit naturel et divin. Les autres cérémonies font connoître aux adultes que l'on baptise, ou rappellent aux assistants quels sont les effets du baptême. Tous sont excités par là à se renouveler dans l'esprit chrétien; à s'attacher plus fortement à Dieu, qu'ils ont juré d'aimer toujours, et à détester le démon, qui leur est signalé comme leur plus mortel ennemi. Ces cérémonies sont aussi des signes et des symboles. « Dans le deuxième siècle déjà, l'Eglise, voulant imprimer bien avant dans les esprits la haute idée qu'elle a des mystères de Dieu, conféroit le baptême solennellement, avec plusieurs cérémonies figuratives, au milieu d'un grand nombre d'actes symboliques, qui sont, pour ainsi dire, la représentation vivante du dogme catholique. Comme le Sauveur, durant sa vie morlelle, guérit un jour la surdité corporelle avec de la salive et de la poussière mêlées ensemble: ainsi le même mélange signifie, dans le baptême, que la grace ouvre les organes spirituels aux mystères du royaume des cieux. Le cierge allumé représente la lumière divine qui éclaire l'intelligence, et change les ténèbres du péché en une clarté toute céleste. Et pendant que le sel figure la sagesse qui délivre de la folie du siècle, l'onction avec l'huile symbolise le prêtre nouveau: car tous les chrétiens sont prêtres dans le sens spirituel du mot en entrant en union avec Jésus-Christ, l'homme pénêtre jusque dans l'intérieur du sanctuaire. Enfin la tunique blanche montre le fidèle purifié de toute souillure et l'avertit de conserver, jusqu'à la venue du Seigneur, l'innocence recouvrée dans le sang de l'Agneau. Ainsi le baptême est environné d'une foule d'images, de symboles divers exprimant tous la même idée, savoir le changement durable opéré dans l'homme, et le commencement de la vie nouvelle, » Mæhler, Symbolique, liv. I, ch. 4, § 32. Quelquesuns de ces rites ont une réelle efficacité, et sont destinés à produire des effets spirituels. Nous

et exorcismo aliquid efficiant, vel solùm signi- ; Per baptismum enim regenerantur homines in ficent. 4o Utrùm baptizandi debeant catechizari vel exorcizari per sacerdotes.

ARTICULUS I.

Utrùm catechismus debeat præcedere baptismum.

Ad primum sic proceditur (1). Videtur quòd catechismus non debeat præcedere baptismum.

vitam spiritualem. Sed priùs homo accipit vitam quàm doctrinam. Non ergo priùs debet homo catechizari (2), id est doceri, quàm baptizari.

2. Præterea, baptismus exhibetur non solùm adultis, sed etiam pueris, qui non sunt doctrinæ capaces, eo quòd non habent usum rationis. Ergo ridiculum est eos catechizare.

3. Præterea, in catechismo confitetur cate

(1) De his etiam IV, Sent., dist. 6, qu. 2, art. 2, quæstiune. 1.

(2) Ex græco zzτynote, quod significat instructionem vivâ voce qualitercumque factam, cùm ab 7705, id est à sono derivetur; sed per excellentiam accommodatur instructioni christianæ, ac per extensionem significationis ei etiam quæ fit scripto

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