Histoire des origines de la Grèce ancienne, Volume 1

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Paulin et Le Chevalier, 1852 - 588 pages
 

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Page 131 - On a longtemps ignoré l'origine de chaque dieu , leur forme, leur nature, et s'ils avaient tous existé de tout temps : ce n'est, pour ainsi dire, que d'hier qu'on le sait. Je pense en effet qu'Homère et Hésiode ne vivaient que quatre cents ans avant moi '. Or ce sont eux qui les premiers ont décrit en vers la théogonie, qui ont parlé des surnoms des dieux, de leur culte, de leurs fonctions, et qui ont tracé leurs figures ; les autres poêles , qu'on dit les avoir précédés, ne sont venus,...
Page 27 - Des mythologues postérieurs attribuèrent à Lycaon une plus nombreuse famille, et d'après leur système, chaque Lycaonide devint le fondateur d'une ville ou le père d'un peuple (2). Les noms de ces héros sont certainement tous fabuleux, mais ils prouvent du moins que les liens d'affinité nationale rattachaient les uns aux autres, dans l'opinion générale, les habitants des villes ou des pays qui y correspondent. Si on les appela les descendants de Pélasgus, c'est qu'on ne trouva pas d'expression...
Page 558 - Les manuscrits mexicains ( codices mexicani) qui ont été conservés, sont peints, les uns sur des peaux de cerfs , les autres sur des toiles de coton , ou sur dn papier de maguey.
Page 131 - Hésiode qui, les premiers, ont décrit « en vers la théogonie, qui ont parlé des surnoms des dieux, « de leur culte, de leurs fonctions, et qui ont tracé leurs « figures. Les autres poètes qu'on dit les avoir précédés ne « sont venus, du moins à mon avis, qu'après eux.
Page 558 - Les recueils que nous appelons assez improprement des manuscrits mexicains, renferment un grand nombre de peintures qui peuvent être interprétées ou expliquées comme les reliefs de la colonne trajane; mais on n'y voit qu'un très-petit nombre de caractères susceptibles d'être lus.
Page 30 - Léléçes non-seulement o comme une race vagabonde , mais comme une race mixte ; il paraissait presque disposé à croire que leur nom avait été fait tout exprès pour exprimer cette vérité. Cependant Hésiode, dont les vers servent de base à ses conjectures, s'était peut-être contenté de faire allusion à leur haute antiquité. Selon les plus grandes probabilités, leur nom fut d'abord descriptif, et appliqué à plusieurs tribus indépendantes, ou bien, après avoir appartenu primitivement...
Page 24 - ¡t peu de distance de sa frontière méridionale, sembleraient prouver que les Pélasges possédèrent jadis le pays tout entier. Toutefois ils n'y furent pas exclusivement connus sous ce nom ; car le peuple qui pendant des siècles s'appela toujours Perrhœbe, occupait les mêmes lieux dans les temps les plus reculés, et Simonide en parle comme de la fraction pélasgique de la nouvelle population formée par l'irruption des Lapithes dans la Thessalie (l). Le même fait a pu se représenter dans...
Page 31 - Des raisons suffisantes nous autorisent à exprimer une opinion semblable sur les Thraces, qui étaient comptés parmi les habitants barbares de la Béotie. Selon la tradition, ils partageaient, il est vrai, ce pays avec les Pélasges; mais si le jugement que nous avons porté des Pélasges ne nous trompe pas, cette tradition s'accorde parfaitement avec l'existence d'une étroite affinité entre ces deux races ; peu importe d'ailleurs que l'une fût une branche de l'autre ou qu'elles descendissent...
Page 41 - Tari de faire du pain , et commencent à échanger leurs peaux de bêtes contre des vêtements de laine (1). Ce tableau ne doit être qu'une esquisse, en grande partie imaginaire, d'un ordre de choses où des inventions et des découvertes utiles se succédèrent vraisemblablement dans une société primitive. Nous serait-il possible d'y découvrir quelques vestiges de vérité historique , nous aurions toujours à nous demander si les Pélasges ont distribué aux autres nations ou reçu d'elles...
Page 42 - Cependant, à moins qu'ils n'eussent trouvé leur nouvelle patrie préparée pour les recevoir, les forêts déjà défrichées, les marais desséchés, à moins que l'accomplissement de ces grands travaux, attribués à la puissance d'Hercule ou de Neptune , et sans lesquels diverses régions fussent toujours demeurées inhabitables, n'eût précédé leur arrivée , les colons arcadiens durent avoir soutenu longtemps contre la nature une lutte qui les retint nécessairement dans une condition inférieure...

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