Histoire de l'Académie royale des sciences, Volume 6 |
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Expressions et termes fréquents
acides affés ainfi alteration auffi avoit avons ayant blanche c'eft capable caufe chaleur changé chaudes chofe cinq commencement commun compofée confiderable connoiffance connoître corps couleur degrés differences diftillé dire divifé doit donner eaux effets efpeces efprits étoit évaporer exemple faifoit faline fans faveur felon fels femblable femble fenfibles féparé fera feroit fervir feuilles feulement figure fixe fleur foit folution font forme fort forte fources froid fubftances fublimé fucs fujet fulphuré graine haut infipide jaune jufques juger l'acide l'air l'autre l'eau l'efprit l'évaporation l'une laiffé lefquels lieu limpide liqueurs matiere mélange mêlées ment milieu minerales Mixtes moyen n'eft n'ont nature naturels obfervations paffer pedicule petit petites peuvent plantes plufieurs poids porte portion prefque premier premiere prife qu'un qualités quantité quatre racine rapport réfidence refte rien rouge s'eft s'il Saint Tartre tems terre tige tion tirer Tournefol trouve vaiffeaux vient Vitriol volatile vrai
Fréquemment cités
Page 195 - ... plus il effacera le bleu , & plus il tournera au couleur de feu , & à l'orangé ; & au contraire , moins il fera fort , plus il laiffera de bleu. Or nous appelions ici rougi davantage ce dont la couleur approche le plus de l'orangé ; & moins rougi , ce dont la couleur retient le plus du bleu , ou tourne le plus promptement au bleu par le mélange de l'eau commune. Il eft aifé de comprendre que toutes les efpeces de rouge ont chacune leurs degrés, qui ne confondent point les efpeces tant qu'elles...
Page 153 - Te ditlipe feulement , parce qu'il eft plus agité. Car le feu n'agite pas également toutes les parties des corps, même homogènes. puifqu'il ne touche pas toutes ces parties immédiatement , ni également. Et quand cette partie qui difparoît, feroit plus fubtile & plus efficace que le refte, il feroit toujours vrai que l'on connoît ce refte, & il eft probable que les plantes ont beaucoup d'effets qui ne dépendent pas de cette portion fubtile.
Page 134 - Monteur s'eft fcrvi avec le fuccès que l'on fçait; natarc. & il les deffine toutes fur le pied , parce que nous avons defiré qu'elles fuflent plus garnies que celles qui font peintes dans les Volumes des Plantes de feu SAR On a pourtant été contraint de copier fur ces Originaux quelques Plantes très-rares , qui ne fleurirent , & ne portent ici que rarement.
Page 240 - Si donc nous trouvons , foit par nous-mêmes, foit par les avis que nous efperons du dehors , quelque chofe de meilleur que ce que nous avons rapporté dans cet écrit; ou fi nous nous appercevons de nous être mépris dans ce que nous avons dit , nous nous refervons la liberté de preferer ce qui nous paroîtra mieux , de changer d'avis, &: d'ajoûter ce qui nous viendra de nouveau.
Page 228 - ... univerfels. Tout cela n'eft qu'une conjecture , dans laquelle nous ne nous engageons en aucune maniere : mais nous pouvons dire , à l'occafion de cette conjecture , qu'il nous a paru que de certaines liqueurs mixtes , par exemple celles que l'on tire du bled , font très-propres à tirer des teintures , même de quelques pierres précieufes , &: qu'elles paroiflent plus capables de produire cet effet à proportion qu'elles rougifTent davantage la folution du vitriol.
Page 231 - Pavot d'aflbupir; car l'un & l'autre ayant penféque lefommeil étoit un effet du froid, ils ont dit que le pavot étoit une plante froide, encore qu'il foit certain que le fommeil vient de beaucoup d'autres caufes que du froid ; qu'il foit poflible que toutes ces caufes ne foient pas connues ; que cette vertu d'endormir dépende de quelqu'une de ces caufes , dont on fe doute peut-être le moins; & qu'il foit au moins probable que cette vertu ne vient peut-être d'aucune caufe moins que de celle...
Page 175 - Comme nous n'avons pas donné autant de tems à la digeftion des plantes qu'à leur maceration , les experiences que nous avons faites de l'une & de l'autre fur les plantes ne nous donnent pas lieu de comparer les effets de l'une aux effets de l'autre fur les plantes , & en remarquer les differences. Nous nous contenterons donc de dire les differences que nous avons remarquées des plantes tant macerées que digerées , d'avec les mêmes plantes qui n'ont été ni macerées ni digerées.
Page 122 - Plantes , de rendre compte du fuccès des experiences que nous avons faites , & de propofer ce que nous croïons devoir faire à l'avenir, afin d'exciter les Sçavans & les perfonnes exercées en ces matieres à nous communiquer leurs penfées. Nous attendons d'eux en cela ce que le bien public leur demande; & nous leur promettons qu'encore que tout ce que chacun de nous aura contribué à l'avancement de...
Page 126 - Plante pour une autre très - differente, quand: par exemple, on ne lui donne point d'autres marques, que d'avoir pluficurs tiges branchues , des feuilles comme celles de la Coriandre, & des fleurs jaunes au milieu , & blanches dans leur tour; Ce qui ne convient pas mieux à la Matricaire , qu'à beaucoup d'autres Cependant , Diofcoride s'eft contenté de ce peu de marques , pour décrire le Parthenium , qu'on n'auroit point de peine à reconnoître & à dtftinguer , fi cet Auteur étoit un peu plus...
Page 199 - Car quelque peu que vous mettiés d'une liqueur fortement fulphurée dans la folution de fublimé , elle caille ce qu'elle touche; & quelque quantité que vous mettiez d'un fulphuré capable de la rendre laiteufe , il ne la caillera pas. Il eft vrai que le premier degré a une latitude fenfible , & que les...