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Sganarelle, effrayé de ce présage, veut s'aller dégager au père, qui, ayant ouï la proposition, lui répond qu'il n'a rien à lui dire et qu'il lui va tout à l'heure envoyer sa réponse.

SCÈNE II.

Cette réponse est un brave doucereux, son fils, qui vient avec civilité à Sganarelle et lui fait un petit compliment pour se couper la gorge ensemble. Sganarelle l'ayant refusé, il lui donne quelques coups de bâton, le plus civilement du monde, et ces coups de bâton le portent à demeurer d'accord d'épouser la fille.

SCÈNE III.

Sganarelle touche les mains à la fille.

CINQUIÈME ENTRÉE.

Un maître à danser, représenté par M. Dolivet, qui vient enseigner une courante à Sganarelle.

SCÈNE IV.

Le seigneur Géronimo vient se réjouir avec son ami et lui dit que les jeunes gens de la ville ont préparé une mascarade pour honorer ses noces.

CONCERT ESPAGNOL,

chanté par la signora Anna Bergerotti, Bordigoni, Chiarini, Jon Agustin, Taillavaca, Angelo Michaël.

Ciego me tienes, Belisa,
Mas bien tus rigores veo,

Porque és tu desden tan claro,

Que pueden verle los ciegos.

Aunque mi amor es tan grande,
Como mi dolor no és menos,
Si calla el uno dormido,
Sé que ya és el otro despierto.

Favores tuyos, Belisa,
Tuvieralos yo secretos;
Mas ya de dolores mios
No puedo hacer lo que quiero.

SIXIÈME ENTRÉE.

DEUX ESPAGNOLS ET DEUX ESPAGNOLES.

MM. du Pille et Tartas, ESPAGNOLS.

MM. de La Lanne et de Saint-André, ESPAGNOLES.

SEPTIÈME ENTRÉE.

Un charivari grotesque.

M. Lulli, les sieurs Balthasard, Vagnac, Bonnard, la Pierre,

Descousteaux et les trois Opterre, frères.

HUITIÈME ET DERNIÈRE ENTRÉE.

QUATRE GALANTS, cajolant la femme de Sganarelle.

M. le Duc, M. le duc de Saint-Aignan, MM. Beauchamp et Raynal.

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LA PRINCESSE D'ÉLIDE.

COMÉDIE-BALLET EN CINQ ACTES.

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TROIS VALETS DE CHIENS, chan- CHASSEURS, dansants.

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L'AURORE, LYCISCAS ET PLUSIEURS AUTRES VALETS DE CHIENS, endormis et couchés sur l'herbe.

L'AURORE chante.

Quand l'amour à vos yeux offre un choix agréable,
Jeunes beautés, laissez-vous enflammer;
Moquez-vous d'affecter cet orgueil indomptable,
Dont on vous dit qu'il est beau de s'armer.

Dans l'âge où l'on est aimable,

Rien n'est si beau que d'aimer.
Soupirez librement pour un amant fidèle,

Et bravez ceux qui voudroient vous blåmer.
Un cœur tendre est aimable, et le nom de cruelle

N'est pas un nom à se faire estimer;

Dans le temps où l'on est belle,
Rien n'est si beau que d'aimer.

SCÈNE II.

LYCISCAS ET AUTRES VALETS DE CHIENS, endormis.

TROIS VALETS DE CHIENS, réveillés par l'Aurore, chantent ensemble.
Holà! holà! Debout, debout, debout.

Pour la chasse ordonnée il faut préparer tout;

Holà! ho! debout, vite debout.

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