Histoire des Protestants de France

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Harper & Brothers, 1850 - 655 pages
 

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Fréquemment cités

Page 550 - Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Page 551 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Page 387 - Je pleurai d'abord beaucoup ; mais je trouvai le lendemain la messe du roi si belle que je consentis à me faire catholique , à condition que je l'entendrois tous les jours , et qu'on me garantiroit du fouet. C'est là toute la controverse qu'on employa , et la seule abjuration que je fis.
Page 434 - Vous n'aimez point Dieu, vous ne le craignez même que d'une crainte d'esclave ; c'est l'enfer et non pas Dieu que vous craignez.
Page 407 - Sa Majesté veut qu'on fasse éprouver les dernières rigueurs à ceux qui ne voudront pas se faire de sa religion ; et ceux qui auront la sotte gloire de vouloir demeurer les derniers, doivent être poussés jusqu'à la dernière extrémité.
Page 406 - Nous voyons présentement avec la juste reconnaissance que nous devons à Dieu, que nos soins ont eu la fin que nous nous sommes proposée, puisque la meilleure et la plus grande partie de nos sujets de ladite RPR ont embrassé la catholique...
Page 569 - Je jure haine à la royauté et à l'anarchie, attachement et fidélité à la République et à la constitution de l'an III
Page 568 - Je reconnais que l'universalité des citoyens français est le souverain, et je promets soumission et obéissance aux lois de la République.
Page 535 - . Voici donc le principe fondamental des lois politiques en fait de religion. Quand on est maître de recevoir dans un état une nouvelle religion , ou de ne la pas recevoir , il ne faut pas l'y établir; quand elle y est établie , il faut la tolérer.
Page 203 - Roi, qui l'appelait sa grande tante, son tout, sa mieux aimée, qu'il ne bougea jamais d'auprès d'elle, à l'entretenir avec tant d'honneur et de révérence que chacun en était étonné. Le soir, en se retirant, il dit à la Reine, sa mère, en riant: « Et puis, Madame, que vous en semble? joue-je pas bien mon rollet?

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