JUGEMENT DE M, VILLEMAIN SUR CET OUVRAGE. Post-scriptum ajouté par le Secrétaire perpétuel de l'Académie française à la notification du dépôt de l'ouvrage à la Bibliothèque de l'Institut. Je dois, Monsieur, vous remercier pour ma part de votre obligeant souvenir, et de votre précieux travail, que j'ai parcouru avec beaucoup d'intérêt, et dont je veux étudier soigneusement quelques parties. Ce sont les excellens classiques comme vous, les humanistes pleins d'esprit et de goût qui peuvent s'occuper utilement de la philologie française et élever cette étude. Je voudrais seulement que dans votre critique de l'abbé D'Olivet vous n'eussiez pas oublié son excellent style, si rare aujourd'hui, même chez les grammairiens. Ce que j'aime au contraire, Monsieur, dans votre ouvrage, et ce qui doit vous rendre favorable à l'abbé D'Olivet, c'est la pureté, le naturel de votre diction, et l'heureuse précision que vous portez vous-même dans les détails les plus techniques. Agréez, Monsieur, la nouvelle expression de tous mes sentimens de considération et d'estime. Le 22 mai 1838. VILLEMAIN. Imprimerie Crapelet, rue de Vaugirard, 9, à Paris |