Œuvres posthumes d'André Chénier: augmentées d'une notice historique, Volume 2Guillaume, 1826 - 352 pages |
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... . Les fragmens datés de Londres , et imprimés aux pages 256 et 317 du présent volume , en sont une preuve touchante et irrécusable . ( Idem . ) nation de quelques esprits à prétendre enfermer le vol des IV SUR LA VIE ET LES OUVRAGES.
... . Les fragmens datés de Londres , et imprimés aux pages 256 et 317 du présent volume , en sont une preuve touchante et irrécusable . ( Idem . ) nation de quelques esprits à prétendre enfermer le vol des IV SUR LA VIE ET LES OUVRAGES.
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... présent volume , page 275. ( Note de l'Éditeur . ) 2. Voyez ibid . page 303 . ( Idem . ) 3. Voyez la Lettre de Louis XVI aux Députés de la Con- vention , rédigée par André Chénier , volume de ses OEuvres anciennes . ( Idem . ) . . sur ...
... présent volume , page 275. ( Note de l'Éditeur . ) 2. Voyez ibid . page 303 . ( Idem . ) 3. Voyez la Lettre de Louis XVI aux Députés de la Con- vention , rédigée par André Chénier , volume de ses OEuvres anciennes . ( Idem . ) . . sur ...
Page xi
... présent volume . Nous n'avons pas voulu la séparer des OEuvres d'André Chénier , afin de prouver aux esprits envieux et méchans que cette haine à mort qu'ils ont si lâchement supposée à son frère n'est qu'un fruit de leur imagination ...
... présent volume . Nous n'avons pas voulu la séparer des OEuvres d'André Chénier , afin de prouver aux esprits envieux et méchans que cette haine à mort qu'ils ont si lâchement supposée à son frère n'est qu'un fruit de leur imagination ...
Page xvii
... sang de ses amis à la place où ils allaient répandre le sien . 1. Voyez page 282 , présent volume . ( Note de l'Éditeur . ) OEuvres posthumes . b Chénier monta à huit heures du matin sur la charrette D'ANDRÉ CHÉNIER . XVII.
... sang de ses amis à la place où ils allaient répandre le sien . 1. Voyez page 282 , présent volume . ( Note de l'Éditeur . ) OEuvres posthumes . b Chénier monta à huit heures du matin sur la charrette D'ANDRÉ CHÉNIER . XVII.
Page 23
... présent les frappe et les entraîne ; En vain leur raison faible et leur vue incertaine Ne peuvent de son vol atteindre les hauteurs , Ni suivre ses regards jusqu'en leurs profondeurs : Il appelle les Dieux à son conseil suprême . Ses ...
... présent les frappe et les entraîne ; En vain leur raison faible et leur vue incertaine Ne peuvent de son vol atteindre les hauteurs , Ni suivre ses regards jusqu'en leurs profondeurs : Il appelle les Dieux à son conseil suprême . Ses ...
Expressions et termes fréquents
accens aime amant âme amis amour André Chénier antiques Apollon arts asile baisers beau beauté belle BERGER bientôt bocage bois bords bouche bras Brun Camille caresses chansons chants charmes cher cheveux Ciel Cieux cœur d'André Chénier DAPHNIS déja Dieu Dieux divin douce douleurs doux ÉLÉGIE encens enfans Fanny festins feux flancs fleurs flots frère front gloire hélas Hélicon heureux hommes humains IAMBE Iliade j'ai jamais jeune jour Jupiter l'Amour lac de Thoun larmes lèvres loin lois long-tems Lycoris Lycus lyre main malheureux Marie-Joseph Marie-Joseph Chénier mère mollement mort mortel Muses Naïades NAÏS Néère Néphélé Neuf Sœurs noble Note de l'Édit Note de l'Éditeur nuit Nymphes OEuvres anciennes OEuvres posthumes Pange l'aîné partout pensée Permesse peur plaisirs pleurs poète printems qu'un regards respire rivage rose seul soins soupirs souvent tems tendre Tibulle tranquille triste Vénus vertu veux Viens Virgile vivre vois voix yeux
Fréquemment cités
Page 313 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière!
Page 283 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Page 284 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive; Et, secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche aimable et naïve. Ces chants, de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelque amant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle: La grâce décorait son front et ses discours, Et comme elle craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront près d'elle.
Page 283 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 308 - Pâtres, chiens et moutons, toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli, J'ai le même destin.
Page 28 - Je vois l'être et la vie et leur source inconnue , Dans les fleuves d'éther tous les mondes roulants. Je poursuis la comète aux crins étincelants, Les astres et leurs poids, leurs formes, leurs distances ; Je voyage avec eux dans leurs cercles immenses. Comme eux, astre, soudain je m'entoure de feux, Dans l'éternel concert je me place avec eux : En moi leurs doubles lois agissent et respirent ; Je sens tendre vers eux mon globe qu'ils attirent. Sur moi qui les attire ils pèsent à leur tour.
Page 192 - L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers ; le cœur seul est poète. Sous sa fécondité le génie opprimé Ne peut garder l'ouvrage en sa tête formé. Malgré lui , dans lui-même , un vers sûr et fidèle Se teint de sa pensée et s'échappe avec elle. Son cœur dicte ; il écrit. A ce maître divin II ne fait qu'obéir et que prêter sa main.
Page 281 - Ah ! témoin des succès du crime, Si l'homme juste et magnanime Pouvait ouvrir son cœur à la félicité, Versailles, tes routes fleuries, Ton silence fertile en belles rêveries, N'auraient que joie et volupté. Mais souvent tes vallons tranquilles, Tes sommets verts, tes frais asiles. Tout à coup à mes yeux s'enveloppent de deuil. J'y vois errer l'ombre livide D'un peuple d'innocents qu'un tribunal perfide Précipite dans le cercueil.
Page 77 - Ainsi le grand vieillard, en images hardies, Déployait le tissu des saintes mélodies. Les trois enfants, émus à son auguste aspect, Admiraient, d'un regard de joie et de respect, De sa bouche abonder les paroles divines, Comme en hiver la neige aux sommets des collines; Et partout accourus, dansant sur son chemin, Hommes, femmes, enfants, les rameaux à la main, Et vierges et guerriers, jeunes fleurs de la ville, Chantaient...
Page 276 - Des liens de la peur sa langue embarrassée Dérobe un juste hommage aux exploits glorieux! Vivre est-il donc si doux? De quel prix est la vie, Quand, sous un joug honteux, la pensée asservie, Tremblante au fond du cœur, se cache à tous les yeux? Non, non, je ne veux point t'honorer en silence, Toi qui crus par ta mort ressusciter la France Et dévouas tes jours à punir des forfaits. Le glaive arma ton bras, fille grande et sublime, Pour faire honte aux dieux, pour réparer leur crime, Quand...