Paris pendant les deux siéges, Volume 2

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V. Palmé, 1871
 

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Page 357 - Saint-Siége fut toujours l'honneur de notre patrie et la cause la plus incontestable de sa grandeur parmi les nations. Ce n'est qu'aux époques de ses plus grands malheurs, que la France a abandonné ce glorieux patronage.
Page 204 - ... protéger la place, nous avons pour quelques jours réservé la liberté d'action de son armée de secours. Mais, ce que nous ignorions, il était trop tard. Coupé en deux par les armées allemandes, Bourbaki, malgré son héroïsme , ne pouvait plus résister , et , après l'acte de généreux désespoir auquel il s'abandonnait, sa troupe était forcée de passer la frontière.
Page 493 - Un homme qui aspire à porter la couronne de France et qui en conserve encore l'éclat sur son front, ne commence pas par une apostasie. Il aurait pu ne point prendre de drapeau du tout. Dans sa main et dans la main de la France, un fer de lance pouvait suffire.
Page 205 - Se souvenir des dissensions passées quand l'ennemi foule notre sol ensanglanté, c'est rapetisser par ses rancunes la grande œufre de la délivrance de la patrie. Nous mettons les principes au-dessus de ces expédients. Nous ne voulons pas que le premier décret de convocation de l'Assemblée républicaine en 1871 soit un acte de défiance contre les électeurs. A eux appartient la souveraineté ; qu'ils l'exercent sans faiblesse, et la patrie pourra être sauvée. Le gouvernement de la défense...
Page 107 - Ensuite il est monté au Ciel et s'est assis à la droite de son Père ; il reviendra une autre fois pour juger les vivants et les morts.
Page 355 - ... tête de sa constitution la négation des droits de Dieu, bannir toute pensée religieuse de ses codes et de son enseignement public. « Dans ces conditions, elle ne fera jamais qu'une halte dans le désordre, elle oscillera perpétuellement entre le césarisme et l'anarchie, ces deux formes également honteuses des décadences païennes, et n'échappera pas au sort des peuples infidèles à leur mission.
Page 357 - ... enfin un avenir. On se dira que j'ai la vieille épée de la France dans la main , et dans la poitrine ce cœur de Roi et de père qui n'a point de parti. Je ne suis point un parti, et je ne veux pas revenir pour régner par un parti. Je n'ai ni injure à venger, ni ennemi à écarter, ni fortune à refaire, sauf celle de la France ; et je puis choisir partout les ouvriers qui voudront s'associer loyalement à ce grand ouvrage.
Page 357 - France, dans la main, el dans la poitrine co cœur de roi et de père qui n'a point de parti. Je ne suis point un parti, et je ne veux pas revenir pour régner par un parti. Je n'ai ni injure à venger, ni ennemi à écarter, ni fortune à refaire, sauf celle de la France ; et je puis choisir partout les ouvriers qui voudront loyalement s'associer à ce grand ouvrage.
Page 160 - ...principalement faute de quelque chose qui n'est plus en nous, et qu'il faut y remettre; et tout sera perdu tant que nous n'aurons pas retrouvé cela. Or une victoire ne nous l'eût point rendu et cent victoires ne nous le rendraient pas. Nous périssons, faute de foi, faute de loi, faute de justice en nous et entre nous ». La France a péché, elle expie son péché; Veuillot répète ce propos, inlassablement.
Page 383 - Si la sûreté générale faisait évacuer ou fermer toutes les églises de Paris, elle ne ferait que prévenir mes désirs. Ce que je pourrais lui contester, ce serait la fermeture complète de ces maisons, car je désire les voir ouvertes pour y traiter de l'athéisme et anéantir par la science les vieux préjugés et les germes que la séquelle jésuitique a su infiltrer dans la cervelle des pauvres d'esprit.

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