Histoire d'Hérodote, Volume 1

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Musier., 1786
 

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Page 25 - Sardes très« florissante : tous les sages qui étaient alors en » Grèce, s'y rendirent chacun en son particulier : « on y vit entre autres arriver Solon. » Ici Hérodote raconte en détail toute l'entrevue de Crésus et de Solon. §xxxiv. « Après le départ de Solon, la vengeance « des dieux éclata d'une manière terrible sur Cré
Page 154 - Elle a autant de longueur qu'un vaisseau qui va à la rame peut faire de chemin en quinze jours; et dans sa plus grande largeur , autant qu'il en peut faire en huit. Le Caucase borne cette mer à l'occident.
Page 151 - On voit, en tous sens, des allées séparées par des cordages tendus, les étrangers se promènent dans ces allées et choisissent les femmes qui leur plaisent le plus. Quand une femme a pris place en ce lieu, elle ne peut retourner chez elle que quelque étranger ne lui ait jeté de l'argent sur les genoux et n'ait eu commerce avec elle hors du lieu sacré.
Page 489 - Ifles , & dans les fruits de laquelle il fe trouve des moucherons propres à piquer ; peut-être que ce font les moucherons des Orni qui vont picorer fur les fleurs de cette plante : enfin les payfans ménagent fi bien les Orni que leurs moucherons font meurir les fruits du figuier domeftique dans l'efpace de quarante jours.
Page 102 - C'est, à mon avis, parce qu'ils « ne croient pas, comme les Grecs, que les dieux aient une forme « humaine. Ils ont coutume de sacrifier à Jupiter sur le sommet u des plus hautes montagnes, et donnent le nom de Jupiter à toute « la circonférence du ciel. Ils font encore des sacrifices au soleil, à « la lune, à la terre, au feu, à l'eau et aux vents, et n'en offrent de « tous temps qu'à ces divinités.
Page 60 - ... elle pour tenter la fortune. « La bataille se donna dans les plaines vastes et nues qui sont en avant de la ville. Cyrus, qui redoutait la cavalerie lydienne, suivit le conseil du Mède Harpagus. Il rassembla tous les chameaux qui portaient, à la suite de son armée, les vivres et les bagages, et les fit monter par des hommes vêtus en cavaliers, avec ordre de marcher à la tête des troupes. Il commanda en même temps à l'infanterie de suivre les chameaux, et posta tous ses cavaliers...
Page 74 - On jouait alternaiivemem pendant un jour entier, afin de se distraire du besoin de manger ; et le jour suivant on mangeait au lieu de jouer. Ils menèrent cette vie pendant dixhuit ans; mais enfin, le mal, au lieu de diminuer, prenant de nouvelles forces , le roi partagea tous les Lydiens en deux classes, et les fit tirer au sort, l'une pour rester, l'autre pour quitter le pays. Celle que le sort destinait à rester eut pour chef le roi même, et son filsTyrrhénus se mit à la lélc des emigrants.
Page 145 - Ils n'auraient eu qu'à fermer toutes les petites portes qui conduisaient au fleuve et qu'à monter sur le mur dont il est bordé ; ils l'auraient prise comme dans un filet. Mais les Perses survinrent lorsqu'ils s'y attendaient le moins. Si l'on en croit les Babyloniens, les extrémités de la ville étaient déjà au pouvoir de l'ennemi, que ceux qui demeuraient au milieu n'en avaient aucune connaissance, tant elle est grande.
Page 80 - Ce fut lui qui fit la guerre aux Lydiens , « et qui leur livra une bataille pendant laquelle le
Page 22 - Crésus en colère, faites-vous donc si » peu de cas de ma félicité , que vous me jugiez > indigne d'être comparé avec des hommes » privés? — Seigneur, reprit Solon , vous me > demandez ce que je pense de la vie humaine. » Ai-je donc pu vous répondre autrement? moi > qui sais que la Divinité est jalouse du...

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