Œuvres dramatiques de N. Destouches: Le philosophe marié. L'envieux. Les philosophes amoureux. Le glorieux. L'enfant gâtéLefèvre, 1811 |
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... fille suivante , Que trop de bonté gâte , et rend impertinente : Elle offense , elle aigrit sans s'en embarrasser ; Un jour elle conclut par se faire chasser . Finette est assez raisonnable Je pense que Pour prendre en bonne part cet ...
... fille suivante , Que trop de bonté gâte , et rend impertinente : Elle offense , elle aigrit sans s'en embarrasser ; Un jour elle conclut par se faire chasser . Finette est assez raisonnable Je pense que Pour prendre en bonne part cet ...
Page 50
... future . ARISTE . Et qui ? Ma belle - fille . GÉRONTE . ARISTE , à part . Ah ! me voilà perdu . GÉRONTE . Quoi ! vous êtes fâché , si j'ai bien entendu ? Point . ARISTE . GÉRONTE . Le parti n'est pas 50 LE PHILOSOPHE MARIÉ.
... future . ARISTE . Et qui ? Ma belle - fille . GÉRONTE . ARISTE , à part . Ah ! me voilà perdu . GÉRONTE . Quoi ! vous êtes fâché , si j'ai bien entendu ? Point . ARISTE . GÉRONTE . Le parti n'est pas 50 LE PHILOSOPHE MARIÉ.
Page 55
... fille il prétend me lier . LE MARQUIS . Vous n'êtes pas si sot que de vous marier . Que la philosophie est un grand avantage ! Personne , mieux que vous , n'en a su faire usage . ARISTE , à part . Il me raille ; auroit - il découvert ...
... fille il prétend me lier . LE MARQUIS . Vous n'êtes pas si sot que de vous marier . Que la philosophie est un grand avantage ! Personne , mieux que vous , n'en a su faire usage . ARISTE , à part . Il me raille ; auroit - il découvert ...
Page 81
... fille , en un mot , de ma défunte femme . LISIMO N. Je ne puis qu'applaudir ; car c'était une dame D'un très - illustre nom , comme feu son époux . Pour former ce lien , réconcilions - nous , Mon frère . Et vous , mon fils , soyez sûr ...
... fille , en un mot , de ma défunte femme . LISIMO N. Je ne puis qu'applaudir ; car c'était une dame D'un très - illustre nom , comme feu son époux . Pour former ce lien , réconcilions - nous , Mon frère . Et vous , mon fils , soyez sûr ...
Page 91
... fille . Je n'ai , jusqu'à présent , voulu rien écouter : Mais , morbleu ! gardez - vous de me mécontenter ; Sinon , je pourrois bien leur donner audience . ARISTE . Hé bien ! mon oncle , il faut faire cette alliance . LISIMON . Non ...
... fille . Je n'ai , jusqu'à présent , voulu rien écouter : Mais , morbleu ! gardez - vous de me mécontenter ; Sinon , je pourrois bien leur donner audience . ARISTE . Hé bien ! mon oncle , il faut faire cette alliance . LISIMON . Non ...
Expressions et termes fréquents
Adieu aimable aime Allez ANGÉLIQUE ARAMINTE ARISTE ARTÉNICE avez beau BÉLISE BONACCUEIL bonheur c'est-là cacher CANDRE CÉLIANTE charmes cher ciel CLARICE CLITANDRE cœur comédie Comte de Tufière connois connoître crains croi crois croyois DAMIS DAMON dire discours DORANTE enfin esprit êtes étoit femme fille FINETTE flatter foiblesse frère GÉRONTE gloire grace heureux homme ISABELLE j'ai j'en j'étois jamais JOSSE l'aime l'amour LAQUAIS LÉANDRE LISETTE LISIDOR LISIMON LYCAN DRE LYCANDRE m'aimez m'en vais Madame Argante mari bourgeois mariage MARQUIS MÉLITE mérite mieux Mme ARGANTE Monsieur morbleu NÉRINE NEUCHATEAU nièce Notaire oncle Parbleu parler paroît PASQUIN pense père PHILINTE Philosophe marié plaire plaisir POLÉMON POLIDOR pourroit Pulchérie qu'à qu'un raison ravie révérence rien rire s'il vous plaît sage sagesse sais saurois SCÈNE PREMIÈRE SCENE VII secret sera seroit seul sœur SOPHIE sort souffrir trève VALÈRE veut veux vient voilà vois voulez yeux
Fréquemment cités
Page 298 - J'ai toujours eu pour maxime incontestable que, quelque amusante que puisse être une comédie, c'est un ouvrage imparfait et même dangereux, si l'auteur ne s'y propose pas de corriger les mœurs, de tomber sur le ridicule, de décrier le vice et de mettre la vertu dans un si beau jour, qu'elle s'attire l'estime et la vénération publique.
Page 351 - Pasquin lit la lettre.) LE COMTE, après avoir lu ce qu'il écrivait . Tu ne partiras point; et c'est une bassesse Dans les gens de mon rang d'outrer la politesse. Un homme tel que moi se feroit déshonneur Si sa plume à quelqu'un donnoit du Monseigneur.
Page 359 - Moi, je ne l'aime point, car c'est une traîtresse Qui fait dire souvent ce qu'on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fière grandeur d'un rien se formalise...
Page 20 - Vous avoir pour époux Est un bonheur pour moi si touchant et si doux} Il me flatte à tel point, j'en suis si glorieuse, Que , s'il étoit connu , je serois trop heureuse.
Page 364 - II sent qu'il a besoin de se donner du lustre , Et d'acheter l'éclat d'une alliance illustre. De ces hommes nouveaux c'est là l'ambition. L'avarice est d'abord leur grande passion ; Mais ils changent d'objet dès qu'elle est satisfaite , Et courent les honneurs quand la fortune est faite...
Page 358 - Cher Comte! Nous voilà grands amis, ce me semble. LISIMON. Ma foi, je suis ravi que nous logions ensemble. LE COMTE, froidement. J'en suis fort aise aussi. LISIMON. Parbleu ! nous boirons bien. Vous buvez sec, dit-on; moi, je n'y laisse rien. Je suis impatient de vous verser rasade, Et ce sera bientôt. Mais êtes-vous malade? A votre froide mine, à votre sombre accueil... LE COMTE, à Pasquin qui présente un siège.
Page 313 - C'est l'homme le plus vain qu'ait produit la nature. Pour ses inférieurs plein d'un mépris choquant, Avec ses égaux même il prend l'air important ; Si fier de ses aïeux, si fier de sa noblesse, Qu'il croit être ici-bas le seul de son espèce; Persuadé d'ailleurs de son habileté, Et décidant sur tout avec autorité ; Se croyant en tout genre un mérite suprême ; Dédaignant tout le monde , et s'admirant lui-même. En un mot, des mortels le plus impérieux, Et le plus suffisant , et le plus...
Page 324 - La fille de céans, à présent ma maîtresse, Mon amie au couvent, sensible à ma tristesse, Sur le point de sortir, m'offrit obligeamment De me prendre auprès d'elle. Elle me fit serment Que je serois plutôt compagne que suivante : Je ne pus résister à son offre pressante.
Page 371 - Vous allez m'alarmer Par le portrait brillant que vous en voulez faire. Je commence à sentir que je suis téméraire D'entrer en concurrence avec un tel rival, Quoiqu'il soit, m'at-on dit, un franc original. Oui, oui, j'ouvre les yeux. Ma figure, mon âge...
Page 389 - Oui, ma reine; et faites votre compte, Que dans tout le royaume il n'est point de seigneur Qui soutienne son rang avec plus de splendeur. Meutes , chevaux , piqueurs, superbes équipages, Table ouverte en tout temps, deux écuyers , six pages, Domestiques sans nombre et bien entretenus; Tout cela ne sauroit manger ses revenus.