Französische Volkslieder

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Jakob Ulrich
Renger, 1899 - 176 pages
 

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Page iv - Le comité ne considère comme tout à fait populaires, que des poésies nées spontanément au sein des masses, et anonymes, ou bien celles qui ont un auteur connu, mais que le peuple a faites siennes en les adoptant. Ces dernières seront admises à titre exceptionnel, et quand il sera bien constaté que, non-seulement elles ont eu une certaine vogue, mais qu'elles ont passé dans la circulation générale , et sont devenues la propriété du peuple.
Page 156 - En revenant des noces, j'étais bien fatiguée, Au bord d'une fontaine, je me suis reposée Et l'eau était si claire, que je m'y suis baignée ; A la feuille du chêne, je me suis essuyée... Sur la plus haute branche, le rossignol chantait : Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai...
Page 149 - Sur le pont d'Avignon, j'ai ouï chanter la [belle, Qui, dans son chant, disait une chanson nou[velle : Ouvrez la porte, ouvrez, nouvelle mariée ! Nos amours sont sur l'eau dans un bateau de [verre; Le bateau s'est cassé, nos amours sont par [terre.
Page 48 - Sur la tomb' du garçon on y mit une épine, Sur la tomb' de la belle on y mit une olive, etc. Cette mention d'un végétal, étranger à la région du nord de la France , nous met sur la voie de quelques traits analogues qui attestent une provenance méridionale : il y a un certain nombre de ces infiltrations dans la poésie normande , dont quelques-unes peuvent trouver leur place ici.
Page 156 - Chante, beau rossignol, toi qui as le cœur gai. Le mien n'est pas de même, mon amant m'a laissée. Pour un bouton de rosé que je lui ai refusé.
Page iii - ... Ministre de l'instruction publique, a prescrit la formation d'un Recueil des poésies populaires de la France, et en a confié la publication au comité de la langue , de l'histoire et des arts de la France. Dans presque tous les autres pays de l'Europe, de pareilles collections ont été formées. Si la France est moins avancée à cet égard, ce n'est pas, comme on l'a cru quelquefois , ce n'est pas que la poésie populaire manque à notre pays. Cette lacune a pour cause un dédain irréfléchi...
Page xiv - Trois capitaines passent à cheval près du rosier blanc : Le plus jeune des trois La prit par sa main blanche : — Montez, montez la belle, Dessus mon cheval gris.
Page 128 - J'en ai bu toute ma vie, , , J'en boirai jusqu'à la fin. Si je meurs, qu'on m'enterre, .. Dans la cave où est le vin.
Page xii - Et quand ce vint sur la minuit, elle fit entendre grand bruit, En s'écriant avec douleur : « O Roi des rois ! Ne me laissez pas entre les bras de cet Anglois.
Page xvi - Boucher ne veut pas tuer le veau, Le veau ne veut pas boire l'eau, L'eau ne veut pas éteindre le feu, Le feu ne veut pas brûler...

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