Histoire de la tolérance religieuse: évolution d'un principe socialFishbacher, 1905 - 447 pages |
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Histoire de la tolérance religieuse: évolution d'un principe social Amédée Matagrin Affichage du livre entier - 1905 |
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Histoire De La Tolérance Religieuse: Évolution D'un Principe Social Amédée Matagrin Aucun aperçu disponible - 2023 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 352 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 401 - ... ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se...
Page 347 - Lorsque les lois d'un état ont cru devoir souffrir plusieurs religions, il faut qu'elles les obligent aussi à se tolérer entre elles. C'est un principe que toute religion qui est réprimée devient ellemême réprimante : car sitôt que , par quelque hasard, elle peut sortir de l'oppression, elle attaque la religion qui l'a réprimée , non pas comme une religion, mais comme une tyrannie.
Page 432 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Page 274 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis; poussons jusqu'au ciel nos acclamations et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine : Vous avez affermi la foi, vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne, c'en est le propre caractère.
Page 108 - Minos , Numa dans l'Italie, A des peuples sans mœurs, et sans culte, et sans rois, Donnèrent aisément d'insuffisantes lois. Je viens après mille ans changer ces lois grossières : J'apporte un joug plus noble aux nations entières; J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré, De ma grandeur naissante est le premier degré a.
Page 254 - Mais lorsque, dans deux cents ans, ceux qui viendront après nous liront en notre histoire que le cardinal de Richelieu a démoli La Rochelle et abattu l'Hérésie, et que, par un seul traité, comme par un coup de rets, il a pris trente ou quarante de ses villes pour une fois; lorsqu'ils apprendront que, du temps de son ministère...
Page 374 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 401 - Daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature : que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d'une vie pénible et passagère ; que...
Page 343 - Les dogmes les plus vrais et les plus saints peuvent avoir de très mauvaises conséquences, lorsqu'on ne les lie pas avec les principes de la société; et, au contraire, les dogmes les plus faux en peuvent avoir d'admirables, lorsqu'on fait qu'ils se rapportent aux mêmes principes.