Théatre des Grecs, Volume 4chez Cussac, libraire, 1786 |
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Expressions et termes fréquents
affez affuré AGAMEMNON ainfi Alcméne ANTIGONE auffi avoit Brumoy c'eft C'eſt c'étoit Caffandre captives cher CHEUR CHŒUR chofes cœur Créon crime cruel d'Euripide d'Hécube d'Hercule deffein deftin Déjanire derniere dieux difcours douleur efclave efprit enfans époufe époux eſt étoit Euripide facrifice fang fans doute fçais fçavoir fcène fecret fein femme fens fent fentimens feroit fervir feul filence fille fimple fœur foit fon fils fon pere font fouffrir fous fouvent fuis fuite fuivi fujet funefte fupplice fureur Grecs HÉCUBE Hélas HÉMON Hercule HYLLUS infortunée Iole ISMÉNE j'ai jufqu'à jufte Jupiter laiffé Lichas loix main maiſon malheur malheureuſe maux monftres mort mourir n'eft n'eſt Ovide paffé paroît penfées Philoctéte philofophe poëte Polydore POLYMESTOR Polynice Polyxène préfent Priam princeffe puiffe qu'Euripide qu'Hercule queftion raifon refte Rotrou s'eft SCÈNE Séneque ſes ſon Sophocle ſur Thèbes Thrace tombeau tragédie tragique trifte Troie Troyennes Ulyffe yeux دو رو
Fréquemment cités
Page 301 - N'attendez point de moi de regrets, ni de larmes ; Un grand cœur à ses maux applique d'autres charmes. Les faibles déplaisirs s'amusent à parler, Et quiconque se plaint cherche à se consoler. Moi, je jure des dieux la puissance suprême...
Page 127 - Père a exigé. Hercule au Mont Œta, tragédie de Seneque. Acte I, p. 55, 11. 30-32 - p. 56, 11. 1-15. Rotrou, comme il est visible, a passé bien des rodomontades pareilles à celles qu'il a mises. S'il eût voulu, par exem-(56)ple, exprimer la menace que fait Hercule de tout bouleverser, il auroit pu lui mettre dans la bouche ce que dit l'Artabaze des Visionnaires dans le vrai goût de Seneque.
Page 366 - Que d'aller par un tas de confufes merveilles, Sans rien dire à l'efprit, étourdir les oreilles. Le fujet n'eft jamais affez-toft expliqué.
Page 385 - Seigneur, voyez l'état où vous me réduisez. J'ai vu mon père mort', et nos murs embrasés; J'ai vu trancher les jours de ma famille entière, Et mon époux sanglant traîné sur la poussière, Son fils seul avec moi réservé pour les fers*. Mais que ne peut un fils? Je respire, je sers.
Page 126 - ... nous sommes! Je donne aux immortels la peur que j'ôte aux hommes : Ces monstres dont ma main a délivré ces lieux , Profitent de leur mort et s'emparent des cieux. Le soleil voit par eux ses maisons occupées; Sans en être chassés ils les ont usurpées. Ces vaincus, qui m'ont fait si célèbre aux neveux. Ont au ciel devant moi la place que j'y veux; Junon, dont...
Page 147 - J'ai toujours dû ma vie à ma seule défense ; Et je n'ai point encore imploré ta puissance. Quand les têtes de l'hydre ont fait entre mes bras Cent replis tortueux , je ne te priais pas. Quand j'ai dans les enfers affronté la mort même...
Page 146 - Est-ce donc là ce bras dont les faits sont si rares? Ce vainqueur des tyrans? cet effroi des barbares? Ce fléau de révolte et des rébellions? Ce meurtrier de serpens?
Page 179 - G je péris , mon naufrage du port. Pour moi , je tiens plus chère & plus digne d'envie Une honorable mort qu'une honteufe vie : Et de mes ans enfin voir terminer le cours Ne fera qu'arriver où je vais tous les jours.
Page 186 - Ifmcne oublie fes frayeurs pour fè feindre criminelle, & s'expofer à la mort. Antigone de fon côté ne veut pas lui céder la gloire du crime & du fupplice. « Vous ne l'avez pas » même voulu , dit elle. Ah, répond l'autre, je »ne rougis point de votre malheur ,& je veux » m'aflbcier à vos dangers ». ANTIGONE.
Page 167 - O tourment sans égal! Ouvre, Enfer, à mes cris tes cavernes profondes. Prête contre ce feu le secours de tes ondes; Souffre Alcide là-bas, non pas comme autrefois Pour désarmer la Parque et ruiner ses lois, Mais Alcide souffrant d'insupportables peines, Et qui porte déjà les enfers dans ses veines. Quoi! ce linge brûlant à mon corps attaché, Par mes propres efforts n'en peut être arraché...