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l'arranger dans les barils pour le transporter.

PALANGRE', terme terme provençal; v. pêcher aux cordes.

PALOT, vieille bêche ou louchet, avec lequel les pêcheurs verrotiers labourent le fond du sable pour en tirer les vers, des coques ou vanets, des harmilles et quelques autres poissons, fig. re, pl. XXII, 253. Quand se pratique celte pêche, ibid. Pourquoi les pêcheurs s'arment d'un argon pour tirer les gros crabes, les homards de leur retraite, ou d'un grapin; C, pl. XXIII, 254.

PAN, mesure d'usage en Provence, qui a 9 pouces de longueur.

PANIERS DE BONDE. Ce que les meuniers nomment ainsi, pl. XIX, fig. 5, et qu'en Auvergne on appelle canisses; sa description; on y prend des truites, des goujons et autres poissons, 231.

PANTENO, espèce de verveux qu'on met à l'extrémité des bourdigues pour retenir les anguilles.

PARCS, enceintes que l'on fait pour prendre le poisson qui suit le retour de la marée pour gagner la grande eau. Il y en a de bien des sortes, savoir : les naturels, ou presque naturellement formés par les rochers entre lesquels il reste de l'eau; les artificiels, dont les uns sont appelés parcs de pierre, qui sont formés par des espèces de murailles à pierres sèches et assez élevées, auxquelles on ménage des

ouvertures grillées pour laisser échapper l'eau; les autres sont appelés bouchots, et sont formés par des palis ou pieux jointifs et des clayonnages; d'autres nommés courtines ou tournées, dont l'enceinte est faite de filets. Il y a des parcs ouverts, des parcs fermés, des bas parcs, des hauts parcs, des parcs à l'anglaise, des parcs à fond de verveux.

PASSAGE (les poissons de) sont ceux qui ne paraissent dans certains parages que dans des saisons déterminées; tels sont les harengs, les sardines, etc.

PÈCHE. Pêcher, c'est s'approprier le poisson qui se tient dans l'eau, d'une infinité de manières. Pêche à la ligne ; à quelle heure il faut la commencer et finir, pl. Ire. Temps favorable à cette pêche; sa durée, 115. Pêche à la couffe de palangre, fig. 8, pl. IV, 50; à l'archet, fig. 13; au potéra, fig. 10; les anguilles à la nasse, à la fouane, 55; à la javelle, à pied sur la vase, 56; les anguilles, poissons plats et congres, 57; l'ombre, 70; le saumon, 72; le brochet, de diverses manières, 82; observations sur le brochet, ibid. Pêche de la carpe à la ligne; comment il faut la bombarder, 96, fig. a, b, pl. VI. Pêche de la carpe dans les étangs, 97, fig. 1, pl. VIII. A la ligne; aux canards dans les étangs, 101,

103.

Pêche et observations sur la brème, 108; pêche de la tanche, 116; du barbeau, 21; des ablettes, 126; de la loche, du rouget, 128; de la vaudoise ou dard, 129;

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des écrevisses et homards, 133; de celles des rivières, fig. 2, pl. IX, 134; sous la glace, 136; de l'esturgeon, 137; du gravel-last-spring, 142; du gardon, ibid.; du requin, 143; du hareng, 145; de l'alose, 150; de la lamproie, du maquereau, 153; du merlán, 158; du mulet-barbet, 162; de l'éperlan, 164.Pêche aux filets et autres instrumens, l'épervier. fig. 1", pl. X, 168; dans les petites rivières, 179; à la gourde, 174; Au carreau, carrelét, etc., 170; à la truble, 185; au tamis de crin, 188; à la chaudière, 189; à la bouraque, A, fig. 2., pl. XIII; au bouteux, 195; à la gre nadière, 197; au bouteux nommé savre, fig. 9, pl. XIV, ibid.; au haveneau sédentaire, fig. 7, pl. XIV, 139; à la bichette, pl. XI, fig. 9, 204; à la savenelle, fig. 8, même pl., 203; au chaperon, 205; au bout de quièvre, fig. 8, pl. XIV, 206; au sac de toile, 207; à la faux, ibid.; aux filets sédentaires, 208; aux guideaux simples, 209; à hauts étaliers, 210; à bas étaliers, 213; aux guideaux perfectionnés, ibid.; aux verveux, fig. i", pl. XVII, 214; à plusieurs entrées, 217; manière de les tendre, ibid. et suiv. Pêche aux nasses, pl. XIX, 227; aux paniers de bonde, 231; aux nasses en forme de truble, 232; aux nasses pour les éperlans, 235; à celle appelée lance, 237. Pêches aux seines; 239; dans les petites rivières, etc., 241; au colleret, 245, fig. 2, pl. XX; avec des vireveaux ou treuils, fig. 1",

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, pl.

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du meunier, 130; de la grenouille, 132;
XXI, 249; avec un bras de la seine amar-
ré, 250; observations sur la pêche à la
seine, 251.- Pêche aux coquillages, fig.
1°, pl. XXII, et fig. c, pl. XXIII, 252;
au palot, à la bêche ou fourche, 253; à
l'espadot, fig. 1, pl. III, 255; autre
pêche aux coquillages, pl. XXIII; aux râ-
teaux, sur le sable, fig. F, même pl., 257;
à la herse, fig. 3, pl. XXIV, 258; à la foule,
fig. 1e, pl. XXV, 259; aux anguilles, fig.
même pl., 260; au harpon, fig. 3, 261;
à la fouane et au feu, ibid.; au miroir, 263;
au cormoran, ibid.; sous la glace, 265; autre,
25; autre de fond, près Briare, 268.-Pê-
che à la cage: elle se fait avec une nasse
faite comme une espèce de mue à éle-
ver des poulets, avec laquelle on couvre
le poisson qu'on aperçoit au fond de l'eau ;
ainsi c'est une espèce d'épervier.

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PENTENNE, nasse ou filet qui termine
les bourdigues, et qui est destiné à rete-
nir les anguilles.

PENTIERE. On nomme grandes pen-
tières des filets qu'on établit verticalement
et par fond; c'est pourquoi on donne ce
nom aux folles. Les petites pentières du
Crotoy sont les petits rieux d'Ambleteuse.

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PERCHE de mer Perca marina
Linn.; à Rome, Percia; en Angleterre,
Seapearch. PERCHE de rivière, Perca
fluvialis; en Italie, Perseca; en Angle-
terre, Pearche perch; en Allemagne,
Barff et Bessich; en Suède, Arbbor; en
Espagne, Pertica, 118.

La perche est un poisson excellent

hardi et vorace, très-estimé en Italie; Aldrovandus et Gesner la mettent au-dessus du brochet et de la truite; elle mord trèsaisément; vit en troupe; amorce pour la prendre, 118. Assaisonnement de la perche. 121.

PERCHE. Pêcher à la perche, c'est attacher une ligne garnie d'un hain au bout d'une perche légère ou d'une canne. Voy. Canne.

PERCHE VOLANTE Les pêcheurs à la canne disent qu'ils pêchent à la perche volante, quand en se promenant le long du rivage, ils font sauter le hain et l'appât quelquefois même sans toucher à l'eau. Perche ou gaule, bois dont on les fait, 1 à 5. PHARILLON, sorte de pêche au lec avec la fouane.

-

PHASTIER, pêche au feu et à la fichure, ou avec la fouane.

PICOTS, filets d'usage en Normandie. On leur donne ce nom parce qu'on pique le fond autour du filet pour engager le poisson à donner dedans.

PILES ou EMPILES, lignes faites de bon chanvre filé, qu'on attache au bout des lignes latérales qui partent de la maîtresse corde. Les piles servent à porter les hameçons. Les piles simples consistent en une seule ligne, les ovales sont doubles. Quand on pêche des poissons qui pourraient couper les empiles avec leurs dents, on les fait avec du crin, ou du fil de laiton.

PIQUER LE POISSON, c'est donner au hain une petite secousse, quand on s'a

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