Almanach des muses, Volume 24

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Claude Sixte Sautreau de Marsy, Charles Joseph Mathon de la Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul
Chez Delalain, 1788
 

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Page 148 - Malgré le temps, fidèle à sa tristesse, Le seul Amour ne se console pas, \ Et ses soupirs renouvelés sans cesse Vont te chercher dans l'ombre du trépas. Pour te pleurer je devance l'aurore; L'éclat du jour augmente mes ennuis; Je gémis seul dans le calme des nuits ; La nuit s'envole, et je gémis encore. Vous n'avez point soulagé mes douleurs; Laissez, mes vers, laissez couler mes pleurs.
Page 148 - D'Emma mourante elle a chassé l'image ; Son deuil trompeur n'a duré qu'un moment Sensible Emma , douce et constante amie , Ton souvenir ne vit plus dans ces lieux ; De ce tombeau l'on détourne les yeux; Ton nom s'efface , et le monde t'oublie.
Page 237 - Non , non , tu dois payer la gloire ; Tu dois expier ta mémoire Par les orages de tes jours : Mais ce torrent qui dans ton onde Vomit sa fange vagabonde N'en saurait altérer le cours. Poursuis ta brillante carrière , O dernier astre des Français ! Ressemble au dieu de la lumière , Qui se venge par des bienfaits. Poursuis!
Page 12 - ... méprise ces propos. Tenus par des méchans, répétés par des sots ; Le Sage quelquefois les paya de sa vie. Socrate fut empoisonné, Aristide à l'exil fut par eux condamné; Ils ont forcé Voltaire à sortir de la France, Ils ont réduit Racine à quinze ans de silence. On leur résiste quelque tems; Leur fureur à la fin détruit tous les talens.
Page 232 - De tous ceux que je t'ai fournis, « Que je prenne un de tes habits , » Le plus mauvais. » La femme qui s'avance^ Répond pour...
Page 231 - M.ils elle règne en tyran sur son âme. Enfin, tout en pleurant sur le sein paternel ( Tant, par faiblesse, un cœur peut devenir cruel ), II confirme l'arrêt.... « Quoi! ta bouche l'ordonne! Mais où veux-tu que j'aille en sortant de chez toi? Faible et mourant, quels étrangers, dis-moi, M'accueilleront quand mon fils m'abandonne? J'irai donc mendier bien loin Le peu de pain dont j'ai besoin Pour soutenir les restes de ma vie ?
Page 10 - Quant à l'économie , elle eft de conséquence Pour de malheureux ouvriers ; Or, qui n'a plus de jambe évite la dépenfe Qu'il faifoit en bas & fouliers. Les ronces me faifoient la guerre ; J'appréhendois à chaque inftant De nie heurter contre une pierre...
Page 216 - Et la touche du bout de son aile légère; Puis sur sa joue ose faire un larcin; Puis s'éloigne encor de la belle A dessein d'obtenir une faveur nouvelle; Puis de Doris veut caresser le sein. Alors, sans nul obstacle, elle met au pillage Les rosés et les lis.
Page 229 - Ces yeux peuvent s'ouvrir , fon cœur ne change point. Les deux époux firent fort bon ménage. Arrive un fils qui devient grand ; deux tréfors ornoient fon bas âge; bon efprit &: cœur excellent. Pendant ce...
Page 105 - L'on rit d'un époux ombrageux; Mais ce ne fut qu'un ridicule Que se donna notre héros, Et s'il en perdit le repos, Ce fut par excès de scrupule. On dit qu'il en eut tant d'ennui Qu'il se tua; je veux le croire, Mais n'en déplaise à sa...

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