Œuvres diverses

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De l'Imprimerie de la Société Typographique., 1775
 

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Page 314 - Et qui n'eft prompt qu'à foupçonner : Je ne lui connois point de charme Qui m'invite à lui pardonner. permets qu'au moins je m'en amufe ; J'ai mon congé , c'eft mon excufe.
Page 96 - Et gardez que vos bras, suspendus trop long-temps. Comme deux contrepoids qu'en l'air un fil balance, Attendent , pour tomber, la fin d'une cadence. Sans doute par le chant vous devez nous charmer; Mais c'est au jeu surtout que je veux vous former.
Page 489 - UNE étourdie, une tête à l'évent, Une linotte, c'est tout dire, Sifflant à tout propos, et tournant à tout vent, Quitta sa mère et voulut se produire, Se faire un sort indépendant. Un nid chez soi vaut mieux souvent Que ne vaut ailleurs un empire. Il s'agit de trouver un bel emplacement. Ma folle un jour s'arrêta près d'un chêne. " C'est, dit-elle, ce qu'il me faut ; Je serai là comme une reine ; On ne peut se nicher plus haut.
Page 60 - Séduisante Dubois, réponds à nos désirs; C'est assez sommeiller dans le sein des plaisirs, Ose enfin te placer au rang de tes modèles, La gloire te sourit, et te promet des ailes ! Ose, et prenant ton vol vers l'immortalité, Fixe par le talent l'éclair de la beauté.
Page 107 - D'un trop crédule espoir n'allez pas vous bercer, Et sondez le terrain qu'il faut ensemencer. Avant de faire un pas, voyez si la nature N'a point sur les Calots calqué votre ligure.
Page 238 - La raifon réglant tes defirs , ce cortege de la jeunefle , enchaîne , aux pieds de la vieillefle tes paffions & tes plaifirs ; tu peux , fans redouter le blâme , . rendre compte de tes momens : la -nature enrichit ton ame de ce qu'elle enleve à tes fens.
Page 296 - II bat de l'aile autour de moi , Et s'applaudit de fon ouvrage. Je revois ces yeux libertins Que fait pétiller la folie , Et tes agrémens enfantins , Et cet art qui les multiplie , Et cette bouche au doux fouris , Où le baifer vit & repofe ; Et ce fein où parmi les lys S'éleve un trône pour la rofe. De loin tu fais lancer tes traits. Au fond d'un bois , dans la prairie , Far-tout je trouve tes filets , Et je galope dans la Brie Avec l'amour & tes attraits.
Page 313 - Ainsi l'avons-nous arrêté. Mais ton Argus ' , que Dieu confonde, Qu'on voit sans cesse autour de toi Tonner, frémir, faire la ronde ; Ce dragon armé...
Page 271 - Qui traitent en Impératrices, Et leurs valets & leurs amans. Chez toi l'on trouve la nature. Ou l'art féduifant de Ninon , Cet art qui tient à la raifon, L'art de tromper fans impofturej Chez toi l'on badine & l'on rit , La gêne y femble infupportable; Et l'on y cache fon efprit , Afin d'en être plus aimable.
Page 205 - Où de fes rayons foudroyans Un roi doit armer la couronne. Tous ceux , dont l'éclat t'environne , Sont les doux rayons du printcms.

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