Les Poètes françois, depuis le XIIe siècle jusqu'à Malherbe, Volume 3

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Pierre René Auguis
Crapelet, 1824
 

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Page 79 - L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat le soir entre eux s'émeut: Car maître abbé toute la nuit ne veut Être sans vin, que sans secours ne meure; Et son valet jamais dormir ne peut, Tandis qu'au pot une goutte en demeure. ( MAROT. ) Voilà une épigramme qui va droit à son but. En voici une qui se replie en...
Page 90 - N'est pour vous faire ou requête ou demande : Je ne veux point tant de gens ressembler Qui n'ont souci autre que d'assembler ; Tant qu'ils vivront ils demanderont, eux ; Mais je commence à devenir honteux, Et ne veux plus à vos dons m'arrêter. Je ne dis pas, si voulez rien prêter, Que ne le prenne. Il n'est point de prêteur, . S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur.
Page 5 - Qui te pourra louer qu'en se taisant? Car la parole est toujours réprimée Quand le sujet surmonte le disant.
Page 89 - Droit à l'étable, où deux chevaux trouva; Laisse le pire, et sur le meilleur monte, Pique et s'en va. Pour abréger le conte, Soyez certain qu'au partir du dit lieu N'oublia rien, fors à me dire adieu.
Page 90 - A vous payer (sans usure*, il s'entend), Quand on verra tout le monde content ; Ou, si voulez, à payer ce sera, Quand votre los et renom cessera.
Page 79 - L'un veut railler , l'autre gaudir et rire ; L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat...
Page 61 - Vous n'entendez proces, non plus que moy : Ne plaidons point , ce n'est que tout esmoy. Je vous en croy , si je vous ay mesfaict. Encor posé le cas , que l'eusse faict , Au pis aller n'y cherroit, qu'une amende. Prenez le cas, que je la vous demande, Je prens le cas , que vous me la donnez : Et si plaideurs furent onc estonnez Mieulx que ceulx cy, je veulx qu'on me delivre , Et que soudain en ma place on les livre.
Page 253 - N'espérant plus telle faute commettre. — O quel forfait ! ô la fausse pratique ! Ce dit le loup fin et malicieux ; Au monde n'est rien plus pernicieux Que le brigand ou larron domestique.
Page 170 - D'aulx et oignons se faisoient les banquets ; Et n'étoit bruit de ruer en cuisine , Au bon vieux temps. Dames aux huis n'avoient clefs ni loquets ; Leur garderobe étoit petits paquets De canevas , ou de grosse étamine : Or, diamants, on laissoit en leur mine, Et les couleurs porter aux perroquets , Au bon vieux temps.
Page 48 - C'est lui qui juge, ou condamne, ou défend, Ou taire fait, quand la teste lui fend. Là, les plus grands les plus petits détruisent : Là , les petits peu ou point aux grands nuisent...

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