Les Poètes françois, depuis le XIIe siècle jusqu'à Malherbe, Volume 3Pierre René Auguis Crapelet, 1824 |
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Expressions et termes fréquents
Adieu amour amye amys asseurance aultre avecques avoit BALLADE beau beauté belle beste ceste Chant Charles Charles de Sainte-Marthe Charles Fontaine chascun chose cieux Clément Marot cœur corps cueur Cupido d'amour d'estre dame dedens desirs Dieu dieux DIXAIN Dolet droict dueil ennemys ÉPIGRAMME ÉPITAPHE épîtres esprit esté estoit estrange estre Étienne Dolet ÉTIENNE FORCADEL étoit eust faict faisoit fascher fault fontaine François 1er François Habert Françoys Frere Lubin fust Gilles Corrozet grace grant hault honneste honneur j'ai j'ay Jean Jean Dorat jour laissé LAZARE DE BAÏF lieu Lyon LYON JAMET mains mainte maistresse mesme MICHEL D'AMBOISE monde mort n'ay n'eust NICOLAS DENISOT peine pense peult plaisir pleurs poëme poésies poète poinct prince prison qu'en quoy rien RONDEAU Sagon sainct sçais sçait sçavoir sçay seigneur seul soubz soudain terre tost tourment tousjours Vénus veoir vertu veult veux vint vouloir vray
Fréquemment cités
Page 79 - L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat le soir entre eux s'émeut: Car maître abbé toute la nuit ne veut Être sans vin, que sans secours ne meure; Et son valet jamais dormir ne peut, Tandis qu'au pot une goutte en demeure. ( MAROT. ) Voilà une épigramme qui va droit à son but. En voici une qui se replie en...
Page 90 - N'est pour vous faire ou requête ou demande : Je ne veux point tant de gens ressembler Qui n'ont souci autre que d'assembler ; Tant qu'ils vivront ils demanderont, eux ; Mais je commence à devenir honteux, Et ne veux plus à vos dons m'arrêter. Je ne dis pas, si voulez rien prêter, Que ne le prenne. Il n'est point de prêteur, . S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur.
Page 5 - Qui te pourra louer qu'en se taisant? Car la parole est toujours réprimée Quand le sujet surmonte le disant.
Page 89 - Droit à l'étable, où deux chevaux trouva; Laisse le pire, et sur le meilleur monte, Pique et s'en va. Pour abréger le conte, Soyez certain qu'au partir du dit lieu N'oublia rien, fors à me dire adieu.
Page 90 - A vous payer (sans usure*, il s'entend), Quand on verra tout le monde content ; Ou, si voulez, à payer ce sera, Quand votre los et renom cessera.
Page 79 - L'un veut railler , l'autre gaudir et rire ; L'un boit du bon , l'autre ne boit du pire. Mais un débat...
Page 61 - Vous n'entendez proces, non plus que moy : Ne plaidons point , ce n'est que tout esmoy. Je vous en croy , si je vous ay mesfaict. Encor posé le cas , que l'eusse faict , Au pis aller n'y cherroit, qu'une amende. Prenez le cas, que je la vous demande, Je prens le cas , que vous me la donnez : Et si plaideurs furent onc estonnez Mieulx que ceulx cy, je veulx qu'on me delivre , Et que soudain en ma place on les livre.
Page 253 - N'espérant plus telle faute commettre. — O quel forfait ! ô la fausse pratique ! Ce dit le loup fin et malicieux ; Au monde n'est rien plus pernicieux Que le brigand ou larron domestique.
Page 170 - D'aulx et oignons se faisoient les banquets ; Et n'étoit bruit de ruer en cuisine , Au bon vieux temps. Dames aux huis n'avoient clefs ni loquets ; Leur garderobe étoit petits paquets De canevas , ou de grosse étamine : Or, diamants, on laissoit en leur mine, Et les couleurs porter aux perroquets , Au bon vieux temps.
Page 48 - C'est lui qui juge, ou condamne, ou défend, Ou taire fait, quand la teste lui fend. Là, les plus grands les plus petits détruisent : Là , les petits peu ou point aux grands nuisent...