Ossian, fils de Fingal, barde du 3e siècle: poésies galliques, Volume 1

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J.G. Dentu, 1810
 

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Page 211 - ... firmament, que regardes-tu dans la plaine? Les vents orageux du jour se taisent ; le bruit du torrent semble s'être éloigné ; les vagues apaisées rampent au pied du rocher... Les moucherons du soir, rapidement portés sur leurs ailes légères, remplissent de leurs bourdonnements le silence des airs. Etoile brillante, que regardes-tu dans la plaine? Mais je te vois t'abaisser en souriant sur les bords de l'horizon. Les vagues se rassemblent avec joie autour de toi et baignent ta radieuse...
Page 212 - les vents dans les flancs de la montagne ; le tor» rent , enflé par la pluie , rugit le long du rocher. » Je ne vois point d'asile où je puisse me mettre » à l'abri. Hélas! je suis seule et délaissée. Lève» toi, lune, sors du sein des montagnes; étoiles
Page 10 - Levez-vous, vents orageux d'Érin; mugissez ouragans des bruyères ! Puisse-je mourir au milieu de la tempête, enlevé dans un nuage par les fantômes irrités des morts, si jamais la chasse valut pour moi l'ivresse des batailles!
Page 213 - Étoiles de la nuit, paraissez ! Quelque lumière ne me guidera-t-elle pas vers le lieu où repose mon amant, fatigué des travaux de la chasse , son arc détendu à ses côtés , et ses chiens haletants autour de lui ?... Je suis obligée de m'arrêter ici seule , sur le rocher couvert de mousse, qui borde ce ruisseau.
Page 211 - Etoile, compagne de la nuit, dont la tête sort brillante des nuages du couchant, et qui imprimes tes pas majestueux sur l'azur du firmament, que regardes-tu dans la plaine? Les vents orageux du jour se taisent ; le bruit du torrent semble s'être éloigné ; les vagues apaisées rampent au pied du rocher... Les moucherons du soir, rapidement portés sur leurs ailes légères, remplissent de leurs bourdonnements le silence des airs. Etoile brillante, que regardes-tu dans la plaine? Mais je te vois...
Page 100 - JN'est-il donc déjà plus, celui de mes en» fans qui étoit le plus léger à la course, le plus prompt à » bander l'arc ? O mon fils ! à peine ton père at-il eu le » temps de te connoître. Bientôt on ne verra plus la trace de » mes pas : les bardes chanteront le nom de Fingal , et les » pierres parleront de sa gloire; mais toi, jeune Ryno, tu » as péri, et les barOes n'ont point encore chanté ta renom
Page 99 - déja plus, celui de mes eufants qui étoit le plus léger à «la course, le plus prompt à bander l'arc? O mon fils! à « peine ton père at-il eu le temps de te connoître. Bientôt « on ne verra plus la trace de mes pas : les bardes chante...
Page 216 - C'est la voix d'Alpin, d'Alpin le fils de l'Harmonie , qui pleure sur les morts. Sa tête est courbée sous le poids des ans ; ses yeux rouges sont remplis de larmes. O Alpin , fils de l'Harmonie , pourquoi...
Page 194 - ... d'une voix sépulcrale. Les peuples se prosternent devant moi : le sort des armées est dans mes mains. Je regarde les nations , et elles disparaissent ; mon souffle exhale et répand la mort ; je me promène sur les vents : les tempêtes marchent devant moi ; mais mon séjour est paisible au-dessus des nuages. Rien ne peut troubler mon repos dans l'asile où je réside ». — « Reste en paix dans ton asile , répliqua Fingal, et oublie le fils de Comhal.
Page 195 - Aussitôt le roi s'avance , tirant «son épée, il frappe, et l'acier brillant traverse sans résistance • le corps aérien. Le fantôme perd sa forme, et s'étend dans • l'air comme une colonne de fumée que le bâton d'un enfant a «rompu au moment qu'elle sortait d'une fournaise à demi

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