Ossian, fils de Fingal, barde du 3e siècle: poésies galliques, Volume 1J.G. Dentu, 1810 |
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Ossian, fils de Fingal, barde du 3e siècle: poésies galliques, Volume 1 James Macpherson Affichage du livre entier - 1810 |
Expressions et termes fréquents
amant amis arbres armes Balva bardes bataille beauté bien-aimé Bosmina bouclier bras brave brille brouillard bruit bruyère Caïrbar Calédoniens Calmar Calthon Carril Cathula caverne chants chasse chasseur chef chêne cher chevelure chevreuil cœur colline Comala combat Comlath Conar Connal Cormac Crisollis Cromla Cronan Cuchullin d'Ecosse d'Erin d'Inistore d'Ossian d'Ullin Dargo Dermid Dorla douleur druides Duntalmo Duthona enfans ennemis entendre épée faible fête Fillan fille fils de Morni Fingal Firbolgs flots forêts Frothal gallique Gaul gloire guerriers harpe héros jeune joie l'ame l'ennemi l'épée l'Océan lance larmes Lathmon Loclin Lorma lune Macpherson Manos Minla montagne mort Morven murmure Murno nuages nuit ombres Oscar Ossian palais père plaine pleurs poëmes poésies poëte rayons renommée repose retentir rivage rocher rochers Rosgala roule ruisseau Ryno sang Selma soleil sombre Sora soupirs Starno Strumon Swaran tempête ténèbres tête tombe tombeau torrent Trenmor triste Ullin vagues vaisseaux vallée vents vois voix yeux
Fréquemment cités
Page 211 - ... firmament, que regardes-tu dans la plaine? Les vents orageux du jour se taisent ; le bruit du torrent semble s'être éloigné ; les vagues apaisées rampent au pied du rocher... Les moucherons du soir, rapidement portés sur leurs ailes légères, remplissent de leurs bourdonnements le silence des airs. Etoile brillante, que regardes-tu dans la plaine? Mais je te vois t'abaisser en souriant sur les bords de l'horizon. Les vagues se rassemblent avec joie autour de toi et baignent ta radieuse...
Page 212 - les vents dans les flancs de la montagne ; le tor» rent , enflé par la pluie , rugit le long du rocher. » Je ne vois point d'asile où je puisse me mettre » à l'abri. Hélas! je suis seule et délaissée. Lève» toi, lune, sors du sein des montagnes; étoiles
Page 10 - Levez-vous, vents orageux d'Érin; mugissez ouragans des bruyères ! Puisse-je mourir au milieu de la tempête, enlevé dans un nuage par les fantômes irrités des morts, si jamais la chasse valut pour moi l'ivresse des batailles!
Page 213 - Étoiles de la nuit, paraissez ! Quelque lumière ne me guidera-t-elle pas vers le lieu où repose mon amant, fatigué des travaux de la chasse , son arc détendu à ses côtés , et ses chiens haletants autour de lui ?... Je suis obligée de m'arrêter ici seule , sur le rocher couvert de mousse, qui borde ce ruisseau.
Page 211 - Etoile, compagne de la nuit, dont la tête sort brillante des nuages du couchant, et qui imprimes tes pas majestueux sur l'azur du firmament, que regardes-tu dans la plaine? Les vents orageux du jour se taisent ; le bruit du torrent semble s'être éloigné ; les vagues apaisées rampent au pied du rocher... Les moucherons du soir, rapidement portés sur leurs ailes légères, remplissent de leurs bourdonnements le silence des airs. Etoile brillante, que regardes-tu dans la plaine? Mais je te vois...
Page 100 - JN'est-il donc déjà plus, celui de mes en» fans qui étoit le plus léger à la course, le plus prompt à » bander l'arc ? O mon fils ! à peine ton père at-il eu le » temps de te connoître. Bientôt on ne verra plus la trace de » mes pas : les bardes chanteront le nom de Fingal , et les » pierres parleront de sa gloire; mais toi, jeune Ryno, tu » as péri, et les barOes n'ont point encore chanté ta renom
Page 99 - déja plus, celui de mes eufants qui étoit le plus léger à «la course, le plus prompt à bander l'arc? O mon fils! à « peine ton père at-il eu le temps de te connoître. Bientôt « on ne verra plus la trace de mes pas : les bardes chante...
Page 216 - C'est la voix d'Alpin, d'Alpin le fils de l'Harmonie , qui pleure sur les morts. Sa tête est courbée sous le poids des ans ; ses yeux rouges sont remplis de larmes. O Alpin , fils de l'Harmonie , pourquoi...
Page 194 - ... d'une voix sépulcrale. Les peuples se prosternent devant moi : le sort des armées est dans mes mains. Je regarde les nations , et elles disparaissent ; mon souffle exhale et répand la mort ; je me promène sur les vents : les tempêtes marchent devant moi ; mais mon séjour est paisible au-dessus des nuages. Rien ne peut troubler mon repos dans l'asile où je réside ». — « Reste en paix dans ton asile , répliqua Fingal, et oublie le fils de Comhal.
Page 195 - Aussitôt le roi s'avance , tirant «son épée, il frappe, et l'acier brillant traverse sans résistance • le corps aérien. Le fantôme perd sa forme, et s'étend dans • l'air comme une colonne de fumée que le bâton d'un enfant a «rompu au moment qu'elle sortait d'une fournaise à demi