Recueil Choisi de Traits Historiques Et de Countes Moraux

Couverture
W. B. Gilley, 1829 - 299 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 81 - Le fils de votre roi, lui dit-il, vient vous demander du pain et un habit. Je sais que vous êtes mon ennemi ; mais je vous crois assez de vertu pour ne pas abuser de ma confiance et de mon malheur. Prenez les...
Page 114 - L'empereur, irrité, voulait mettre tout à feu et à sang : cependant il fit grâce aux femmes, et leur permit de sortir, et d'emporter avec celles tout ce qu'elles avaient de plus precieux. L'épouse du duc profita aussitôt de cette permission pour sauver les jours de soft mari.
Page 172 - ... du dépôt ; mais je le lui ai remis fidèlement. Cette fidélité n'estelle pas quelque chose de louable ?" — " Tu as fait, mon fils," lui répondit le vieillard,
Page 257 - Quelle fut la douleur de cet enfant si pieux et si tendre , de voir cette mère qu'il avait laissée au sein du luxe et de l'opulence, de la voir dans un lit entouré de lambeaux , et dont l'image soulèverait le cœur, s'il m'était permis de la rendre! O ma mère! s'écria-t-il en se précipitant sur ce lit de...
Page 68 - Ah, sire," dit le jeune homme, en se précipitant à genoux, "on veut me perdre; je ne sais ce que c'est que cet argent que je trouve dans ma poche." "Mon ami," dit Frédéric, "Dieu nous envoie souvent le bien en dormant; envoie cela à ta mère, salue-la de ma part, et assure-la que j'aurai soin d'elle et de toi.
Page 67 - Il fut curieux de savoir ce que c'était, le prit et le lut : c'était une lettre de la mère du jeune homme, qui le remerciait de ce qu'il lui envoyait une partie de ses gages pour la soulager dans sa misère. Elle finissait par lui dire que Dieu le bénirait, à cause de l'amour filial qu'il avait pour elle.
Page 189 - Faites un mémoire , apportez-le moi demain au château , en tel endroit , à telle heure ; si tout ce que vous dites est vrai , je vous ferai parler à l'empereur , et vous en obtiendrez justice.
Page 259 - Né pauvre, et ayant perdu son père et sa mère avant de pouvoir en bégayer les noms, il dut sa subsistance à la charité publique ; il apprit à lire et à écrire ; son éducation ne s'étendit pas plus loin. A l'âge de quinze ans, il servit dans une petite ferme, où on lui confia le soin des troupeaux. Lucette, une jeune paysanne du voisinage, fut dans le même...
Page 167 - MATELOT. UN marchand turc avait perdu sa bourse, qui contenait deux cents pièces d'or. Il s'adressa au crieur public, à qui il ordonna de déclarer qu'il donnerait la moitié de la somme à celui qui l'aurait trouvée. Elle était tombée entre les mains d'un matelot, qui aima mieux faire un gain légitime, en se bornant au salaire proposé, que de se rendre coupable de vol; car, par un article diCoran, celui qui conserve une chose perdue et criée publiquement est déclaré voleur.
Page 179 - je vais à " Blois, à dessein d'y chercher quelque protection "qui puisse me procurer une entrée au château, et " l'occasion de me jeter aux pieds du roi, pour me " plaindre à sa majesté d'une injustice qu'on m'a faite " au parlement de Rouen, d'où je viens. On m'a " assuré que le roi est plein de bonté ; qu'il a celle " d'écouter facilement ses sujets, et qu'il aime la jus" tice : peut-être aura t-il quelque égard à ma triste " situation et à la bonté de ma cause.

Informations bibliographiques