La fausse Agnés. Le glorieuxPrault, 1758 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 17
Page 26
... mari . Eh , qui vous l'a dépeint de la forte ? ANGELIQUE . Tous ceux qui le connoiffent . LE BARON . Et moi , je vous dis qu'il fait l'admiration de la pro- vince . ANGELIQUE . C'eft ce qui fait que je ne l'admirerai point . Si vous fa ...
... mari . Eh , qui vous l'a dépeint de la forte ? ANGELIQUE . Tous ceux qui le connoiffent . LE BARON . Et moi , je vous dis qu'il fait l'admiration de la pro- vince . ANGELIQUE . C'eft ce qui fait que je ne l'admirerai point . Si vous fa ...
Page 31
... ! Je ne favois pas cela . Corbleu , il ne fera pas dit qu'une femme foit morte pour avoir eu trop de complai- fance pour fon mari . Je fuis votre maître , mais je ne fuis pas votre tyran . Je vous confie tous mes droits AGNE'S . 31.
... ! Je ne favois pas cela . Corbleu , il ne fera pas dit qu'une femme foit morte pour avoir eu trop de complai- fance pour fon mari . Je fuis votre maître , mais je ne fuis pas votre tyran . Je vous confie tous mes droits AGNE'S . 31.
Page 49
... mari . Mon cher Comte ! LA PRESIDENTE . Mon cher époux ! LA BARONNE courant à M. des Mazures . Mon cher cousin ! M. DES MAZURES fe relevant avec peine . C'est une chofe belle que la politeffe ! Croiriez - vous bien qu'elle ne régne plus ...
... mari . Mon cher Comte ! LA PRESIDENTE . Mon cher époux ! LA BARONNE courant à M. des Mazures . Mon cher cousin ! M. DES MAZURES fe relevant avec peine . C'est une chofe belle que la politeffe ! Croiriez - vous bien qu'elle ne régne plus ...
Page 62
... mari ? LEANDRE . Si vous le gouvarnez ? Vous l'y faites morgué voir des étoiles en plein midi . Tatigué , que vous étes futée ! LA BARONNE . Moi ? LEANDRE . Ah ! Ah ! Je vous admire queuquefois . Vous n'étes ja- mais tant la maîtreffe ...
... mari ? LEANDRE . Si vous le gouvarnez ? Vous l'y faites morgué voir des étoiles en plein midi . Tatigué , que vous étes futée ! LA BARONNE . Moi ? LEANDRE . Ah ! Ah ! Je vous admire queuquefois . Vous n'étes ja- mais tant la maîtreffe ...
Page 64
... mari ? L'OLIVE . Oui , morgué ; alle en eft bien affottée . Alle dit que c'eft . un homme noble qui n'a pas pus de vingt - cinq ans , qui a biaucoup de bian , qui eft colonel , qui est bian bâti , } qui a de l'efprit , de l'efprit comme ...
... mari ? L'OLIVE . Oui , morgué ; alle en eft bien affottée . Alle dit que c'eft . un homme noble qui n'a pas pus de vingt - cinq ans , qui a biaucoup de bian , qui eft colonel , qui est bian bâti , } qui a de l'efprit , de l'efprit comme ...
Expressions et termes fréquents
affez Affurément allez ANGELIQUE auffi avez BABET BARO bian C'eft C'eſt caufe cher chofe cœur COMÉDIE FRANÇOISE Comte de Tufiere Comteffe COMTESSE connois connoître coufin croi deffein difcours dire efprit eft vrai Eft-ce eft-il époufer eſt étes fans favez femble fens fera feroit fervir feul fied fille fœur foit fommes font fouffrir fouvent grace homme ISABELLE j'ai j'en fuis JOSSE jufqu'à jufte L'AMOUR l'Automne l'efprit l'Hyver L'OLIVE laiffe LEANDRE Lifette LISETTE LISIMON LYCANDRE m'en Madame Mademoiſelle Maître Pierre Meffieurs MERCURE Monfieur des Mazures Monfieur le Baron Monfieur le Comte Monfieur le Préfident Morbleu morgué n'eft n'eſt naiſſance Nicolas paffe Parbleu pargué parler paroît PASQUIN penfer penſe pere perfonne PHILINT plaifir plaire plûtôt POETE COMIQUE préfent PRESIDENTE raifon refpect refte répons révérences rien s'il vous plaît SCENE ſon ſuis Tréve vais VALERE veux voilà
Fréquemment cités
Page 236 - Valere a la manie De vouloir empêcher que ce jeune seigneur, Qui demeure céans , ne prétende à sa sœur. LYCANDRE. Et vous, vous soutenez le comte de Tufière?
Page 208 - Disposez de ma langue; Je la gouvernerai tout comme il vous plaira. LE COMTE. Sur l'état de mes biens on t'interrogera. Sans entrer en détail , réponds en assurance Que ma fortune au moins égale ma naissance ; A Lisette surtout persuade-le bien. Pour établir ce fait, c'est le plus sûr moyen; Car elle a du crédit sur toute la famille. PASQUIN. Ma foi, vous devriez ménager cette fille. Elle vous veut du bien , à ce qu'elle m'a dit.
Page 219 - Je vous laisse le soin de l'application , Et , de la modestie embrassant la défense , Je soutiens que par elle on voit la différence Du mérite apparent au mérite parfait. L'un veut toujours briller, l'autre brille en effet, Sans jamais y prétendre , et sans même le croire. L'un est superbe et vain, l'autre n'a point de gloire; Le faux aime le bruit, le vrai craint d'éclater; L'un aspire aux égards, l'autre à les mériter.
Page 256 - Croyez-vous m'amuser, quand vous me plaisantez ? LISETTE. Je ne plaisante point , je dis vos vérités. Le soupçon d'un défaut vous trouble et vous alarme. Dès qu'il est confirmé , votre cœur se gendarme. Trop de délicatesse est un autre défaut , Dont vous serez punie , et peut-être trop tôt.
Page 254 - Est-ce là le retour Dont vous payez mes soins ? Suivi de ma famille , Dois-je venir ici vous présenter ma fille ; Vous priant à genoux de vouloir l'accepter ? Si tu te l'es promis , tu n'as qu'à décompter. Ma fille vaut bien peu , si l'on ne la demande. Je te baise les mains , et je me recommande A ta grandeur.
Page 120 - Je jure par lexStyx que , s'il ne se désiste pas de sa prétention , il ne mourra jamais que de ma main. LA COMTESSE. Sa cervelle s'échauffe. Je crois qu'il est temps • de nous retirer., ANGÉLIQUE.
Page 251 - C'est un homme économe autant qu'il est fidèle. LISIMON, haut. Oh çà, je vous ai dit une bonne nouvelle : Ne la négligeons pas. Ma femme veut vous voir; Pour gagner son esprit, faites votre devoir. LE COMTE, en souriant.
Page 225 - Mais il faut vous complaire. L'honneur que vous avez d'être un de mes rivaux Va vous faire monter au rang de mes égaux PHILINTE, d'un air railleur, mettant ses gants. Je suis reconnaissant de cette grâce insigne, Et je vais vous prouver que mon cœur en est digne.
Page 243 - Il est si suffisant, que par occasion Je le deviens aussi, mais sans réflexion. Heureusement pour moi, la raison, la prudence, Abrègent les accès de mon impertinence. Vous voyez que d'abord j'ai bien baissé mon ton. Mais daignez, s'il vous plaît, me dire votre nom.
Page 124 - Oui , oui , fâchez-vous , fâchez-vous : je ne suis point dupe , je vous en avertis ; vous avez beau vous entendre tous tant que vous êtes , on ne m'en donne point à garder.