La fausse Agnés. Le glorieuxPrault, 1758 |
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... Veut que vous rentriez chacune en vos limites Et qu'avec régularité Yous obferviez les loix qu'il vous avoit prescrites . LE PRINTEMPS . Je ferai toujours mon plaisir De régner avec le Zéphir : [ montrant l'Hyver . 4 PROLOGUE.
... Veut que vous rentriez chacune en vos limites Et qu'avec régularité Yous obferviez les loix qu'il vous avoit prescrites . LE PRINTEMPS . Je ferai toujours mon plaisir De régner avec le Zéphir : [ montrant l'Hyver . 4 PROLOGUE.
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... veut qu'ici vous régniez en tout temps . UN AUTRE PLAISIR . Quoi , veut - il nous fixer dans une folitude ? Attendez que l'Hyver ramène l'Aquilon . MERCURE . Les Jeux & les Plaifirs font de toute faison : Ce n'est qu'une vieille ...
... veut qu'ici vous régniez en tout temps . UN AUTRE PLAISIR . Quoi , veut - il nous fixer dans une folitude ? Attendez que l'Hyver ramène l'Aquilon . MERCURE . Les Jeux & les Plaifirs font de toute faison : Ce n'est qu'une vieille ...
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... veut - on que je faffe : Ah ! Si même en Hyver je parois ennuyeux , En toute autre faifon , j'en attefte les cieux , Mes auteurs plus froids que la glace , Ne me font efperer qu'une affreuse disgrace . MERCURE fe bouchant les oreilles ...
... veut - on que je faffe : Ah ! Si même en Hyver je parois ennuyeux , En toute autre faifon , j'en attefte les cieux , Mes auteurs plus froids que la glace , Ne me font efperer qu'une affreuse disgrace . MERCURE fe bouchant les oreilles ...
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... veut interroger . MERCUR E. Elle eft brune , & fon air me paroît étranger . [ La Comédie Italienne tourne autour de Mercure , eri faifant plufieurs lazzi . ] Finirez - vous bien - tôt vos fingeries ? [ Elle redouble fes lazzi . ] Ouais ...
... veut interroger . MERCUR E. Elle eft brune , & fon air me paroît étranger . [ La Comédie Italienne tourne autour de Mercure , eri faifant plufieurs lazzi . ] Finirez - vous bien - tôt vos fingeries ? [ Elle redouble fes lazzi . ] Ouais ...
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... veut . ANGELIQUE . N'étes - vous pas le maître ? LE BARO N. Oui , corbleu , je le fuis . ANGÉLIQUE . Mais ma mere vous engage toujours à être de fon avis . LE BARON . Je n'ai point honte de l'avouer , c'eft une femme d'un mérite ...
... veut . ANGELIQUE . N'étes - vous pas le maître ? LE BARO N. Oui , corbleu , je le fuis . ANGÉLIQUE . Mais ma mere vous engage toujours à être de fon avis . LE BARON . Je n'ai point honte de l'avouer , c'eft une femme d'un mérite ...
Expressions et termes fréquents
affez Affurément allez ANGELIQUE auffi avez BABET BARO bian C'eft C'eſt caufe cher chofe cœur COMÉDIE FRANÇOISE Comte de Tufiere Comteffe COMTESSE connois connoître coufin croi deffein difcours dire efprit eft vrai Eft-ce eft-il époufer eſt étes fans favez femble fens fera feroit fervir feul fied fille fœur foit fommes font fouffrir fouvent grace homme ISABELLE j'ai j'en fuis JOSSE jufqu'à jufte L'AMOUR l'Automne l'efprit l'Hyver L'OLIVE laiffe LEANDRE Lifette LISETTE LISIMON LYCANDRE m'en Madame Mademoiſelle Maître Pierre Meffieurs MERCURE Monfieur des Mazures Monfieur le Baron Monfieur le Comte Monfieur le Préfident Morbleu morgué n'eft n'eſt naiſſance Nicolas paffe Parbleu pargué parler paroît PASQUIN penfer penſe pere perfonne PHILINT plaifir plaire plûtôt POETE COMIQUE préfent PRESIDENTE raifon refpect refte répons révérences rien s'il vous plaît SCENE ſon ſuis Tréve vais VALERE veux voilà
Fréquemment cités
Page 236 - Valere a la manie De vouloir empêcher que ce jeune seigneur, Qui demeure céans , ne prétende à sa sœur. LYCANDRE. Et vous, vous soutenez le comte de Tufière?
Page 208 - Disposez de ma langue; Je la gouvernerai tout comme il vous plaira. LE COMTE. Sur l'état de mes biens on t'interrogera. Sans entrer en détail , réponds en assurance Que ma fortune au moins égale ma naissance ; A Lisette surtout persuade-le bien. Pour établir ce fait, c'est le plus sûr moyen; Car elle a du crédit sur toute la famille. PASQUIN. Ma foi, vous devriez ménager cette fille. Elle vous veut du bien , à ce qu'elle m'a dit.
Page 219 - Je vous laisse le soin de l'application , Et , de la modestie embrassant la défense , Je soutiens que par elle on voit la différence Du mérite apparent au mérite parfait. L'un veut toujours briller, l'autre brille en effet, Sans jamais y prétendre , et sans même le croire. L'un est superbe et vain, l'autre n'a point de gloire; Le faux aime le bruit, le vrai craint d'éclater; L'un aspire aux égards, l'autre à les mériter.
Page 256 - Croyez-vous m'amuser, quand vous me plaisantez ? LISETTE. Je ne plaisante point , je dis vos vérités. Le soupçon d'un défaut vous trouble et vous alarme. Dès qu'il est confirmé , votre cœur se gendarme. Trop de délicatesse est un autre défaut , Dont vous serez punie , et peut-être trop tôt.
Page 254 - Est-ce là le retour Dont vous payez mes soins ? Suivi de ma famille , Dois-je venir ici vous présenter ma fille ; Vous priant à genoux de vouloir l'accepter ? Si tu te l'es promis , tu n'as qu'à décompter. Ma fille vaut bien peu , si l'on ne la demande. Je te baise les mains , et je me recommande A ta grandeur.
Page 120 - Je jure par lexStyx que , s'il ne se désiste pas de sa prétention , il ne mourra jamais que de ma main. LA COMTESSE. Sa cervelle s'échauffe. Je crois qu'il est temps • de nous retirer., ANGÉLIQUE.
Page 251 - C'est un homme économe autant qu'il est fidèle. LISIMON, haut. Oh çà, je vous ai dit une bonne nouvelle : Ne la négligeons pas. Ma femme veut vous voir; Pour gagner son esprit, faites votre devoir. LE COMTE, en souriant.
Page 225 - Mais il faut vous complaire. L'honneur que vous avez d'être un de mes rivaux Va vous faire monter au rang de mes égaux PHILINTE, d'un air railleur, mettant ses gants. Je suis reconnaissant de cette grâce insigne, Et je vais vous prouver que mon cœur en est digne.
Page 243 - Il est si suffisant, que par occasion Je le deviens aussi, mais sans réflexion. Heureusement pour moi, la raison, la prudence, Abrègent les accès de mon impertinence. Vous voyez que d'abord j'ai bien baissé mon ton. Mais daignez, s'il vous plaît, me dire votre nom.
Page 124 - Oui , oui , fâchez-vous , fâchez-vous : je ne suis point dupe , je vous en avertis ; vous avez beau vous entendre tous tant que vous êtes , on ne m'en donne point à garder.