De la sociabilité, Volume 2Barrois, 1767 |
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Page 62
... des Magiftrats , ou des Souverains qui n'employoient . leur autorité que pour le bonheur de la fociété , qu'elles ont été cau- fées par des peuples au premier 2 abus que le Souverain ou le Ma giftrat a fait 62 DE LA SOCIABILITÉ .
... des Magiftrats , ou des Souverains qui n'employoient . leur autorité que pour le bonheur de la fociété , qu'elles ont été cau- fées par des peuples au premier 2 abus que le Souverain ou le Ma giftrat a fait 62 DE LA SOCIABILITÉ .
Page 63
... Souverain ? Pourquoi e peuple a - t - ilfurnommé Louis XV le bien - aimé ; car ce fur - nom eft l'expreffion de l'amour du peu- ple , & non pas un titre donné par l'adulation . Le Courtifan exalte la grandeur du Souverain , mais le ...
... Souverain ? Pourquoi e peuple a - t - ilfurnommé Louis XV le bien - aimé ; car ce fur - nom eft l'expreffion de l'amour du peu- ple , & non pas un titre donné par l'adulation . Le Courtifan exalte la grandeur du Souverain , mais le ...
Page 137
... Souverain eft donc porté naturellement , & par fa qualité feule de Souverain , à aimer , à eftimer ceux qui lui font foumis à defirer leur bonheur , & par con- féquent à diriger fa puissance vers cet objet . 2 La vie du Souverain n'eft ...
... Souverain eft donc porté naturellement , & par fa qualité feule de Souverain , à aimer , à eftimer ceux qui lui font foumis à defirer leur bonheur , & par con- féquent à diriger fa puissance vers cet objet . 2 La vie du Souverain n'eft ...
Page 138
... Souverain , lestributs qu'on lui apporte , le cortége qui l'envi- ronne , la magnificence qui l'ac- compagne , les ordres qu'il donne , les foins du gouvernement lui met- tent fans ceffe devant 138 DE LA SOCIABILITÉ .
... Souverain , lestributs qu'on lui apporte , le cortége qui l'envi- ronne , la magnificence qui l'ac- compagne , les ordres qu'il donne , les foins du gouvernement lui met- tent fans ceffe devant 138 DE LA SOCIABILITÉ .
Page 139
... Souverain en est vivement touché ; il oublie les obligations de la fouveraineté , pour ne s'occuper que de la bon- té du Souverain ; il femble qu'il craint que l'idée du devoir unie aux foins que le Souverain prend , & au bien qu'il ...
... Souverain en est vivement touché ; il oublie les obligations de la fouveraineté , pour ne s'occuper que de la bon- té du Souverain ; il femble qu'il craint que l'idée du devoir unie aux foins que le Souverain prend , & au bien qu'il ...
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DE LA SOCIABILITÉ: TOME SECOND., Volume 2 François-André-Adrien Pluquet Affichage du livre entier - 1770 |
Expressions et termes fréquents
abfolu ainfi Apollone auffi auroit avoient avoit befoins bienfaifance bienfaiſance bonheur général c'eft c'eſt Caton d'Utique caufe chofes Citoyens conféquent confervation connoître crime defir defire effentiellement efprits eftime ennemi eſt étoit exif facrifié fageffe fages fance fans ceffe fant fecours felon femblables fens feroit fervir fes befoins feul focia fociété foient foit fon bonheur fon cœur font force fouffre foumiffion foumis fource fous fouvent fubfifter fubordination fujets fupérieurs fuprême fur la terre gouvernement heureux hommes inclinations injufte jufte juftice l'amour l'eftime l'homme l'inftitution l'orgueil Loix lorfqu'il Lorfque lumieres luxe Lycurgue malheur matiere maux ment n'eft n'eſt Nation natu Nature naturel néceffaire néceffité objet obligation naturelle organiſation paffions particulieres perfonne peuples philofophie plaifir pratique des vertus préfents procurer le bonheur puif puiffance puiffe raifon récompenfe reconnoiffance refpect reux richeffes s'eft ſon Souverain Sparte talents terrein tion toyens vertus fociales vice Xerxès Zaleucus
Fréquemment cités
Page 93 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant, qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie. Ne vous étonnez pas s'il ne raisonne pas bien à présent; une mouche bourdonne à ses oreilles?
Page 204 - ... ils y trouvent des fecours contre les périls , du foulagement pour leurs maux , de la confolation dans les afflictions : les infirmités mêmes de la condition humaine, concourent avec le fentiment de l'humanité pour unir les hommes par un fentiment d'intérêt réciproque, qui fe joint à l'humanité pour lui aider à triompher des répugnances de la parefle & de la délicatefle , dans le foulagement des infirmes , qui peut devenir le fupplément de la...
Page 137 - Quand il fut arrivé à Delphes, il confulta le dieu pourfavoir fi fes loix étoient bonnes & fuffifantes pour rendre les Spartiates heureux & vertueux. Apollon lui répondit qu'il ne manquoit rien à fes loix , & que tant que Sparte les obferveroit, elle feroit la plus glorieufe ville du monde, &jouïroit d'une parfaite félicité.
Page 221 - II faut , pour ainfi dire . distinguer le citoyen de l'orgueilleux , refufer à l'orgueil toutes fes prétentions , & n'accorder que ce que l'on doit au citoyen ; il faut qu'il fente que c'eft à l'humanité qu'on accorde les égards qu'on lui marque , ou à quelque bonne qualité qu'il a , & non pas à l'excellence chimérique qu'il révère dans fa perfonne. Ainfi , lorfque...
Page 303 - Les loix civiles ou criminelles ont laiiTé les guerriers & les hommes puiffans avec leurs préjugés , dans leur oifiveté , & par conféquent avec tous les principes de mépris , de haine & de guerre contre les autres hommes. On conçoit fans peine que le mélange des befoins & des inclinations que l'homme, reçoit de la nature, avec les befoins, les inclinations, les idées, les préjugés que la Société lui communique , doivent produire un mélange de juftice & d'injuftice, une alternative...
Page 22 - ... afin qu'il ne foit ni féduit , ni fruftré ; elle eft le garant , la caution de tout ce qu'on lui promet; elle pourfuit & punit, comme un ennemi,, quiconque attaque fa vie, fon repos , fon honneur , ou qui trouble fon loiíir & fes amúlemeos.
Page 314 - Upuiffance & le luxe font néceflàires au bonheur ; s'ils n'y font pas contraires lorfqu'on fe les procure aux dépens du bonheur des autres; fi les vertus fociales , même obfcures & ignorées du public ne font pas le feul moyen d'être heureux : or ces hommes n'ont jamais eu le moindre doute fur tous ces objets. C'eft chez eux un principe fondamental , une vérité première , que le plus grand des biens , & le feul moyen d'être heureux , c'eft d'acquérir des richefles, du crédit, & de vivre...