De la manière d'enseigner et d'étudier les belles lettres: par rapport à l'esprit et au coeur, Volume 4Hénée, 1805 |
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... mains , mais ne s'en éloignant pas non plus tellement , qu'il pût lui échapper . I tenait exactement ses soldats dans son camp , ne les laissant jamais sortir que pour les fourrages , où il ne les envoyait qu'avec de fortes escortes ...
... mains , mais ne s'en éloignant pas non plus tellement , qu'il pût lui échapper . I tenait exactement ses soldats dans son camp , ne les laissant jamais sortir que pour les fourrages , où il ne les envoyait qu'avec de fortes escortes ...
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... mains en Espagne , qui jusque - là avaient eu un heureux succès . On ne peut dire si cette mort causa un plus grand deuil à Rome , qu'en Espagne ; car enfin la défaite des deux armées , la perte presque assurée d'une pro- vince si ...
... mains en Espagne , qui jusque - là avaient eu un heureux succès . On ne peut dire si cette mort causa un plus grand deuil à Rome , qu'en Espagne ; car enfin la défaite des deux armées , la perte presque assurée d'une pro- vince si ...
Page 26
... mains du peu- ple romain , romain , qui aimait mieux gagner les cœurs par des bienfaits , que de les assujétir par la crainte , et s'atta- cher les peuples étrangers par la qua- lité honorable d'amis et d'alliés , que de les réduire à ...
... mains du peu- ple romain , romain , qui aimait mieux gagner les cœurs par des bienfaits , que de les assujétir par la crainte , et s'atta- cher les peuples étrangers par la qua- lité honorable d'amis et d'alliés , que de les réduire à ...
Page 31
... nom , si estimé partout ail- leurs , était détesté chez les Ro- mains ; que pour lui , il se contentait d'avoir les inclinations royales ; que s'ils les regardaient comme ce qu'il Liv . lib . 28 . n . 4 . DES É TU DE S. 31.
... nom , si estimé partout ail- leurs , était détesté chez les Ro- mains ; que pour lui , il se contentait d'avoir les inclinations royales ; que s'ils les regardaient comme ce qu'il Liv . lib . 28 . n . 4 . DES É TU DE S. 31.
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... mains vers le ciel , il pria les dieux de favoriser son entreprise : le bruit de son débarquement jeta l'alarme sur toute la côte , et dans Carthage même . Scipion , après avoir ravagé tout le plat pays , se rendit maître d'une ville d ...
... mains vers le ciel , il pria les dieux de favoriser son entreprise : le bruit de son débarquement jeta l'alarme sur toute la côte , et dans Carthage même . Scipion , après avoir ravagé tout le plat pays , se rendit maître d'une ville d ...
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Expressions et termes fréquents
Annibal avaient bataille de Cannes caractère Carthage Carthaginois centena millia choses Cicéron citoyens collége conduite consul d'Annibal Démosthène devoir Dieu dieux différentes discipline discours doit doivent donner écoliers enfans enim ennemis Epist esprit études Fabius Fable général gloire goût gouvernement grandeur Grèce guerre hæc Homère hommes ibid j'ai jamais Jésus-Christ jeunes gens jugement l'éducation l'esprit l'étude l'histoire laisser Macédoine mains maître manière ment mérite mille millions neque parens parler penser père Persée peuple romain philosophie piété Plutarque Polybe premier presque prince Principal principes public qu'un quæ quàm Quintil Quintilien quòd raison rapport regarde règles religion rendre république république romaine rien Rollin Rome sage sagesse saint Sallust science Scipion seconde guerre punique sénat Senec Sénèque sentimens sentir serait sesterces seul soin sorte souvent Sparte succès suiv surtout Sylla Syphax tion Tite-Live troupes usage vérité vertu victoire
Fréquemment cités
Page 343 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 571 - C'est une représentation si naturelle et si délicate des passions , qu'elle les émeut et les fait naître dans notre cœur, et surtout celle de l'amour : principalement lorsqu'on le représente fort chaste et fort honnête.
Page 344 - ... dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours; il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là-dedans un abîme nouveau. Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature, dans l'enceinte de ce raccourci d'atome.
Page 345 - ... d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible, dans cette terre des animaux, et enfin des cirons dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné, et trouvant encore dans les autres la même chose sans fin et sans repos, qu'il se perde dans ces merveilles aussi étonnantes dans leur petitesse que les autres par leur étendue...
Page 345 - Qui se considérera de la sorte s'effrayera de soi-même, et se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée, entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles...
Page 343 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est ; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, J'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix.
Page 342 - La première chose qui s'offre à l'homme quand il se regarde, c'est son corps, c'est-à-dire une certaine portion de matière qui lui est propre. Mais , pour comprendre ce qu'elle est, il faut qu'il la compare avec tout ce qui est au-dessus de lui et tout ce qui est au-dessous, afin de reconnaître ses justes bornes. Qu'il ne s'arrête donc pas à regarder simplement les objets qui l'environnent ; qu'il contemple la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il considère cette...
Page 311 - Les hommes ne sont pas nés pour employer leur temps à mesurer des lignes, à examiner le rapport des angles, à considérer les divers mouvements de la matière. Leur esprit est trop grand, leur vie trop courte, leur temps trop précieux, pour l'occuper à de si petits objets. Mais ils sont obligés d'être justes, équitables, judicieux dans tous leurs discours, dans toutes leurs actions, et dans toutes les affaires qu'ils manient ; et c'est à quoi ils doivent particulièrement s'exercer et se...
Page 310 - L'ON FAIT VOIR LE DESSEIN DE CETTE NOUVELLE LOGIQUE. Il n'ya rien de plus estimable que le bon sens et la justesse de l'esprit dans le discernement du vrai et du faux.
Page 346 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini , un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.