Oeuvres de J.B. Poquelin de Molière, Volumes 3 à 4 |
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Page 15
Je ne suis pas si délicate , Dieu merci ; et je trouve pour moi que cette comédie
seroit plutôt capable de guérir les gens que de les rendre malades . CLIMEN E .
Ah ! mon dieu ! que dites - vous là ? Cette proposition peut - elle être avancée
par ...
Je ne suis pas si délicate , Dieu merci ; et je trouve pour moi que cette comédie
seroit plutôt capable de guérir les gens que de les rendre malades . CLIMEN E .
Ah ! mon dieu ! que dites - vous là ? Cette proposition peut - elle être avancée
par ...
Page 20
Ah ! mon dieu ! obscénité . Je ne sais ce que ce mot veut dire ; mais je le trouve
le plus joli du monde . CLIMEN E . Enfin vous voyez comme votre sang prend
mon parti , URANIE . Hé ! mon dieu ! c ' est une causeuse qui ne dit pas ce qu '
elle ...
Ah ! mon dieu ! obscénité . Je ne sais ce que ce mot veut dire ; mais je le trouve
le plus joli du monde . CLIMEN E . Enfin vous voyez comme votre sang prend
mon parti , URANIE . Hé ! mon dieu ! c ' est une causeuse qui ne dit pas ce qu '
elle ...
Page 27
Quand Dieu ne vous a pas donné la connoissance d ' une chose , n ' apprêtez
point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu ' en ne disant mot on
croira peut - être que vous êtes d ' habiles gens . LE MARQUIS . Parblen ...
Quand Dieu ne vous a pas donné la connoissance d ' une chose , n ' apprêtez
point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu ' en ne disant mot on
croira peut - être que vous êtes d ' habiles gens . LE MARQUIS . Parblen ...
Page 66
Mon dieu ! il n ' y en a point qu ' on ne pût attraper par quelque endroit , si je les
avois bien étudiés . Mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher :
songeons à nous , de grace , et ne nous amusons pas davantage à discourir .
Mon dieu ! il n ' y en a point qu ' on ne pût attraper par quelque endroit , si je les
avois bien étudiés . Mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher :
songeons à nous , de grace , et ne nous amusons pas davantage à discourir .
Page 79
MADEMOISELLE MOLIER E . « Mon dieu ! madame , que je vous trouve le teint «
d ' une blancheur éblouissante , et les levrez d ' une « couleur de feu surprenante
! » MADEMOIS ELLE D ' U PAR C . « Ah ! que dites - vous là , madame ? ne ...
MADEMOISELLE MOLIER E . « Mon dieu ! madame , que je vous trouve le teint «
d ' une blancheur éblouissante , et les levrez d ' une « couleur de feu surprenante
! » MADEMOIS ELLE D ' U PAR C . « Ah ! que dites - vous là , madame ? ne ...
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Expressions et termes fréquents
ACTE ADRASTE affaire aime ALCESTE Allons amour ARELLE assez Assurément avez beau belle CÉLIMENE chante CHARLOTTE charmes chose ciel CLITANDRE coeur comédie coup cour croire crois d'être demande dieu dire doit DON JUAN DON PEDRE DORANTE doute enfin ensemble êtes fais femme ferai fille fort garde gens GÉRONTE grace HALI homme ISIDORE j'ai jour l'amour l'autre laisse LICARSIS LISETTE LUCAS LUCINDE LYSID m'en madame MADEMOISELLE main malade mari MARQUIS MARTINE médecin messieurs mettre mieux MOLIERE monde monsieur MORON MYRTIL n'ai n'en ORONTE PANCRACE parler paroles passe peine pensée pere personne petit petite PHILINTE PHILIS piece plaisir plaît porte prend prince PRINCESSE puisse qu'à qu'un raison regarde rien s'il sais savez SCENE seigneur semble sens sentiments sera seul SGAN SGANAR SGANARELLE soins sort souffrir traits trouve URANIE vais VALERE venir veut veux viens vient voici voilà vois voit voulez voyez vrai yeux
Fréquemment cités
Page 37 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 87 - La courtoisie doit avoir des bornes, et il ya des choses qui ne font rire, ni les spectateurs, ni celui dont on parle. Je leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix, et ma façon de réciter, pour en faire, et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage.
Page 37 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins et dire des injures aux dieux , que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 58 - A force de sagesse on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété.
Page 62 - Non, l'amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui treuve, Et je suis, quelque ardeur qu'elle m'ait pu donner, Le premier à les voir, comme à les condamner. Mais, avec tout cela, quoi que je puisse faire...
Page 9 - On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir, dans la lecture, tout le jeu du théâtre.
Page 41 - Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir.
Page 213 - Enfin, il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne; et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur...
Page 55 - Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode; Et je ne hais rien tant que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d'embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.
Page 68 - Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations , Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme , Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme , Pour prendre , de la main d'un avide imprimeur, Celui de ridicule et misérable auteur.