Oeuvres de J.B. Poquelin de Molière, Volumes 3 à 4 |
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Page 122
Ma fille , tu as tort de prendre de telles alarmes ; et je me plains de toi , qui peux
mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais pere pour vouloir faire violence
à tes sentiments et ine servir tyranniquement de la puissance que le ciel me ...
Ma fille , tu as tort de prendre de telles alarmes ; et je me plains de toi , qui peux
mettre dans ta pensée que je sois assez mauvais pere pour vouloir faire violence
à tes sentiments et ine servir tyranniquement de la puissance que le ciel me ...
Page 179
PANCRACE dit en même temps , sans écouter Sganarelle : ' La parole a été
donnée à l ' homme pour expliquer ses pensées ; et tout ainsi que les pensées
sont les portraits des choses , de même bus paroles sont - elles les portraits de
nos ...
PANCRACE dit en même temps , sans écouter Sganarelle : ' La parole a été
donnée à l ' homme pour expliquer ses pensées ; et tout ainsi que les pensées
sont les portraits des choses , de même bus paroles sont - elles les portraits de
nos ...
Page 211
Mais encore , quelle est ta pensée là - dessus ? Que t ' imagines - tu de oette
affaire ? SGANAR ELLE . Moi ? je crois , sans vous faire tort , que vous avez
quelque nouvel amour en tête . DON JUAN . Ta le crois ? Oui . DON JUAN . Ma
foi , tu ...
Mais encore , quelle est ta pensée là - dessus ? Que t ' imagines - tu de oette
affaire ? SGANAR ELLE . Moi ? je crois , sans vous faire tort , que vous avez
quelque nouvel amour en tête . DON JUAN . Ta le crois ? Oui . DON JUAN . Ma
foi , tu ...
Page 253
O l ' étrange foiblesse , et l ' aveuglement effroyable , de hasarder ainsi les
intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d ' une obligation chimérique !
DON CARLO S . Non , mon frere , ne vous mettez pas en peine . Si je fais une
faute , je ...
O l ' étrange foiblesse , et l ' aveuglement effroyable , de hasarder ainsi les
intérêts de son honneur pour la ridicule pensée d ' une obligation chimérique !
DON CARLO S . Non , mon frere , ne vous mettez pas en peine . Si je fais une
faute , je ...
Page 41
qui je doive la pensée de cet heureux stratagème qui me fait jouir de votre
présence ? LUCINDE . Si vous ne m ' en devez pas la pensée , vous m ' êtes
redevable au moins d ' en avoir approuvé la propo . sition avec beaucoup de joie
.
qui je doive la pensée de cet heureux stratagème qui me fait jouir de votre
présence ? LUCINDE . Si vous ne m ' en devez pas la pensée , vous m ' êtes
redevable au moins d ' en avoir approuvé la propo . sition avec beaucoup de joie
.
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Expressions et termes fréquents
ACTE ADRASTE affaire aime ALCESTE Allons amour assez Assurément avez beau belle CÉLIMENE chante CHARLOTTE charmes chose ciel CLITANDRE coeur comédie coup cour croire crois d'être demande dieu DIMANCHE dire doit DON JUAN DON PEDRE DORANTE doute enfin ensemble Est-ce êtes fais femme ferai fille fort garde gens GÉRONTE grace HALI homme ISIDORE j'ai jour l'amour l'autre laisse LICARSIS LISETTE LUCAS LUCINDE LYSIDAS m'en madame MADEMOISELLE main malade mari MARQUIS MARTINE médecin messieurs mettre mieux MOLIERE monde monsieur montrer MORON MYRTIL n'ai n'en ORONTE PANCRACE parler paroles passe peine pensée pere personne petit petite PHILINTE PHILIS piece plaisir plaît porte prend prince PRINCESSE puisse qu'à qu'un raison regarde rien s'il sais savez SCENE seigneur semble sens sentiments sera seul SGANAR SGANARELLE soins sort souffrir traits trouve URANIE vais VALERE venir veut veux viens vient voici voilà vois voit voulez voyez vrai yeux
Fréquemment cités
Page 37 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 87 - La courtoisie doit avoir des bornes, et il ya des choses qui ne font rire, ni les spectateurs, ni celui dont on parle. Je leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix, et ma façon de réciter, pour en faire, et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage.
Page 37 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins et dire des injures aux dieux , que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 58 - A force de sagesse on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété.
Page 62 - Non, l'amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui treuve, Et je suis, quelque ardeur qu'elle m'ait pu donner, Le premier à les voir, comme à les condamner. Mais, avec tout cela, quoi que je puisse faire...
Page 9 - On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir, dans la lecture, tout le jeu du théâtre.
Page 41 - Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir.
Page 213 - Enfin, il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne; et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur...
Page 55 - Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode; Et je ne hais rien tant que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d'embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.
Page 68 - Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations , Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme , Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme , Pour prendre , de la main d'un avide imprimeur, Celui de ridicule et misérable auteur.