Des beautés poétiques de toutes les langues: consideérées sous le rapport de l'accent, et du rhythme : ouvrage qui a été couronné par la seconde classe de l'Institut de France, dans la Séance publique de 6 avril 1815

Couverture
de l'imprimerie de Firmin Didot, imprimeur du roi et de l'Institut , rue Jacob, N° 24, 1816 - 268 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 215 - ... autrefois servi à leur musique, et dont plusieurs font maintenant le même usage que nos points et nos virgules. Mais l'accent qu'ils appellent naturel et de grammaire, est toujours sur la pénultième, ou sur la dernière syllabe des mots. Ceux qui sont sur les précédentes, sont appelés...
Page 3 - Supposé que le défaut de fixité de la prosodie française soit une des raisons principales , est-ce un obstacle invincible ? et comment peut-on...
Page 3 - PROGRAMME. sont les difficultés réelles qui s'opposent à l'introduction du rhythme des Grecs et des Latins dans la poésie française...
Page 32 - On ne doit pas la confondre avec l'accent, car l'accent marque l'élévation ou l'abaissement de la voix, dans la prononciation d'une syllabe; au lieu que la quantité marque le plus ou moins de temps qui s'emploie à la prononcer...
Page 136 - ... et quidem rhythmus per se sine metro esse potest, metrum vero sine rhythmo esse non potest, quod liquidius ita definitur: metrum est ratio cum modulatione, rhythmus modulatio sine ratione. plerumque tamen casu quodam invenies etiam rationem in rhythmo, non artifici moderatione servata, sed sono et ipsa modulatione ducente, quem vulgares poetae necesse est rustice, docti faciant docte.
Page 31 - Une autre règle que Nicod, contemporain de Bèze, suivit dans son dictionnaire, c'est de n'admettre que l'accent aigu, et de le placer toujours sur la dernière syllabe masculine de chaque mot, sans égard à la longueur ou à la brièveté de cette syllabe. Je sais que l'autorité de Nicod, qui...
Page 36 - Aut ignoratae premit artis crimine turpi. Non quivis videt immodulata poemata judex, Et data Romanis venia est indigna poe'tis. Idcircone vager...
Page 16 - ... l'on fasse toujours résulter de leur succession des effets agréables par la durée et la quantité. Cette dernière espèce de rhythme est la seule dont j'ai à parler ici. Le rhythme : appliqué à la voix peut encore s'entendre de la parole ou du chant. Dans le premier sens , c'est du rhythme que naissent le nombre et l'harmonie dans l'éloquence , la mesure et la cadence dans la poésie : dans le second, le rhythme s'applique proprement à la valeur des notes, et s'appelle aujourd'hui mesure.
Page 183 - Nomen iambeis, cum senos redderet ictus Primus ad extremum similis sibi. Non ita pridem, Tardior ut paulo graviorque veniret ad aures, Spondeos stabiles in jura paterna recepit Commodus et patiens, non ut de sede secunda Cederet aut quarta socialiter.
Page 226 - Ils y courent en foule; et jaloux l'un de l'autre. Désertent leur pays pour inonder le nôtre. Moi seul je leur résiste. Ou lassés, ou soumis, Ma funeste amitié pèse à tous mes amis : Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête. Le grand nom de Pompée assure sa conquête : C'est l'effroi de l'Asie; et loin de l'y chercher, C'est à Rome, mes fils, que je prétends marcher.

Informations bibliographiques