La réforme sociale en France déduite de l'observation comparée des peuples Européens, Volume 1

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A. Mame et Fils, 1874
 

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Fréquemment cités

Page 270 - Code civil chez vous, il consolide votre puissance, puisque, par lui, tout ce qui n'est pas fidéicommis tombe, et qu'il ne reste plus de grandes maisons que celles que vous érigez en fiefs. C'est ce qui m'a fait prêcher un Code civil et m'a porté à l'établir.
Page 106 - Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 15 - Le principe fondamental de toute morale, sur lequel j'ai raisonné dans tous mes écrits , et que j'ai développé dans ce dernier avec toute la clarté dont j'étais capable , est que l'homme est un être naturellement bon, aimant la justice et l'ordre; qu'il n'ya point de perversité originelle dans le cœur humain , et que les premiers mouvements de la nature sont toujours droits.
Page 40 - Insensiblement je quittai les livres modernes pour les vieux livres, les histoires pour les chroniques , et je crus entrevoir la vérité étouffée sous les formules de convention et le style pompeux de nos écrivains. Je tâchai d'effacer de mon esprit tout ce qu'ils m'avaient enseigné, et j'entrai, pour ainsi dire, en rébellion contre mes maîtres. Plus le renom et le crédit d'un auteur étaient grands...
Page 129 - La plus ancienne de toutes les sociétés, et la seule naturelle, est celle de la famille ; encore les enfants ne restent-ils liés au père qu'aussi long-temps qu'ils ont besoin de lui pour se conserver. Sitôt que ce besoin cesse, le lien naturel se dissout.
Page 45 - A part quelques faits isolés , nous avons vainement cherché dans la Normandie les traces de cet antagonisme, qui, suivant des auteurs modernes, régnait entre les différentes classes de la société du moyen âge. Les rapports des seigneurs avec leurs hommes n'y sont point entachés de ce caractère de violence et d'arbitraire avec lequel on se plaît trop souvent à les décrire. De bonne heure, les paysans sont rendus à la liberté; dès le...
Page 298 - La loi naturelle ordonne aux pères de nourrir leurs enfants , mais elle n'oblige pas de les faire héritiers. Le partage des biens, les lois sur ce partage, les successions après la mort de celui qui a eu ce partage ; tout cela ne peut avoir été réglé que par la société , et par conséquent par des lois politiques ou civiles.
Page 325 - Là où le père est législateur dans sa famille, la société se trouve • déchargée d'une partie de cette sollicitude. Qu'on ne dise pas que » c'est là un droit aristocratique. Il est tellement fondé sur la raison, • que c'est dans les classes inférieures que le pouvoir du père est le • plus nécessaire.
Page 420 - Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Page 129 - ... la famille : encore les enfants ne restent-ils liés au père qu'aussi longtemps qu'ils ont besoin de lui pour se conserver. Sitôt que ce besoin cesse, le lien naturel se dissout. Les enfants, exempts de l'obéissance qu'ils devaient au père ; le père, exempt des soins qu'il devait aux enfants, rentrent tous également dans l'indépendance.

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