Oeuvres de Molière: Avec un commentaire historique et littéraire; précédées du tableau des moeurs du dix-septième siècle, et de la vie de Molière, Volume 6Aillaud, 1829 |
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Page 11
... n'en puis plus souffrir les rigueurs sans égales ; Et c'est trop de surcroît à ma vive douleur , Que le plaisir de mes rivales . Mon fils , si j'eus jamais sur toi quelque crédit , Et si jamais je te fus chère , Si tu portes un cœur à ...
... n'en puis plus souffrir les rigueurs sans égales ; Et c'est trop de surcroît à ma vive douleur , Que le plaisir de mes rivales . Mon fils , si j'eus jamais sur toi quelque crédit , Et si jamais je te fus chère , Si tu portes un cœur à ...
Page 13
... Ma sœur , soumet tout l'univers Aux attraits de notre cadette , Et , de tant de princes divers Qu'en ces lieux la fortune jette , N'en présente aucun à nos fers ? Quoi ! voir de toutes parts , pour lui rendre PSYCHE .
... Ma sœur , soumet tout l'univers Aux attraits de notre cadette , Et , de tant de princes divers Qu'en ces lieux la fortune jette , N'en présente aucun à nos fers ? Quoi ! voir de toutes parts , pour lui rendre PSYCHE .
Page 15
... n'en disconviens pas : Mais lui cède - t - on fort pour quelque peu d'aînesse , Et se voit - on sans appas ? Est - on d'une figure à faire qu'on se raille ? N'a - t - on point quelques traits et quelques agréments , Quelque teint ...
... n'en disconviens pas : Mais lui cède - t - on fort pour quelque peu d'aînesse , Et se voit - on sans appas ? Est - on d'une figure à faire qu'on se raille ? N'a - t - on point quelques traits et quelques agréments , Quelque teint ...
Page 27
... n'en disposer pas . AGÉNOR . Aux princesses , madame , on feroit trop d'outrage ; Et c'est pour leurs attraits un indigne partage Que les restes d'une autre ardeur . Il faut d'un premier feu la pureté fidèle Pour aspirer à cet honneur ...
... n'en disposer pas . AGÉNOR . Aux princesses , madame , on feroit trop d'outrage ; Et c'est pour leurs attraits un indigne partage Que les restes d'une autre ardeur . Il faut d'un premier feu la pureté fidèle Pour aspirer à cet honneur ...
Page 30
... n'en suis pas trop affligée . AGLAURE . Moi , je sens quelque chose au mien Qui ressemble assez à la joie . Allons , le destin nous envoie Un mal mon cœur , que nous pouvons regarder comme un bien . FIN DU PREMIER ACTE . PREMIER ...
... n'en suis pas trop affligée . AGLAURE . Moi , je sens quelque chose au mien Qui ressemble assez à la joie . Allons , le destin nous envoie Un mal mon cœur , que nous pouvons regarder comme un bien . FIN DU PREMIER ACTE . PREMIER ...
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Oeuvres de Molière: avec un commentaire historique et littéraire ..., Volume 6 Molière Affichage du livre entier - 1821 |
Expressions et termes fréquents
Adieu AGÉNOR AGLAURE aime Allons amant âme amour ANDRÉE ANGÉLIQUE appas ARGAN ARISTE ARMANDE assez auroit avez avoit beauté beaux BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE bergers chanter charmes CHOEUR chose CHRYSALE ciel CLÉANTE CLÉOMÈNE CLIMÈNE CLITANDRE cœur comédie COMTESSE D'ESCARBAGNAS connoissez connoître courroux CRIQUET CYDIPPE dansants Dieu dieux dire docte donner DORILAS douceur doux drelin ÉGIALE ÉGIPANS ENTRÉE DE BALLET esprit Est-ce êtes étoit FEMMES SAVANTES fille flamme foiblesse frère gloire HARPIN HENRIETTE HOMME affligé impertinent INTERMÈDE j'ai j'en JEANNOT JULIE L'AMOUR laisse LOUISON m'en madame MALADE IMAGINAIRE mariage MARTINE médecin Molière monde monsieur Bobinet monsieur Purgon monsieur Tibaudier monsieur Trissotin parler père personne PHILAMINTE plaisir plaisirs POLICHINELLE prendre PSYCHÉ qu'à QUATRE ARCHERS raison rien s'il vous plaît sais SCÈNE VII seroit sœur soins sorte souffrir soupirs tendresse THOMAS DIAFOIRUS TIRCIS TOINETTE VADIUS Vénus veut veux VICOMTE VIOLONS vœux voilà vois voulez-vous vouloir yeux Zéphire
Fréquemment cités
Page 116 - Quand sur une personne on prétend se régler, C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler; Et ce n'est point du tout la prendre pour modèle, Ma sœur, que de tousser et de cracher comme elle.
Page 60 - Je le suis , ma Psyché , de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez * Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche; Et, sitôt que vous soupirez , Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 148 - Qui de ce mauvais air n'était point infectée, Et voilà qu'on la chasse avec un grand fracas A cause qu'elle manque à parler Vaugelas. Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse (Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse;) Je n'aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce Monsieur Trissotin.
Page 54 - De la compassion les chagrins innocents M'en ont fait sentir la puissance : Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est ; mais je sais qu'il me charme , Que je n'en conçois point d'alarme.
Page 172 - Quoi! monsieur sait du grec? Ah! permettez de grâce Que, pour l'amour du grec, monsieur, on vous embrasse.
Page 381 - Rien. Il ne faut que demeurer en repos. La nature d'elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. C'est notre inquiétude , c'est notre impatience qui gâte tout; et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies.
Page 446 - On le peut faire en trente, on le peut faire en cent. Mais la fresque est pressante, et veut, sans complaisance, Qu'un peintre s'accommode à son impatience, La traite à sa manière, et, d'un travail soudain, Saisisse le moment qu'elle donne à sa main. La sévère rigueur de ce moment qui passe Aux erreurs d'un pinceau ne fait aucune grace ; Avec elle il n'est point de retour à tenter , Et tout, au premier coup, se doit exécuter.
Page 146 - C'est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas; Et, hors...
Page 191 - J'ai cru jusques ici que c'étoit l'ignorance Qui faisait les grands sots, et non pas la science. CLITANDRE. Vous avez cru fort mal, et je vous suis garant Qu'un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant, TRISSOTIN.
Page 379 - Si fait, mon frère : ils savent la plupart de fort belles humanités, ' savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, les définir et les diviser; mais pour ce qui est de les guérir, c'est ce qu'ils ne savent point du tout.