pag. 201. 201. ponente gratiâ, fuerat Epifcopus ordinatus. Dans un Miffel à l'ufage de Toul, de l'an pourroit dire que faint Eucaire auroit eu l'or- dé L'Auteur de la Préface du fytéme de Mr. On tient communément que faint EuHiftoire de caire fouffrit le martyre à la jonction de la Lorr. t. 1. Mofelle, & de la Meurthe, près de Froüart, où l'on voit un Hermitage; aux deux côtés de la porte de la Chapelle, on lit deux infcriptions, l'une latine, & l'autre françoife. la latine dit que le pere de faint Eucaire étoit Baccius, & fa mere Lientrude, tous deux de la race du Roi de Châlons. 4 Qu'ils eurent pour enfans, faint Eucaire, faint Eliphe, fainte Libaire, fainte Sufanfainte Mennes, faint Ode & fainte Ger ne, trude. L'infcription françoife ne parle que de S. Mais à Liverdun, où fut transforé le corps gnes équivoques de certitude. C'est ainsi qu'il Benoit critique dè de N. D. Mr. l'Abbe Hugo s'étend après cela à Pour fortifier ces conjectures, on peut Au refte les exemples de ces fortes de fuppreffions de titres Epifcopaux, & de ces Evêchés qui n'ont point eu de fuite d'Evêques, font frequens dans l'Eglife. On en voit un nombre dans l'Orient, dans l'Occident & dans l'Afrique les incurfions des Barbares, les ruines des Villes ont causé ces changemens. Nous avons dans le Diocèle de Metz une Ville ou gros Bourg nommé Metlis ou Metleshem, près l'Abbaye d'Hornbac, où deux Evêques, favoir, S. Landri qui vivoit vers l'an 660. & S. Firmin, qui cft mort après l'an 750. ont exercé les fonctions Epifcopales, mais n'ont point eu de fuccefleurs. Le P. Thomaflin rapporte plufieurs exemples de pareils Evêchés, dont on n'a pas cu de fucceffions d'Evêques. Ainfi la chofe n'embarafferoit point fi l'on avoit démontré l'exiftence de l'Epifcopat de faint Eucaire à Gran. Mais tandis que la chofe ne fera pas prouvée à n'en pouvoir douter, la difficulté demeurera en fon entier, nonobftant les exemples de translations ou de fuppreffions de titres Epifcopaux, qu'on pourra produire. Vermand, capitale d'un peuple, étoit au trefois le fiége d'un Evêque, qui après la ruine de cette Ville, tranfporta fon fiége à Noyon. Augufta Rauracorum, Ville autrefois confidérable, aujourd'hui petit Village aux environs de Basle. Le fiége d'Augufta Rauracorum a été transferé à Basle. Gabalum, en françois Javoux, dont le fiege a été transferé à Mende. Le fiege Episcopal d'Anis a été transferé au Puy, & celui de Melguvil à Montpellier. Sazime n'a point eu d'autre Evêque que S. Gregoire de Nazianze. Voilà à peu près ce que ces deux Ecrivains ont dit pour appuyer leurs conjectures. La difficulté fe réduit à trois Chefs; favoir: 1°. Si les monumens qu'on cite pour l'Epifcopat de S. Eucaire à Gran, font de nature à faire preuve en cette matiere. 2o. Si la Ville de Gran a paflé pour Cité dans les trois ou quatre premiers fiécles; & fi elle étoit plus propre à foutenir la dignité de Ville Epifcopale, que la Ville de Toul. 3°. Si Toul anciennement n'étoit qu'un château, & fi fon nom qui fe trouve dans le Geographe Ptolomée y a été ajoûté. Quant à la premiere difficulté, on peut avancer que les raisons qu'on a rapportées pour prouver l'Epifcopat de faint Eucaire à Gran, ne font ni folides, ni fondées fur l'antiquité ; les piéces qu'on a citécs font modernes, & ne paffent pas deux cens ou deux cens cinquante ans, mettons fi l'on veut 300. ans. Ce font des traditions popu laires, des infcriptions, des légendes nouvelles, des Proles, des Oraifons d'Eglifes particulieres de très peu d'autorité en ce genre. Les Légendes de faint Eucaire ne s'accordent pas entr'elles ; les unes difent qu'il étoit Evêque, fans marquer le lieu de fon Evêchés d'autres qu'il étoit Evêque de Toul, d'autres qu'il l'étoit de Gran, d'autres qu'il gouvernoit les Ecoles de la Ville de Toul, les uns le font originaire de Gran, les autres de Châlons en Champagne les uns lui donnent trois fœurs, d'autres lui en donnent cinq; ces variétés font d'ordinaire, les marques d'incertitude & de faufleté. On dit qu'il étoit Evêque de Gran, que fon frere faint Eliphe, & fa four fainte Libaire y furent martirifes, leur culte y eft célébre, & faint Eucaire a été martirisé auprès de Pompey & de Froüart, & fon corps fut porté à Liverdun & non à Gran, où on ne fait point mémoire de fon culte, autre sujet de doute fur fon Epifcopat. La Ville de Gran eft abfolument inconnuë aux anciens Geographes, le plus ancien titre qu'on cite, où il en foit fait mention, eft de l'an 886. fous Charles le Chauve, & le nom de Granis villa, ne décide point qu'il parle de la Ville de Gran; je ne veux pas toutefois contester toutefois contefter que ce n'ait été autrefois un très grand lieu, les monumens qui y subfiftent, & tous ceux qu'on y découvre tous les jours, font des preuves de fon anciennè grandeur. Je ne nierai pas non plus qu'elle n'ait été comprise dans le pays des Leuquois, & non dans celui de Langres ou des Lingoniens qui en eft proche. Enfin je n'aurai pas de peine à accorder que Gran ne puisse être du nombre de ces villes, où l'on aura vû quelque Evêque exercer en certain tems les fonctions Epifcopales, & qui n'auront point eu de fuite; & dont les titres Epifcopaux auront été éteints prefqu'auffitôt qu'ils ont commencé; on en a plus d'un exemple dans l'antiquité ; mais tout cela ne prouvè pas la réalité de l'Epifcopat de faint Eucaire, mais feulement la poflibilité qui ne peut jamais former de preuve, la conféquence eft bonne de l'être au pouvoir être ; mais non du pouvoir être à l'être. Or l'Epifcopat de faint Eucaire ni à Gran, ni ailleurs n'a jamais été prouvé d'une maniere décisive & convaincante. L'antiquité de la Ville de Toul, la qualification de Cité, fon fiége Episcopal, fon nom connu dans les anciens Geographes font chofes certaines & indubitables, il n'eft pas croyable que le P. Benoît Picard ait pû avouer, comme le veut l'Auteur de la Préface dont nous avons parlé, que la ville de Toui n'a été connue sous ce nom, dans la pro que vince de Lorraine, que fur la fin du neuvième fiécle, ou dans le commencement du dixieme. Les archives de toutes les Eglifes, & même celles de Toul que le P. Benoit a eues à fa dévotion, en reculent l'époque à l'onziéme fiècle, fi l'on en croit cet Auteur. Le R. P. Benoît tient bien un autre langage dans fon histoire de Toul imprimée en 1707. Il y montre Ptolomée a nommé les Cités de Toul, & de Nafium, dans le pays des Leuquois, que la Notice de l'Empire composée fous l'Empereur Honorius, nomme civitas Lencorum Tullo. Que fous Dagobert premier, & fous les Rois de la premiere race, elle n'étoit pas connue fous un autre nom. Les tables de Peutinger, & l'itinéraire connu fous le nom de l'Empereur Antonin, marquent auffi expreflement Tullo. Un Auteur anonyme que l'on croit être M. Nicolas Clement garde de la Bibliotheque du Roi, & qui s'eft caché fous le nom de M. Antimond, compofa exprès une Differtation critique pour prouver que la Ville de Toul étoit la capitale & le fiege Epifcopal des Leuquois, & que Gran n'a pas été la capitale des mêmes Leuquois, ni le fiege Epifcopal de S. Eucaire, & que ce faint n'a pas ce faint n'a pas été Evêque des Leuquois, contre le fyflème chronologique des Evêques de Toul par M. l'Abbé de Riguet, &contre la Préface mife à la tête de ce livre par un Auteur anonyme. cé que le nom de Tullum a été mis après coup dans le texte de ce Geographe, M. Clement lui foutient que le nom de Tullam fe trouve dans tous les manufcrits grecs & latins, & dans toutes les anciennes éditions de Ptolomée. Il entre fur cela dans un détail, qui n'étoit poffible qu'à un garde de la Bibliothéque du Roi. Il eft conftant que les anciens & les premiers autheurs des Verfions de Ptolomée de grec en latin, les anciens manufcrits, & toutes les éditions de cet auteur font uniformes en cet endroit. Il en conclut qu'il y a bien plus de raison de dire que les favans conviennent que ce mot de Toul le trouve dans Ptolomée, que de dire qu'il y a été ajouté après coup. M. Clement donnè un article fort curieux touchant l'itinéraire que l'on cite fous le nom de l'Empereur Antonin; il fait voir que cet itinéraire est véritablement de l'Empereur Antonin; que c tte cofmographie eft compofee de trois pieces fort anciennes, la premiere eft la defeription de la terre, de Célar & d'Augufte, & on y diftingue l'ouvrage des trois geographes qui y furent employés. La feconde rapportée par Ethicus a pour titre ;alia totius orbis defcriptie, dont on ne connoit l'auteur; après cela vient l'itinéraire d'Antonin, qui eft beaucoup plus circonftancié que ces deux autres pieces. On voit par ce qui eft contenu dans cet itinéraire, qu'Ethicus y a ajouté, & l'a interpolé, par exemple il dit: Bifantium que eft Conftantinopolis ; Perfulis que eft Maximinianopolis. On fait que Conftantinople & Maximinianopolis font beaucoup plus récentes qu'Ethicus. pas Comme M. Clement étoit natif de Toul, auffi bien que le P. Benoît Picard, ils avoient intérêt tous deux à défendre l'honneur & l'antiquité de leur patrie; & M. Clement étant garde de la Bibliothèque du Roi, fe trouvoit à même de la foutenir mieux qu'un autre, ayant la commodité des livres, & M. Clement conclut que M. l'Abbé de fur-tout des manufcrits, pour prouver que le Riguet tout habile qu'il étoit, a eu le malnom de Tullum n'avoit pas été ajouté au heur commun à tous ceux de cette Provintexte de Ptolomée. Il fuit pied à pied fon ce qui veulent travailler, le défaut de liadversaire, & le réfute folidement. Il fait vres & de bibliotheques arrêtent leurs provoir que le fiftême de M. de Riguet n'eft fon- grès; & le peu de zele qu'on y a pour dé que fur des pieces nouvelles & de mau- les fciences leur fait négliger des recherches vais aloi, que la vie de faint Elophe compo- plus exactes. C'eft la plainte que cet Abbé sée par l'Abbé Rupert, eft rejettée par les lui-même faifoit autrefois à une personne plus habiles critiques; que cet auteur même qu'il honoroit de fa conversation. avouë que Toul étoit la Cité des Leuquois. Que Gran n'eft nommé Cité dans aucun bon auteur. Que toutes les notices donnent ce nom à la Ville de Toul, de même que GREVEN-MACHEREN. les Rois de France de la premiere race, & enfuite les Rois de Germanie, & les Empereurs, & une foule d'auteurs & d'hiftoriens anciens & modernes. Il ne difconvient pas qu'on n'ait vû des Evêchés fupprimés, & dont le titre a été transféré d'une Ville en une autre. Enfin venant à l'article de Ptolomée, où l'auteur de la Préface en question, a avan LA GRAND-VILLE, Voyez CONS LA GRAND-VILLE. GREVEN-MACHEREN, ou GREVE-MACRE, petite Ville au pays de Luxembourg, entre Sierk & Tréves, fur la rive gauche de la Mofelle, en une plaine agréable, à cinq lieuës de Luxembourg vers l'orient; elle est environnée d'un terroir fertile & de cotteaux plantés de vignes. Henri l'aveugle Comte de Luxembourg, Bertholec l'acquit de Hillin Archevêque de Tréves, & Sp. 92. depuis ce tems elle cft demeurée au pouvoir des Comtes de Luxembourg. Le même Comte Henri en voulant faire une place d'armes, pour lui fervir de barriere de ce côté là, la ceignit de murailles, & l'environna de fofsés, & dès-lors elle prit forme de Ville, & on l'appella Grevenmacheren, les limites du Duc, pour la diftinguer de Koenigs-macheren, la frontiere du Roi, autre Ville près Thionville, que Jean Roi de Bohême & Duc de Luxembourg fit auffi fortifier. Hift. de Luxemb. Le nombre des habitans de Greven-ma.5.p. 92. cheren s'étant confidérablement augmenté, le Comte de Luxembourg lui accorda des lettres d'affranchiflement, à peu près fur le pied de celles de Luxembourg. Qu'ils payefont annuellement la neuvieme gerbe de leurs champs, & le neuvième panier de leurs vendanges, avant qu'ils ayent tiré le fruit de leurs champs & de leurs vignes. Que chaque maifon payera tous les ans quatorze deniers, fept à la faint Remi, & fept à la fainte Valburge, & un chappon à Noël. Lorfque le Comte créera fon fils aîné Chevalier, ou qu'il mariera fa fille aînée, ils payeront à proportion comme ceux de Luxembourg. Ils marcheront à la guerre, comme les Bourgeois de Luxembourg, lorfqu'ils y feront commandés, &c. Hift. de Verdun, pag. 186. 187. & Preuves. XXVIII. & La Ville de Greven-macheren a fouffert à P. 512. te de l'Evêque de Metz, tituée fur l'Etang Menriffe, Le dixième Juillet 1373. Henri de Guer- Meurisse, Et en 1408. le trois de Janvier, le Seigneur de Guermanges, fait fes reprises de Raoul de Coucy Evêque de Metz. Le Seigneur de Guermanges a eu procès La Seigneurie de Guermanges eft poffe- H HABE N D. ABEND, (le Pays de) est ce- La Montagne où faint Romaric bâtit En 1355. le Duc Venceslas accorda la fameufe Abbaye de Remiremont, où l'on ceux de Greven-macheren une foire ou un voit aujourd'hui le Monaftere des Bénédicmarché, le jeudy de chaque femaine, en ré- tins du faint Mont, étoit proprement Hacompenfe des gros frais qu'ils avoient fup- bendum. Il eft dit dans la vie de faint Arnoû portés, pour la réparation des murailles de Evêque de Metz, qu'il mourut & fut enterleur Ville, & en 1384. il confirma leurs Prire in Habendo, au faint Mont, d'où il fut viléges, dont on a parlé plus haut. Il eft fait mention de Macheren, dans une Charte de Dagobert II. de l'an 675. In pago Moslenfe in Marcha Barenfe, Machera. Cette Terre appartenoit anciennement à l'Eglife collégiale de la Madeleine de Verdun, qui l'échangea en 1222. contre d'autres biens, avec l'Abbaye de faint Eucaire, ou faint Mathias de Tréves. Quelques tems après le domaine en fut transferé au Comte de Bar. Hiftoire de Le Duc Simon I. en 1136. remporta à Lorr.. 1. Macheren, une victoire contre Alberon Arpage 8. chevêque de Tréves. CX XXIII. enfuite transferé à Metz. Et dans la vie des Cet ancien Monaftere d'Habend, prit dans GUER MANGE S. Idem page mes nobles qui y résident. Quant au pays d'Habend, il s'étendoit fur la Montagne & fur les vallées qui environnent la Ville, & qui forment le Territoire de la Prevôté de Remiremont, des deux côtés de la Mofelle; ce pays eft compris dans celui du Chaumontois, qui étoit beaucoup Hiftoirede plus étendu que le pays d'Habend. Dans les Lorr. t. 2. anciennes reprifes que le Duc de Lorraine faifoit auprès de l'Empereur, il exprimoit le Comté de Rumelsberg, ou de Remiremont: nos Ducs étoient originairement Avoués & Comtes de Remiremont. page TCCCLXXXI. HABLAINVILLE, &Petonville. HABLAINVILLE, Village du Ban de la riviere, ayant cy-devant pour Annexes, Butíville, Rulonville & Vaxainville, & ayant de plus dans fa dépendance Pétonville, autrement Betonville. Le Ban de la rivière tire fon nom de la petite riviere de Vezouze, qui prend sa source dans les Montagnes de Vôges, & fe décharge dans la Meurthe au'deffous de Lunéville. La Paroiffe d'Hablainville comprenoit cydevant les Villages dont on vient de parler. Mais en 1727. le Seigneur Evêque de Toul a érigé en Cure Buriville, & y a uni Rulonville, & n'a laiffe à Hablainville, que Vaxainville, & le Hameau de Pétonville. Le Patron de l'Eglife d'Hablainville, eft faint Martin. L'Abbé de Senones en eft collateur. Le même Abbé & les Religieux de Senones y font décimateurs, chacun pour le tiers des groffes & menuës dixmes, & le Curé pour l'autre tiers. Il a auffi un buverot confidérable. Le Marguillier prend la dixme de la troifiéme charuë. Hablainville étoit à l'Abbaye de Senones dès l'an 1 1 52. & encore en 1169. comme il paroit par les confirmations des biens & Eglifes de ce Mo naftere. Pétonville ou Betonville, aujourd'hui petit Hameau dépendant d'Hablainville, étoit autrefois un lieu confidérable. Il y a même apparence que c'étoit le Chef-lieu du Ban de la riviere. Il en eft parlé dans le titre de Childeric II. en faveur de l'Abbaye de Senones, en 661. c'eft le feul Village dont le nom foit exprimé dans cet ancien titre, fous le nom de Petulum-villare. Il est encore rappellé dans les années 1152. 1164. l'Abbaye y pofledoit une Maifon-franche, dont on voit encore les ruines, & divers autres droits. Il y a à Betonville une Chapelle dédiée à S. Urbain, dont le revenu eft de cinq ou fix jours de Terre. Hablainville eft à une lieuë & demie de Badonviller, & à quatre & demie de Lunéville. Seigneur & Souverain, le Roi. Les Seigneurs d'Ogeviller, ont les deux tiers de la Seigneurie. Bailliage de Lunéville. HABUNDANGES. on HOBLINGEN. HABUNDANGES, ou Gabundange, ou Haboudanges, eft un ancien fond de l'EHift. de glife de Metz. Jacques de Lorraine Evêque Lorr. t. 1: de Metz, fils du Duc Ferri de Bitche, & pag. 72. qui a gouverné l'Eglife de Metz, depuis l'an premiere 1238. jufques 1260. acquit le Fiefd'Habou- édition. danges à fon Eglife, & le donna en Fiefren- Preuves. dable au Comte Th. dit Soibert; nous avons parlé du Comte Sigebert, ou Seiberg, ou Soibert d'Alface, dans le Tom. 1. de l'Hiftoire de Lorraine, deuxième édition pag. ccxxXIV. Preuves. Hiftoire de Sous l'Evêque Thierri de Bar, qui fut élu Lorr. t. 1. en l'an 1164. le Château d'Habundanges p 65. étoit une retraite de brigans, qui défoloient preuves, & les Terres de fon Evêché. Ce Prélat tira ce Meuriffe, Château des mains de ceux qui le poffehift. de doient & ravageoient fon doient & ravageoient fon pays. Il y bâtit une belle fale qui s'y voit encore à présent, dit Mr. Meurifle fuffragant de Metz, avec quantité de beaux corps de logis. Ce Château étant forti des mains des Evê. ques de Metz, par un engagement, Meffieurs de la Cathédrale de Metz, l'ont retiré pendant leur derniere adminiftration des biens de l'Evêché. La Chatellenic d'Habundanges, comprend Habundanges, Dedling; Obrec, Chanoy, Blange, Hampont, d'Alheim, Burtoncourt, Beneftrof, Baronville, Reching, Guer manges. Metz, P. 411. Meuriffe dit qu'on trouve dans la Chan- Meuriffe cellerie de Vic, une reprise de la Fortereffe P. 5276 de Guabondange, du vingt-fept Juillet 1 376. on ne dit pas le nom du Seigneur qui fait fes reprises. En 1374. Ademare de Montil, Evêque de Metz, hypotéque Habundange, Obreck, Hampont, &c. à Simon Comte de Salm, pour une fomme de trois mille livres de petits tournois, qu'il lui avoit promife. Archives de Lorraine. Layette, Salm. HACOURT. HACOURT, Village fur la Meufe, à trois quarts de lieuë au-deffus de Bourmont Bailliage de Bourmont; Diocèse de Toul, Office, Recette, Sénéchauffée dudit Bourmont; Cour Souveraine de Lorraine. L'Eglife a pour Patron, faint Martin. Collateur le Seigneur du lieu, à l'alternative avec le Roi de Pologne, comme Duc de Lorraine. Le Curé a le tiers de la groffe dixme, Mr. de Lisle un autre tiers, & le Chapitre do |