Œuvres de Molière, Volume 3H. Nicolle, 1812 |
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... parole , je prends la fuite . Soit . MORON . ( après avoir fait une scène de gestes . ) Ah ! Philis ! ... Hé ! ... SCÈNE II . MORON . ELLE S'enfuit , et je ne saurois l'attraper . Voilà ce que c'est : si je savois chanter , j'en ferois ...
... parole , je prends la fuite . Soit . MORON . ( après avoir fait une scène de gestes . ) Ah ! Philis ! ... Hé ! ... SCÈNE II . MORON . ELLE S'enfuit , et je ne saurois l'attraper . Voilà ce que c'est : si je savois chanter , j'en ferois ...
Page 86
... parole . GERONIMO . Oh ! mariez - vous donc ; je ne dis plus mot . SGANARELLE . Je quitterois le dessein que j'ai fait ! Vous semble - t - il , seigneur Géronimo , que je ne sois plus propre à songer å une femme ? Ne parlons point de l ...
... parole . GERONIMO . Oh ! mariez - vous donc ; je ne dis plus mot . SGANARELLE . Je quitterois le dessein que j'ai fait ! Vous semble - t - il , seigneur Géronimo , que je ne sois plus propre à songer å une femme ? Ne parlons point de l ...
Page 103
... parole a été donnée à l'homme pour expliquer ses pensées ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses , de même nos paroles sont - elles les portraits de nos pensées . ( Sganarelle impatienté ferme la bouche du docteur ...
... parole a été donnée à l'homme pour expliquer ses pensées ; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses , de même nos paroles sont - elles les portraits de nos pensées . ( Sganarelle impatienté ferme la bouche du docteur ...
Page 104
... parole enferme en soi son original , puisqu'elle n'est autre chose que la pensée expliquée par un signe extérieur ; d'où vient que ceux qui pensent bien sont aussi ceux qui parlent le mieux . Expliquez - moi donc votre pensée par la parole ...
... parole enferme en soi son original , puisqu'elle n'est autre chose que la pensée expliquée par un signe extérieur ; d'où vient que ceux qui pensent bien sont aussi ceux qui parlent le mieux . Expliquez - moi donc votre pensée par la parole ...
Page 112
... parole positive de ce chien d'homme - là , et l'on est aussi savant à la fin qu'au commencement ! Que dois - je faire dans l'incertitude des suites de mon mariage ? Jamais homme ne fut plus embar- rassé que je suis . Ah ! voici des ...
... parole positive de ce chien d'homme - là , et l'on est aussi savant à la fin qu'au commencement ! Que dois - je faire dans l'incertitude des suites de mon mariage ? Jamais homme ne fut plus embar- rassé que je suis . Ah ! voici des ...
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Expressions et termes fréquents
ACASTE ACTE affaire AGLANTE aime ALCANTOR ALCESTE ALCIDAS ALCINE allez Allons amant âme amour ARBATE ARISTOMÈNE ARSINOÉ auroit avez avoit BALLET beau beauté belle bian BOHÉMIENNE CARLOS CÉLIMÈNE chante CHARLOTTE charmes chose ciel CLITANDRE cœur comédie CYNTHIE debout DESFONANDRÈS dessein diable DIMANCHE dire dis-je don Juan DORIMÈNE doux ÉLIANTE ELVIRE entrées de ballet êtes étoient étoit EURYALE femme fille foiblesse gens GERONIMO GÉRONTE homme INTERMEDE IPHITAS j'ai j'aurois j'avois j'en JACQUELINE jamais l'amour là-dessus LÉANDRE LISETTE LUCAS LUCINDE Lyciscas m'en MACROTON madame mademoiselle de Brie mademoiselle du Parc malade mariage marier MARPHURIUS MARTINE MATHURINE médecin messieurs Molière monde monsieur MORON n'ai ORONTE PANCRACE parler paroître pensée personne PHILINTE PHILIS PIERROT prendre prince PRINCESSE D'ÉLIDE qu'un raison rien s'il vous plaît sais SCÈNE VII seigneur seroit SGANARELLE sieur soins sort souffrir théâtre TIRCIS TOMÈS trouve vais VALÈRE valet veux vœux voilà vois voudrois voulez-vous yeux
Fréquemment cités
Page 305 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 365 - Dans ses façons d'agir il est fort singulier; Mais, j'en fais, je l'avoue, un cas particulier ; Et la sincérité dont son âme se pique , A quelque chose en soi de noble et d'héroïque. C'est une vertu rare, au siècle d'aujourd'hui, Et je la voudrais voir partout comme chez lui.
Page 309 - En courroux, comme vous, on ne me voit point être; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont; J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font, Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile.
Page 377 - Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable; Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien; Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, Afin que de mon cœur l'éclatant sacrifice Vous pût, d'un pareil sort, réparer l'injustice, Et que j'eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour.
Page 340 - L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix. Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 307 - Tous les pauvres mortels, sans nulle exception, Seront enveloppés dans cette aversion? Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes... ALCESTE Non : elle est générale, et je hais tous les hommes : Les uns, parce qu'ils sont méchants et malaisants, Et les autres, pour être aux méchants complaisants, Et n'avoir pas pour eux ces haines vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses.
Page 303 - Quel avantage at-on qu'un homme vous caresse, Vous jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse, Et vous fasse de vous un éloge éclatant, Lorsqu'au premier faquin il court en faire autant?
Page 247 - On sait bien*) que les comédies ne sont faites que pour être jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir, dans la lecture, tout le jeu du théâtre.
Page 321 - J'aime mieux ma mie. La rime n'est pas riche, et le style en est vieux; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets, dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure? Si le Roi m'avait donné Paris, sa grand'ville, Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie, Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris, J'aime mieux ma mie, au gué!
Page 307 - N'imposent qu'à des gens qui ne sont point d'ici. On sait que ce pied plat, digne qu'on le confonde, Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux, son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite et rougir la vertu; Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui donne, Son misérable honneur ne voit pour lui personne: Nomme-le fourbe, infâme, et scélérat maudit, Tout le monde en convient, et nul n'y contredit.