Cours d'histoire des états européens: depuis le bouleversement de l'empire romain d'occident jusqu'en 1789, Volume 4

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de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, 1830
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 20 - — Sire chevalier, je vous requiers, sur la foi que vous m'avez donnée, que, si les Sarrasins prennent cette ville, vous me coupiez la tête avant qu'ils me puissent prendre...
Page 18 - Trois foys celle nuytée nous getterent ledit feu gregois o ladite perriere, et quatre foiz avec l'arbeleste à tour. Et toutes les fois que nostre bon roy saint Loys oyoit qu'ils nous gettoient ainsi ce feu, il se gettoit à terre, et tendoit ses mains la face levée au ciel, et crioit à haulte voix...
Page 133 - C'est leur métier, disons-nous, quand on nous parle de la misère des soldats, comme si la souffrance étoit un métier. Alors ce n'étoit pas un métier que la guerre ; elle n'étoit pas abandonnée à des soldats mercenaires , étrangers de cœur à la cause qu'ils soutiennent, et qui, pour s'accoutumer à leur état, doivent s'étourdir sur la disproportion entre le danger qu'ils courent et le but qu'ils se proposent.
Page 18 - La manière du feu gregois estoit telle, continue le chroniqueur, qu'il venoit bien devant aussi gros que ung tonneau, et de longueur la queue en duroit bien comme d'une demye canne de quatre pans. Il faisoit tel bruit à venir qu'il sembloit que ce fust fouldrequi cheust du ciel , et me sembloit d'un grant dragon voilant par l'air...
Page 18 - Et toutes les fois que nostre bon roy saint Loys oyoit qu'ils nous gettoient ainsi ce feu , il se gettoit à terre, et tendoit ses mains la face levée au ciel , et crioit à haulte voix à Nostre Seigneur , et disoit en pleurant à grans larmes : « Beau sire Dieu Jésus-Christ , garde « moy et toute ma gent ! » Et croy moy que ses bonnes prières et oraisons nous eurent bon mestier (0.
Page 133 - ... qu'ils se proposent. Toujours le soldat italien se battait devant les murs de sa ville natale, non-seulement pour la cause de sa patrie , mais pour la sienne propre, pour atteindre à un but qu'il connaissait, pour servir une passion qu'il partageait. S'il était blessé, il ne languissait point dans les hôpitaux, abandonné à la dure indifférence de chirurgiens subalternes : le soir même il était reporté dans sa propre maison; sa femme, sa mère, ses sœurs, lui prodiguaient leurs soins...
Page 29 - M K avecques autrui. Aies le cueur doulx et piteux aux « povres , et les conforte et aide en ce que pourras, « Maintien les bonnes coustumes de ton Royaume, « et abbaisse et corrige les mauvaises.
Page 29 - ... rolles. Et ainsi legerement pourras pourter ton mal, « par le reconfort qu'il te donnera. Prens toy bien « garde , que tu aies en ta compaignie preudes gens « et loiaux , qui ne soient point plains de convoitise : « soient gens d'eglise , de religion , seculiers , ou au
Page 100 - Un auteur contemporain, rapportant la harangue que le pape prononça à l'ouverture dece concile, lui fuiredire entreaulres choses: «Vous savez que Rome est la capitale du monde ; que l'on reçoit les dignités ecclésiastiques par la permission du pontife romain, comme par droit de fief, et qu'on ne peut les posséder légitimement sans sa permission.
Page 11 - Lors la royne sa mère oy dire que la parole li estoit revenue , et elle en fist si grant joie comme elle pot plus. Et quant elle sot...

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