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32. J'efpére, Meffieurs, que ce que j'ai dit fur le fond de la cause en peu de mots, felon ma coutume, n'aura

temps,

:

vains de ce même ner aux idées plus de il me femble force ni plus d'étenque M. Patru n'a pas due qu'elles n'en ont été auffi vite que fon dans le latin. Il falloir fiècle. Ce n'eft pas la fur-tout bien fentir ce langue françoife qui qui appartenoit à la lui manque. Loin de perfonne de l'Orarefter en deçà, fon dé-teur,c'étoit un homme faut eft prefque tou- confulaire à celle jours de paffer le but; d'Archias, qui, quoiil n'y a point d'en-qu'homme de mérite, droits repréhenfibles ne portoit pas en lui chez lui dont on ne ce qu'on appelle un puiffe faire la correc- grand intérêt; il ne tion en ôtant plutôt s'agiffoit d'ailleurs ni qu'en ajoûtant, ou en de fa vie, ni de fon remettant les idées à honneur, mais de letla place qu'elles occu- tres de naturalité. Falpent dans le texte la- loit-il pour cela contin. Je n'en veux d'au-jurer les juges par le tre exemple que laper-ciel & par la terre, oraifon qu'on vient de prodiguer tant de Hire. M. Patru n'avoit grandes épithètes, enqu'à fuivre fon Au-tafler tant de grands

quæ non fori, neque judiciali confuetu dine, & de hominis ingenio, & communiter de ipfius ftudio locutus fum, ea, Judices, à vobis fpero effe in bonam partem accepta: ab eo qui judicium exercet, certè fcio..

il dit immortalifer vo- foit-il fi peu l'envie ?! tre nom & le mien, & Ce font des négligenmême, mon consulat & ces ou des oublis de yotre nom? Connois- | M. Patru, & non dess

déplu à aucun de vous ; & que ce que j'ai ajouté en faveur de la perfonne même que je défends, & des Lettres en général, quoique je me fois écarté de l'ufage du barreau, vous aurez daigné le prendre en bonne part. J'oferai du moins me flatter de l'approbation de celui qui préfide au jugement de cette caufe.

torts de la langue toutes fes preuves & françoife, qui dans ce poffédoit tous fes temps-là avoit fait grands Auteurs.

Fin du quatrième Tome

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