Le confabulateur français, a selection of anecdotes, stories, and extracts from classic writers, with an explanation of idiomatical phrases and a vocabulary, by m. Mariot de BeauvoisinAuguste Mariot de Beauvoisin 1848 |
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Page 168
... CAMILLE . Je suis né au pays des Marses , dans les montagnes de l'Apennin . Ma mère , pauvre et infirme , n'avait pour tout bien qu'un troupeau , une chaumière et un jardin . Elle s'appelait Myrtale ; elle avait perdu son époux peu de ...
... CAMILLE . Je suis né au pays des Marses , dans les montagnes de l'Apennin . Ma mère , pauvre et infirme , n'avait pour tout bien qu'un troupeau , une chaumière et un jardin . Elle s'appelait Myrtale ; elle avait perdu son époux peu de ...
Page 171
... Camille ; et quel que soit le mys- tère de ma naissance , croyez qu'il est doux pour Camille de devoir la vie à Léo . Après avoir dit ces derniers mots avec une voix atten- drie ; elle se lève , détache son coursier , s'élance sur son ...
... Camille ; et quel que soit le mys- tère de ma naissance , croyez qu'il est doux pour Camille de devoir la vie à Léo . Après avoir dit ces derniers mots avec une voix atten- drie ; elle se lève , détache son coursier , s'élance sur son ...
Page 172
... Camille seule remplissait mon âme . Je ne voyais plus que Camille dans toute la nature . Dès ce moment , plus de tristesse , plus d'ennui : ces déserts me parurent des lieux enchantés , ces arbres , ces rochers , cette cascade , tout ...
... Camille seule remplissait mon âme . Je ne voyais plus que Camille dans toute la nature . Dès ce moment , plus de tristesse , plus d'ennui : ces déserts me parurent des lieux enchantés , ces arbres , ces rochers , cette cascade , tout ...
Page 173
... Camille avait dit une fois . Quel charme j'éprouvais en l'écoutant ! combien je me sentais enflammer au récit des exploits d'Achille ! et quand Homère peignait Vénus , je trouvais Camille plus belle . Ainsi s'écoulait ma vie . Tous les ...
... Camille avait dit une fois . Quel charme j'éprouvais en l'écoutant ! combien je me sentais enflammer au récit des exploits d'Achille ! et quand Homère peignait Vénus , je trouvais Camille plus belle . Ainsi s'écoulait ma vie . Tous les ...
Page 174
... Camille , lui répondis - je ( car votre rang et votre naissance ne peuvent m'inspirer plus de respect que le nom seul de Camille ) , un cœur qui sait aimer doit tout immoler à l'amour ; mais un cœur vertueux doit immoler l'amour à son ...
... Camille , lui répondis - je ( car votre rang et votre naissance ne peuvent m'inspirer plus de respect que le nom seul de Camille ) , un cœur qui sait aimer doit tout immoler à l'amour ; mais un cœur vertueux doit immoler l'amour à son ...
Expressions et termes fréquents
avez back beau Boileau c'était Camille charmes cher ciel Cinq-Mars cœur comte comte de Foix coup demande devant Dieu dire disait dit-il donner douleur duc de Vermandois ducat Edouard enfant exhérédation faisait fellow femme fille fils Frédéric homme imperf j'ai j'étais jamais Jean Bart jeune Jollivet jour know laisse long-temps Louis Louis XIV madame Mahomet main maison maître Majesté make malheureux manger maréchal Maruces means ment mère meunier Molière monde monsieur mort Myrtale n'avait Nicocréon one's parler passed away passer pauvre peine père personne petit berger pied Piètre plaisir pleurs présent prince prit qu'un quaker Racan read rendered répondit reste rien Rubens s'écria s'était Salentin seigneur serait sesterces seul Sire soir sort souper subj take Talleyrand Thomasso tipsy Toby tremble triste trouver used venait veux Villeroy voilà voix voleur Voltaire want Weresford word worth yeux zounds
Fréquemment cités
Page 199 - Hélas! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami! on m'a privé de toi; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde: sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus; je me meurs, je suis mort, je suis enterré.
Page 206 - Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible ; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille : Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille...
Page 98 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 202 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire! J'ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants ; Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!
Page 206 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah ! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible?
Page 98 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU. LE chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 205 - Que fais-je? Où ma raison se va-t-elle égarer? Moi jalouse ! et Thésée est celui que j'implore ! Mon époux est vivant, et moi je brûle encore ! Pour qui? Quel est le cœur où prétendent mes vœux? Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux. Mes crimes désormais ont comblé la mesure. Je respire a la fois l'inceste et l'imposture. Mes homicides mains, promptes à me venger, Dans le sang innocent brûlent de se plonger. Misérable! et je vis?
Page 208 - L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même, il tombe embarrassé. Excusez ma douleur : cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Page 202 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Page 207 - De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée. La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix ; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.