Bibliotheque de campagne,ou Amusemens de L'esprit et du coeur, Volume 5Chez Marc Michel Rey, 1764 |
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Expressions et termes fréquents
affez aimé aimoit ainfi amou amoureux auffi auroit avanture avoient avoit beauté belle c'eft c'étoit Cardinal de Lorraine caufe charmes Chesterfield Chevalier DE GRAMMONT chofe confeil conter converfation Cour crut d'Hamilton déeffe deffein déja devoit dit-il donnoit Ducheffe efprit enfuite étoient étoit eût faifoit falloit fans fe trouva fecret femme fent fentimens feroit fervir feule fienne fille foin foit fon cœur fon Mari fonger foupçons fous fouvent fuis fuivi fujet fur fon furpris fût grace j'ai jaloufie jamais l'amour l'efprit laiffer long-tems lorfque Madame de Chartres Madame de Cleves Madame de Tournon Madame la Dauphine Mademoiſelle MADRIGAL Maîtreffe maniere Monfieur de Cleves Monfieur de Nemours Mylord n'avoit n'eft n'y avoit paffer paffion paroiffoit paroître penfa perfonne perfuader plaifir plaifirs plufieurs pouvoit préfent prefque premiere Prince Princeffe raifon refte Reine Reine-Dauphine Sancerre Temple tems tendreffe Thémire trouvoit Valentinois venoit Vidame vifage vouloit voyoit دو
Fréquemment cités
Page 327 - Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie, pour me conserver digne d'être à vous. Je vous demande mille pardons si j'ai des sentiments qui vous déplaisent; du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions. Songez que, pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'amitié et plus d'estime pour un mari que l'on n'en a jamais eu : conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore si vous pouvez.
Page 337 - J'en suis assez puni par ce que j'ai appris. M. de Nemours était de tous les hommes celui que je craignais le plus. Je vois le péril où vous êtes ; ayez du pouvoir sur vous pour l'amour de vous-même et, s'il est possible, pour l'amour de moi. Je ne vous le demande point comme un mari, mais comme un homme dont vous faites tout le bonheur, et qui a pour vous une passion plus tendre et plus violente que celui que votre cœur lui préfère.
Page 298 - Madame de Clèves après ces paroles, et la laissa si étonnée et dans un si grand saisissement, qu'elle fut quelque temps sans pouvoir sortir de sa place. L'impatience et le trouble où elle...
Page 217 - ... en un mot , une femme ne peut guère être belle que d'une façon ; mais elle est jolie de cent mille.
Page 309 - C'est parce que je vous parle sincèrement, madame, lui répondis-je, que je n'ai rien à vous dire; et je jure à Votre Majesté, avec tout le respect que je lui dois, que je n'ai d'attachement pour aucune femme de la Cour.
Page 266 - ... chose était capable de troubler le bonheur que j'espère en sortant de ce monde, ce serait de vous voir tomber comme les autres femmes ; mais, si ce malheur vous doit arriver, je reçois la mort avec joie, pour n'en être pas le témoin.
Page 316 - Clèves, et il ne pouvait supporter qu'une personne qu'il aimait si éperdument eût lieu de croire qu'il eût quelque attachement pour une autre. Il alla chez elle à l'heure qu'il crut qu'elle...
Page 204 - Ce qui fait ordinairement une grande pensée , c'est lorsqu'on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d'autres, et qu'on nous fait découvrir tout d'un coup ce que nous ne pouvions espérer qu'après une grande lecture.
Page 333 - Le vidame l'assura qu'il n'en parlerait point ; néanmoins M. de Nemours se repentit de lui en avoir tant appris. Cependant M. de Clèves était allé trouver le roi, le cœur .pénétré d'une douleur mortelle.
Page 334 - C'est tout ce que je vous demande. Mais trouvez bon que je ne vous parle plus d'une chose qui me fait paraître si peu digne de vous et que je trouve si indigne de moi.