Revue des questions historiques, Volume 44

Couverture
Gaston Louis Emmanuel Du Fresne marquis de Beaucourt, Paul Allard, Jean Guiraud
Librairie de Victor Palmé, 1888

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 355 - Toute puissance m'a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit...
Page 564 - Jamais cour n'a eu tant de belles personnes et d'hommes admirablement bien faits; et il sembloit que la nature eût pris plaisir à placer ce qu'elle donne de plus beau, dans les plus grandes princesses et dans les plus grands princes.
Page 577 - Eh bien! reprit-il, nous lui dirons qu'il fera bien de nous faire fusiller tous les deux, car nous ne serons jamais que des conspirateurs, le pli en est pris!
Page 277 - D'ANNE DE BRETAGNE Précédé d'une complainte sur la mort de cette Princesse et de sa Généalogie. Le tout composé par Bretaigne, son héraut d'Armes. Publié pour la première fois avec une introduction et des notes par L. MERLET et Max. DE GOHBERT.
Page 576 - Ce siècle avait deux ans! Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier consul déjà, par maint endroit, "Le front de l'empereur brisait le masque étroit. Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, . , Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole, Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix...
Page 574 - La porte s'ouvrit. Instinctivement je regardai celui qui entrait, petit, maigre, les cheveux collés sur les tempes, la démarche hésitante; l'homme qui m'apparut n'était en rien celui que mon imagination me représentait. Ma perspicacité me fit tellement défaut, que je pris pour un serviteur le personnage que je voyais. Mon erreur s'accrut lorsqu'il traversa la pièce sans jeter sur moi un regard. Il s'adossa à la cheminée et releva la tête.
Page 94 - Conti, se met à portée de mériter un ministre du roi bien et dûment accrédité, le choix de mon neveu devrait sans doute l'emporter sur tout autre, si l'on ne considérait que les facilités que je lui transmettrais. Je crois qu'il ne serait pas mal de laisser en Allemagne un rejeton de mes principes et de quelque créance que j'y ai acquise. A la vérité, mon neveu n'y aurait pas un grand penchant, parce qu'il a connu trop tôt, dans les traverses que j'ai eu à essuyer, la difficulté, pour...
Page 341 - Les théologiens catholiques, tout en soutenant, ainsi qu'ils le font généralement, que l'institution de l'épiscopat, comme ordre distinct de celui des simples prêtres, est de droit divin, peuvent néanmoins admettre, sans inconvénient aucun, que cette institution ne prit son complet développement et sa forme définitive qu'après le temps des apôtres. Tant que ceux-ci vécurent, l'Église possédait en eux l'autorité visible et vivante, nettement reconnue, à laquelle appartient la mission...
Page 340 - Ecclesiae salus in summi sacerdotis dignitate pendet ; cui si non exsors quaedam et ab omnibus eminens detur potestas, tot in ecclesiis efficientur schismata quot sacerdotes...
Page 476 - Avant tout, disait-il, il faut consolider la playe que la mort de l'amiral et l'effusion du sang des huguenots ont faite au cœur des princes, car présentement on n'aura nulle raison d'eux. C'est au roy de faire connoistre, par effet et par un gracieux traitement qu'il pourra faire aux huguenots, qu'on ne veut exterminer la religion. Et surtout on doit fuir toute intelligence secrète de l'Espagnol...

Informations bibliographiques