Iphigénie

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Ivison & Phinney, 1861 - 320 pages

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Page 287 - Vous souffrez qu'il vous parle? et vous ne craignez pas Que du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas II ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent, Ou qu'en tombant sur lui ces murs ne vous écrasent? Que veut-il? De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lieu?
Page 76 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie , J'allais , seigneur,, pleurer un moment avec lui.
Page 275 - J'aime à voir comme vous l'instruisez. Enfin, Éliacin, vous avez su me plaire. Vous n'êtes point sans doute* un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis Reine, et n'ai point d'héritier. Laissez là cet habit, quittez ce vil métier. Je veux vous faire part de toutes mes richesses. Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses.
Page 246 - I que son joug est aimable ! Heureux qui dès l'enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple , courez à ce maître adorable : Les biens les plus charmants n'ont rien de comparable Aux torrents de plaisirs qu'il répand dans un cœur. Que le Seigneur est bon ! que son joug est aimable ! Heureux qui dès l'enfance en connaît la douceur ! UNE AUTRE.
Page 274 - J'ai mon Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux. JOAs. Il faut craindre le mien ; Lui seul est Dieu, madame, et le vôtre n'est rien. ATHALIE. Les plaisirs près de moi vous chercheront en foule.
Page 245 - Quitte les vêtements de ta captivité, Et reprends ta splendeur première. Les chemins de Sion à la fin sont ouverts : Rompez vos fers, Tribus captives ; Troupes fugitives , Repassez les monts et les mers ; Rassemblez-vous des bouts de l'univers.
Page 54 - Pas une étoile fixe , et tant d'astres errants ; Quand je vois les Césars, quand je vois leur fortune ; Quand je vois le soleil, et quand je vois la lune ; Babyloniens.
Page 209 - Hélas! si jeune encore, Par quel crime ai-je pu mériter mon malheur? Ma vie à peine a commencé d'éclore: Je tomberai comme une fleur Qui n'a vu qu'une aurore.
Page 320 - Par cette fin terrible , et due à ses forfaits , Apprenez, roi des Juifs, et n'oubliez jamais Que les rois dans le ciel ont un juge sévère, L'innocence un vengeur, et l'orphelin un père.
Page 128 - L'un et l'autre en mourant je les veux regarder. Réunissons trois cœurs qui n'ont pu s'accorder. Mais quelle épaisse nuit tout à coup m'environne? De quel côté sortir? D'où vient que je frissonne? Quelle horreur me saisit? Grâce au ciel, j'entrevoi. Dieux! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi!

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