Olivier de Magny (1529?-1561): étude biographique et littéraire

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Garnier Frères, 1885 - 447 pages
 

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Fréquemment cités

Page 83 - Bien heureux est celuy, qui loing de la cité Vit librement aux champs dans son propre héritage, Et qui conduyt en paix le train de son mesnage, Sans rechercher plus loing autre félicité. Il ne sçait que veult dire avoir nécessité, Et n'a point d'autre soing que de son labourage, Et si sa maison n'est pleine de grand ouvrage, Aussi n'est il grevé de grand
Page 165 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 69 - Qui me présente un compte, une lettre, un mémoire, Qui me dit que demain est jour de consistoire, Qui me rompt le cerveau de cent propos divers, Qui se...
Page 128 - ... desquelles quand on en ha pris tant que lon veut, on ne se peut vanter d'autre chose, que d'avoir passé le tems. Mais celle de l'estude laisse un contentement de soy, qui nous demeure plus longuement...
Page 13 - Dieux m'ont faict naistre, Où le soleil non trop excessif est; Parquoy la terre avec honneur s'y vest De mille fruictz, de mainte fleur et plante : Bacchus aussi sa bonne vigne y plante, Par art subtil, sur montaignes pierreuses, Rendants liqueurs fortes et savoureuses : Mainte fontaine y murmure et undoye.
Page 89 - Si je voulois par quelque effort Pourchasser la perte, ou la mort Du sire Aymon, et j'eusse envye Que sa femme luy fut ravie, 5 Ou qu'il entrast en quelque ennuy, Je serais ingrat envers luy.
Page 431 - Ecco che un'altra volta, o piagge apriche, Udrete il pianto, ei gravi miei lamenti: Udrete, selve, i dolorosi accenti, E '1 tristo suon delle querele antiche: Udrai tu, mar, l'usate mie fatiche, E i pesci al mio lagnar staranno intenti. Staran pietose a' miei sospiri ardenti Quest'aure, che mi fur gran tempo amiche.
Page 233 - n belle donne oneste atti soavi Sono un deserto, e fere aspre, e selvagge. SONETTO. QUEL Rosignuul che sì soave piagne Forse suoi figli, o sua cara consorte, Di 'dolcezza empie il cielo e le campagne Con tante note sì pietose e scorte, E tutta notte par che m' accompagne, E mi rammento la mia dura sorte ; Ch' altri che me non ho di cui mi lagne ; Che 'n Dee non credev
Page 237 - 1 bel paese e '1 loco ov'io fui giunto Da duo begli occhi, che legato m'hanno; E benedetto il primo dolce affanno Ch'i...
Page 245 - Soles occidere et redire possunt: nobis cum semel occidit brevis lux, nox est perpetua una dormienda.

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