Comptes de dépenses de la construction du Château de Gaillon: publiés d'après les registres manuscrits des tresoriers du Cardinal d'Amboise, Numéro 109

Couverture
Imprimerie nationale, 1850 - 559 pages
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page xxxiv - commandé d'expédier le présent brevet qu'elle a signé " de sa main et fait contresigner par moi, son Conseiller " Secrétaire d'Etat et de ses Commandements et Finances.
Page xl - N'avez-vous point d'emploi de votre argent plus pressé à faire ? Souvenez-vous , monseigneur, que vos revenus ecclésiastiques sont le patrimoine des pauvres; que ces pauvres sont vos enfants, et qu'ils meurent de tous côtés de faim. Je vous dirai , comme dom Barthélémy des Martyrs disait à Pie IV, qui lui montrait ses bâtiments : Die ut lapides isti panes fiant.
Page xl - En vérité, les pasteurs chargés du salut de tant d'âmes, ne doivent pas avoir le temps d'embellir des maisons. Qui corrigera la fureur de bâtir, si prodigieuse en notre siècle, si les bons évêques...
Page xxx - avenoit, comme il se peut faire, je desire sçavoir de « vous, et vous prie de me dire librement, si vous ne « le voudriez pas disputer avec votre neveu? » Alors M. le cardinal se sentant fort pressé du Roy, va lui dire': « Sire, puisque .vous le voulez et me le comman« dez, [encore que cet accident ne soit jamais tombé « en ma pensée, pour me sembler éloigné du discours « de la raison ; toutesfois ] si le malheur nous en vou...
Page 555 - Ambrosii, couvert de velours violet, à deux fermaus d'argent doré. Biblie textus, couvert de cuyr rouge, garni d'un fermaut d'argent doré.
Page xxix - vous voyez comme tous les jours il est interverti , [et « que Dieu le change comme il lui plaît.] Si cela donc...
Page xxx - Sire , puisque vous le voulez et me le comman« dez, [encore que cet accident ne soit jamais tombé « en ma pensée, pour me sembler éloigné du discours « de la raison ; toutesfois ] si le malheur nous en vou« loit tant que cela advint, [je ne vous mentirai point, « sire:] je pense qu'il m'appartiendroit, et non pas à « mon neveu, et serois fort résolu de ne lui pas quit« tor. » Lors le Roy se prenant à soûrire, et lui frappant sur l'épaule : « Mon bon amy, lui dit-il, le châ« telet...
Page xl - La sagesse voudrait que je fusse plus sobre à parler ; mais vous m'avez défendu d'être sage, et je ne puis retenir ce que j'ai sur le cœur. Vous n'avez vu que trop d'exemples domestiques des engagements insensibles dans ces sortes d'entreprises.
Page xxix - bon homme, je crois que les dents ne me feront plus « de mal quand cela aviendra : [ aussi je prie Dieu de « bon cœur me vouloir appeller devant que je voye un « si grand malheur,] et chose à quoy je n'ai jamais « pensé, pour être du tout hors d'apparence et contre
Page xxix - Mon cousin, vous « voyez que je n'ai pas de lignée, et qu'apparemment « je n'en aurai point. Si Dieu disposoit de moy aujour...

Informations bibliographiques