Nouveaux mélanges asiatiques: ou, Recueil de morceaux de critique et de mémoires, relatifs aux religions, aux sciences, aux coutumes, à l'histoire et la géographie des nations orientales

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Schubart et Heideloff, 1829
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 190 - L'empereur envoya ses officiers au-devant d'0-Io-pen , jusqu'au faubourg occidental , le fit introduire dans son palais, et ordonna qu'on traduisît les saints livres qu'il avait apportés. Ces livres ayant été examinés, l'empereur jugea que la doctrine en était bonne, et qu'on pouvait les publier. Le décret qu'il donna en cette occasion , est cité dans l'inscription de Si-'an-fou. Ce prince n'y tient pas tout-à-fait le langage d'une personne véritablement convertie au christianisme : ses...
Page 319 - II sera établi, dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale, une École publique destinée à l'enseignement des langues orientales vivantes, d'une utilité reconnue pour la politique et le commerce. ART. 2. — L'École des langues orientales sera composée : 1° d'un professeur d'arabe littéraire et vulgaire ; 2° d'un professeur pour le turc et le tartare de Crimée ; 3" d'un professeur pour le persan et le malaj.
Page 163 - J.-C. 1086, il mourut à l'âge de 68 ans. Les funérailles que l'impératrice lui fit faire furent dignes d'une si belle vie, et l'éloge officiel qui lui fut décerné conformément à l'usage exprime la réunion des qualités qui distinguent un sage, un excellent citoyen et un ministre accompli. Mais son plus bel éloge fut la douleur universelle que causa la nouvelle de sa mort. Les boutiques furent fermées; le peuple prit le deuil spontanément, et les femmes et les enfants qui ne purent aller...
Page 119 - moins élevé et moins concis que celui du prince des « lettrés (Confucius), est aussi noble, plus fleuri et plus « élégant. La forme du dialogue, qu'il a conservée à ses « entretiens philosophiques avec les grands personnages « de son temps, comporte plus de variété qu'on ne peut « s'attendre à en trouver dans les apophthegmes et les « maximes de Confucius. Le caractère de leur philoso« phie diffère aussi sensiblement.
Page 222 - Japon, à la fin du seizième siècle et au commencement du dix-septième. Il était né à Alcouche , dans le diocèse de Lisbonne, en i55g.
Page 167 - Il examine et juge avec impartialité les travaux du même genre qui ont été faits avant lui, et il expose les motifs qui l'ont dirigé dans la composition de son ouvrage. Les historiens qui ont le mieux réussi à tracer le tableau des révolutions qui ont causé la chute ou l'élévation des différentes dynasties laissent beaucoup à désirer sur les détails des événements, les faits relatifs à la littérature, à l'histoire physique, et à celle des mœurs et de l'administration. Confucius...
Page 87 - ... régulier d'impôts ; la brutale autorité des conquérants tartares par l'influence lente, mais irrésistible des lettrés de la Chine. Il organisa la partie orientale de cet empire gigantesque, qui menaçait alors d'envahir le monde entier, et prépara de loin la révolution qui , en renvoyant les Mongols dans leurs déserts, devait affranchir la Chine d'une domination étrangère et lui rendre un gouvernement fondé sur la base des mœurs naturelles et des traditions nationales.
Page 192 - Chine, conduit par des nuées bleues, et en observant la règle des vents. Ces expressions peuvent sembler très-plaisantes dans nos traductions françaises, mais en chinois, elles sont toutes simples, et conformes au style ordinaire.
Page 13 - Peking, et remplacer par des ornements de cuivre , les figures d'or et d'argent qui brillaient sur les chars et les meubles; et, comme* un de ses grands lui représentait la perte que ce changement allait produire, et la nécessité de conserver des superfluités qui augmentaient l'éclat extérieur de sa dignité :' « La gloire d'un prince, répondit Houng-wou., n'est pas d'avoir des meubles somptueux et superflus , mais d'être le nJaitre d'un peuple qu'il rende heureux.
Page 271 - On ne peut dire que le plan qui y est suivi , convienne à un livre élémentaire destiné aux commençants; mais quand on a déjà une teinture de la langue , on peut puiser dans cet ouvrage les notions de littérature qu'autrement on ne pourrait se procurer que par une lecture assidue des meilleurs écrivains chinois , continuée pendant de longues années. Le P. Prémare, qui, depuis 1727, entretenait avec Fourmont une correspondance suivie, et qui montrait, dans toutes ses lettres , le plus grand...

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