Géographie botanique: influence du terrain sur la végétation

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J.-B. Baillière et Fils, 1881 - 143 pages
 

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Fréquemment cités

Page 103 - ... que les roches feldspathiques se trouvent avantagées sur toutes les autres, ni qu'elles soient plus riches en potasse disponible et assimilable. Les cendres végétales en renferment constamment; aussi doiton admettre qu'il en est de cet alcali comme de la silice : que, dans toute espèce de sol, la potasse assimilable se rencontre à peu près en égale proportion, et que les plantes en trouvent partout suffisamment. Nous sommes ainsi conduits à lui refuser toute influence spéciale sur la...
Page 139 - ... et la chaux attirent certaines plantes auxquelles elles sont nécessaires; elles en repoussent d'autres auxquelles elles sont nuisibles, et qui ne trouvent de refuge que dans les milieux privés de soude et de calcaire.
Page 108 - ... qu'en proportion bien minime , son poids dépassant rarement le centième de celui des autres minéraux contenus dans les cendres. On admet qu'il est absorbé à l'état de chlorure, de sulfate, mais surtout de bicarbonate. On sait enfin qu'il existe dans tous les terrains, et que les plantes savent en extraire partout la quantité dont elles ont besoin. Mais exerce-t-il quelque influence sur la dispersion végétale? D'après M. Planchon (1) «il serait, à la rigueur, possible que » le fer,...
Page 9 - ... 1881, in-8°, i44 P-)- Cet ouvrage est la reproduction, avec additions et corrections, de deux articles publiés dans les Annales des Sciences naturelles. Il renferme un nombre considérable d'observations personnelles à l'auteur. Voici un résumé de la question controversée. I^es uns soutiennent que le sol agit principalement en raison de son état physique et de son mode mécanique de désagrégation ; le principal partisan de cette idée était Thurmann, qui a exposé sa théorie pour la...
Page 32 - Si les plantes des terrains siliceux, malgré la présence des alcalis qui existent en plus ou moins grande proportion dans toute espèce de sol, ne se rencontrent pas sur tous les terrains et principalement sur ceux dans lesquels le calcaire domine , c'est que le carbonate (en solution à l'état de bicarbonate), par sa propriété de former des sels insolubles avec les acides organiques, déplace tout ou partie des alcalis et modifie ainsi l'action assimilante des plantes.
Page 136 - Calcifuges exclusives ou presque exclusives, ne se rencontrant jamais qu'accidentellement, et sans s'y propager, et ne pouvant être cultivées, pour la plupart, sur les terrains qui renferment assez de calcaire pour produire à froid une effervescence avec les acides.
Page 135 - La seconde liste comprend les plantes caleifuges un peu plus tolérantes, puisque ces plantes peuvent se propager sur les terrains où la présence du calcaire est décelée par les acides ; mais elles y sont toujours plus rares et souvent moins vigoureuses que sur les sols privés de calcaire.
Page 67 - Le sel marin repousse les plantes terrestres plus énergiquetn,ent qu'il m peut fixer et attirer les plantes Maritimes. Il serait intéressant de connaître la quantité de soude nécessaire pour expulser les plantes terrestres, et celle qui suffit pour fixer les plantes maritimes dans les zones salées. Malheureusement aucune expérience n'a été faite à cet égard sur les végétaux spontanés. On peut affirmer, toutefois, que la plupart des espèces maritimes se contentent d'une quantité d'alcali...
Page 140 - ... qui ne sont ni attirées ni repoussées par le calcaire et qui végètent dans toute espèce de milieu non salé. Rien ne prouve que la silice exerce la moindre influence; jusqu'à plus ample informé, on doit la considérer comme un milieu neutre et inerte servant de refuge aux plantes expulsées par la chaux.
Page 122 - Si, enfin, on recherche les espèces calcicoles tellement exclusives qu'elles ne se rencontrent jamais qu'accidentellement, et sans s'y propager, sur les terrains assez pauvres en calcaire pour ne produire à froid aucune effervescence avec les acides, on en trouve trois seulement : Hippocrepis comosa, L.

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