Cours de philosophie, Partie 3

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L. Hachette, 1836

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 131 - ... compas à la main : A est égal à B, Or B est égal à C, Donc A est égal à C; il a donné à sa démonstration le tour syllogistique, mais il n'a pas fait de syllogisme; il a fait une équation. Toutes les démonstrations de la géométrie sont de cette espèce; elles ont été résumées dans cet axiome, Deux quantités égales à une troisième sont égales entre elles, axiome qui n'est point, comme on le dit, une vérité simple, mais la formule générale de la méthode géométrique....
Page 232 - Quelquefois, ces idées accessoires ne sont pas attachées aux mots par un usage commun ; mais elles y sont seulement jointes par celui qui s'en sert Et ce sont proprement celles qui sont excitées par le ton de la voix, par l'air du visage, par les gestes, et par les autres signes naturels qui attachent à nos paroles une infinité d'idées...
Page 106 - ... ne peut pas dire que la ligne soit surface, ni la surface solide. On ne peut pas, au contraire, diviser le nombre en pair, impair et carré, parce que tout nombre carré étant pair ou impair, il est enfermé dans les deux premiers membres. On ne doit pas aussi diviser les opinions en vraies, fausses et probables, parce que toute opinion probable est vraie ou fausse. Mais on peut les diviser premièrement en vraies et en fausses. et puis diviser les unes et les autres en certaines et en probables...
Page 110 - Le monde savant attendit avec impatience ce retour, qui devait confirmer l'une des plus grandes découvertes que l'on eût faites dans les sciences, et accomplir la prédiction de Sénèque, lorsqu'il a dit, en parlant de la révolution de ces astres qui descendent d'une énorme distance : « Le jour viendra que, par une étude suivie, de plusieurs siècles, les choses actuellement cachées...
Page 230 - ... simplement en quel sens on prend un mot, mais qu'on prétend expliquer celui auquel il est communément pris, les définitions qu'on en donne ne sont nullement arbitraires, mais elles sont liées et astreintes à représenter, non la vérité des choses, mais la vérité de l'usage; et on doit les estimer fausses, si elles n'expriment pas véritablement cet usage, c'est-à-dire si elles ne joignent pas aux sons les mêmes idées qui y sont jointes par l'usage ordinaire de ceux qui s'en servent;...
Page 228 - ... eût quelqu'une d'embrouillée, et dont l'idée n'aurait pas été désignée assez nettement, comme peut-être celle de l'angle et de la proportion dans Euclide. » La troisième observation est que , quand on est obligé de définir un mot, on doit , autant que l'on peut , s'accommoder à l'usage eu ne donnant pas aux mots des sens tout à fait éloignés de ceux qu'ils ont, et qui pourraient même être contraires à leur étymologie...
Page 234 - C'est encore par là qu'on peut reconnaître la difference du style simple et du style figuré , et pourquoi les mêmes pensées nous paraissent beaucoup plus vives quand elles sont exprimées par une figure que si elles étaient renfermées dans des expressions toutes simples : car cela vient de ce que les expressions figurées signifient, outre la chose principale, le mouvement et la passion de celui qui parle, et impriment ainsi l'une et l'autre idée dans l'esprit, au lieu que l'expression simple...
Page 137 - ... et par conséquent cette majeure sera aussi universelle ; et ainsi il ne peut y avoir de proposition particulière dans un argument affirmatif dont la conclusion est générale. Cela est encore plus clair dans les conclusions universelles négatives ; car de là il s'ensuit qu'il doit y avoir trois termes universels dans les deux prémisses, suivant le premier corollaire ; or, comme il doit y avoir une proposition affirmative, par la troisième règle, dont l'attribut est pris particulièrement,...
Page 71 - Lorsque , pour voir clairement qu'un attribut convient à un sujet , comme pour voir qu'il convient au tout d'être plus grand que sa partie , on n'a besoin que de considérer les deux idées du sujet et de l'attribut avec une médiocre attention , en sorte qu'on ne...
Page 232 - Vous en avez menti, et que l'on ne regarde que la signification principale de cette expression, c'est la même chose que si on lui disait : Vous savez le contraire de ce que vous dites ; mais, outre cette signification principale, ces paroles emportent dans l'usage une idée de mépris et d'outrage, et elles font croire que celui qui nous les dit ne se soucie pas de nous faire injure, ce qui les rend injurieuses et offensantes.

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