Histoire et mémoires, Volume 7

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Firmin Didot frères, fils et cie, 1873
 

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Page 222 - J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie; je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée; il sera toujours l'objet de mes vœux! Ne plaignez pas mon sort; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire; je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble ! Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cœur; que j'embrasse au moins votre drapeau!...
Page 222 - Soldats de ma vieille garde, dit-il, je vous fais mes adieux. Depuis vingt ans je vous a1 trouvés constamment sur le chemin de l'honneur et de la gloire. Dans ces derniers temps, comme dans ceux de notre prospérité, vous n'avez cessé d'être des modèles de bravoure et de fidélité. Avec des hommes tels que vous, notre cause n'était pas perdue : mais la guerre était interminable : c'eût été la guerre civile, et la France n'en serait devenue que plus malheureuse.
Page 187 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France.
Page 147 - D'indignes Français, des émigrés, auxquels nous avions pardonné, ont arboré la cocarde blanche, et se sont joints à nos ennemis ! Les lâches ! ils recevront le prix de ce nouvel attentat ! Jurons de vaincre ou de mourir, et de faire respecter cette cocarde tricolore, qui, depuis vingt ans, nous trouve dans le chemin de la gloire et de l'honneur...
Page 187 - Hélas ! vous ne savez pas com« bien de chagrins et de dangers vous attendent « sur vos lits de duvet ! Quelques années de « cette paix que vous allez payer si cher en mois...
Page 157 - Les puissances alliées ayant proclamé que » l'empereur Napoléon était le seul obstacle au » rétablissement de la paix en Europe, l'empereur «Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il » est prêt à descendre du trône , à quitter la France » et même la vie pour le bien de la patrie, inséparable des droits de son fils, de ceux de la ré» gence de l'impératrice , et du maintien des lois .,de l'empire.
Page 129 - L'empereur Alexandre va s'enorgueillir dans Paris ! Il va passer en revue son armée disséminée sur les deux rives de la Seine !... » Et comme il se dépitait de n'avoir point la sienne sous sa main, on lui dit que dans quatre jours elle arriverait. « Quatre jours ! reprit-il vivement ; ah ! deux jours seulement, et dans Paris que de défections ! L'Impératrice elle-même ! Oui, j'ai voulu son départ, car Dieu sait à quoi l'on aurait pu entraîner son inexpérience...
Page 157 - Puissances alliées ayant proclamé que l'Em« pereur Napoléon était le seul obstacle au rétablisse« ment de la paix en Europe, l'Empereur Napoléon, « fidèle à son serment, déclare qu'il est prêt à descendre « du trône, à quitter la France, et même la vie, pour le « bien de la Patrie, inséparable des droits de son Fils, « de ceux de la Régence de l'Impératrice, et du...
Page 185 - A ce cri de rupture, l'alarme se répand de nouveau dans les quartiers-généraux de Fontainebleau et dans les galeries du palais. On s'unit pour rejeter toute détermination qui aurait pour résultat de prolonger la guerre. La lutte a été trop longue, l'énergie est épuisée; on le dit ouvertement : on en a assez! On ne pense plus qu'à mettre à l'abri des hasards ce qui reste de tant de...
Page 222 - ... servir la France. Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours l'objet de mes vœux ! Ne plaignez pas mon sort ; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire. Je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble.... Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cœur; que j'embrasse au moins votre drapeau !... » A ces mots, le général Petit, saisissant l'aigle, s'avance.

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