Cours de littérature Française, Volume 21840 |
Autres éditions - Tout afficher
Cours de littérature française: tableau de la littérature au ..., Volume 2 Villemain (M.) Affichage du livre entier - 1841 |
Expressions et termes fréquents
admirable âme anglais assez barbares beau Bossuet Buffon c'était caractère célèbre chose chrétienne Clarisse comédie Condillac critique d'Alembert d'Émile Diderot Dieu dire discours dit-il doute Duclos écrits écrivain écrivait Édimbourg éloquence époque esprit études Fénelon forme génie Gibbon ginalité gloire goût hardi histoire historiens homme Hume idées jeune l'âme l'éloquence l'étude l'his l'histoire l'historien l'homme l'imagination l'intelligence langage lettres liberté littéraire littérature livre Locke losophie Louis XIV lui-même Mably madame d'Épinay madame de Pompadour Maupertuis ment Messieurs Mithridate mœurs monde Montesquieu morale moyen âge n'avait nature naturelle Newton ouvrage parfois parler paroles passion peinture pensée peuple philosophie poëme poésie poëte politique premier raconte raison récit religieux reste Richardson rien Robertson romain Rousseau sais Salluste savant sceptique science semble sentiment seulement social société souvent style sublime sujet surtout talent teur théâtre théisme Thomson tion trouve Vauvenargues vérité vive Voltaire vrage vrai XVIIIe xvir siècle xvme siècle Young
Fréquemment cités
Page 260 - Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 260 - ... ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire , fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé , eût crié à ses semblables : Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous , et que la terre n'est à personne!
Page 234 - Le style n'est que l'ordre et le mouvement qu'on met dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le style devient ferme, nerveux et concis; si on les laisse se succéder lentement, et ne se joindre qu'à la faveur des mots, quelque élégants qu'ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant.
Page 368 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 268 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas ; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 234 - Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son sujet, il faut y réfléchir assez pour voir clairement l'ordre de ses pensées, et en former une suite, une chaîne continue, dont chaque point représente une idée; et lorsqu'on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement sur ce premier trait, sans lui permettre de s'en écarter, sans l'appuyer trop inégalement, sans lui donner d'autre mouvement que celui qui sera déterminé par l'espace qu'elle doit parcourir.
Page 233 - La véritable éloquence suppose l'exercice du génie et la culture de l'esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler qui n'est qu'un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes, les organes souples et l'imagination prompte. Ces hommes sentent vivement, s'affectent de même, le marquent fortement au dehors; et, par une impression purement mécanique, ils transmettent aux autres leur enthousiasme et leurs affections.
Page 233 - Messieurs, comptent pour peu le ton, les gestes et le vain son des mots, il faut des choses, des pensées, des raisons ; il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner ; il ne suffit pas de frapper l'oreille et d'occuper les yeux ; il faut agir sur l'âme et toucher le cœur en parlant à l'esprit.
Page 139 - Diderot d'avoir, même dans une espèce de saturnale philosophique , ou de rêverie dithyrambique , déclamé ces étranges vers : Et mes mains ourdiraient les entrailles du prêtre , A défaut d'un cordon pour étrangler les rois.
Page 471 - Je lis cet éloge éloquent Que Thomas a fait savamment Des dames de Rome et d'Athène. On me dit: Partez promptement; Venez sur les bords de la Seine, Et vous en direz tout autant, Avec moins d'esprit et de peine.