Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 69la Société littéraire-typographique, 1784 |
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Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 69 Voltaire (pseud. van François-Marie Arouet) Affichage du livre entier - 1789 |
Expressions et termes fréquents
Adieu adreffe affaffins affez affurément ainfi auffi avez befoin Belleguier Bertrand c'eft c'eſt Catau cauſe cher ami cher et illuftre cher maître cher philofophe Childebrand chofe choſe cœur Condorcet confeils confolation confrère Corneille Correfp crois D'ALEM BERT d'augufte d'Etallonde DIEU difait difcours dire efprit embraffe envoyé eſpèce eſt fage fans doute favez favoir feconde fecrétaire fefait femble fentir fera Ferney fervir feul fiècle foit font fophe fottifes fous fouvent françaiſe ftyle fuccès fuis fujet fupérieur furtout gloire grand-homme Harpe Henriade homme illuftre maître j'ai jéfuites jufqu'à jufte l'abbé l'académie l'archevêque l'efprit l'hiftoire laiffer long-temps Madame Denis madame Geoffrin mande marons marquis de Condorcet meffieurs Minos monfieur n'eft n'eſt néceffaire ouvrage paffer paffion parlement pattes penfer perfécuté perfonne philo philoſophe plaifir poëfie poëte préfent Pruffe puiffe Racine raifon Raton refpect refte réponſe s'eft ſes ſon ſur Toulouſe tragédie très-cher philofophe Velches Voilà Voltaire Zaïre
Fréquemment cités
Page 373 - Racine, il ya plus de justesse ; dans Voltaire, plus de mouvement. Le premier l'emporte pour la profondeur et la vérité ; le second, pour la véhémence et l'énergie. Ici, les beautés sont plus sévères, plus irréprochables ; là, elles sont plus variées, plus séduisantes. On admire dans Racine cette perfection toujours plus étonnante à mesure qu...
Page 209 - Quel homme ! il réunit tout, la plaisanterie, le sérieux, la raison, la gaieté, la force, le touchant, tous les genres d'éloquence, et il n'en recherche aucun, et il confond tous ses adversaires, et il donne des leçons à ses juges. Sa naïveté m'enchante; je lui pardonne ses imprudences et ses pétulances.
Page 86 - Il a eu un procédé bien vilain avec moi, et j'ai encore la lettre dans laquelle il m'écrit en mots couverts que, si je le poursuis, il pourra me dénoncer comme auteur d'ouvrages suspects, que je n'ai certainement point faits. Je puis produire ces belles choses à l'Académie...
Page 372 - L'une plaît davantage au goût, l'autre à l'imagination. Dans l'un, le travail, sans se faire sentir, a effacé jusqu'aux imperfections les plus légères ; dans l'autre, la facilité se fait apercevoir à la fois et dans les beautés, et dans les fautes. Le premier a corrigé son style, sans en refroidir l'intérêt ; l'autre ya laissé des taches, sans en obscurcir l'éclat. Ici, les effets tiennent plus souvent à la phrase poétique ; là, ils appartiennent plus à un trait isolé, à un vers...
Page 373 - Racine cette perfection toujours plus étonnante à mesure qu'elle est plus examinée ; on adore dans Voltaire cette magie qui donne de l'attrait même à ses défauts. L'un vous paraît toujours plus grand par la réflexion ; l'autre ne vous laisse pas le maître de réfléchir.
Page 335 - ... les traces de Locke. Dans d'autres ouvrages vous trouvez l'émule de Sophocle ; là vous le voyez répandre des fleurs fur fes traces ; ici il...
Page 372 - L'un ne se permet rien de Ce qui peut nuire à la perfection ; l'autre , ne se refuse rien de ce qui peut ajouter à l'ornement. Racine , à l'exemple de Despréaux , a étudié tous les effets de l'harmonie, toutes les formes du vers, toutes les manières de le varier. Voltaire , sensible sur-tout à cet accord...
Page 269 - Il faudrait mettre au pilori du Parnasse un faquin qui nous donne d'un ton de maître des Gilles anglais pour mettre à la place de Corneille et de Racine et qui nous traite comme tout le monde doit le traiter.