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Champlain in 1608.—Are there many people in this house? We have about a dozen persons, among whom are two or three foreigners. I will be with you in a quarter of an hour.-One can write all this exercise in a quarter of an hour.-This is a sad and untoward event.-Why do you swagger about so in walking?-Between us, my good fellow, you are wrong; why will you have it that Mr. G. said that to annoy you, what advantage would it be to him?-How long does it take to go to Richmond?-When shall we go to Richmond?-To whom do you speak?-But, my good fellow, to you, to him, to them, to everybody.-They have travelled much; they have been in Turkey, Egypt, Abyssinia, and even in Central Africa.-You have nothing on your plate; take a fowl's wing. No; I thank you much, I will take nothing more.

Progressive Reading and Translation 90.
(The French is at page 191.)

I have effected a loan against his advice; I hope I shall not find myself the worse for it.-Let us go by the high road; we will return across the fields.-He is strict towards himself and towards others.-We went as far as this mill, we passed by the ravine, and were going towards that little village yonder, when we met him. This great event happened about the middle of the year 1815.-Content yourself with that for want of anything better. The entrance to Toulon harbour is defended by batteries on the level of the water. I have seen them.-Our vessel entered port under cover of night.-According to your orders I embarked in the first steamer bound for South America.-Provided which, your reward will be plenty of fragments of all kinds-chicken bones, pigeon bones, not to speak of many caresses.-Whereas the police regulations issued on the 17th day of March, 1823........

Progressive Reading and Translation 91.

(The French is at page 193.).

As I was telling you, he had the boldness to return another time. I do not know how to do with that man; whether he comes or whether he writes, there is always some unpleasantness. Whether from want of good will, or want of ability for business, my brother makes nothing but blunders. It is quite decided; I do not go. Neither do I.-Far from it that I should come with him.-Do as I tell you, or else if you will not, leave my office, and let everything be at an end between us. I do not see why you should refuse to obey my injunctions.—I wonder whether you, in any way, find that amusing? I find it neither amusing nor witty.-Be it luck, or be it perseverance, he has succeeded in an enterprise in which I most certainly did not expect that he would succeed. Who would have expected it?

I forgive you, although you caused me very deep grief. Although he was my enemy, I could not prevent myself from pitying his unfortunate fate.

Progressive Reading and Translation 92.

(The French is at page 195.)

I lend you my dictionary, but it is on condition that you return it to me before next Saturday.-I will spend to-morrow at your house, unless you should prefer coming to spend the evening with us.- -Whatever you may do, you cannot prevent certain causes producing certain effects.-I hope indeed to return before you have started. If man is an animal, he is mortal; now, man is an animal, therefore man is mortal.—Virtue renders us happy; therefore we must love virtue.-Either you were at your post, or you were not; if you were at your post, you acted like a traitor; if you were not, you infringed discipline; therefore you deserve death.--In addition to which, if he is not satisfied, he may go about his business.-In fact, you are right, it is I who was making a mistake.-There are two parts in the practical grammar, namely: the rudiments and the syntax.-I shut the door for fear the robber should return.

EXTRACTS

FOR

READING AND TRANSLATION.

1.

The Young Monkey, the Old Monkey, and the Walnut.

Un jeune singe trouva un jour une noix, qui était encore dans son enveloppe verte; il y porte aussitôt les dents, puis la jette loin de lui, en faisant une horrible grimace. "Ah!" s'écrie-t-il: "quel vilain fruit, qu'il est amer! Ma mère m'a bien trompé, lorsqu'elle m'a assuré que les noix étaient bonnes à manger. Dorénavant, je ne croirai plus un mot de ce qu'elle me dira." Un vieux singe, qui de loin avait observé toute cette petite manoeuvre, s'approche aussitôt, ramasse la noix, la dépouille de son enveloppe extérieure qui est très amère, la casse, l'épluche avec soin et la mange. "Mon ami," dit-il au jeune singe: "votre bonne mère ne vous a point trompé; les noix sont excellentes, mais il faut les ouvrir."

Il n'y a pas de plaisir sans peine.

2.

The Unwise Young Mouse.

Une jeune souris, instruite par sa mère à éviter les piéges, passa un jour devant une souricière, où se trouvait suspendu, dans un équilibre trompeur, un morceau de lard à moitié rôti. Alléchée par le fumet, notre jeune étourdie s'arrête, et contemplant ce friand morceau: "O lard trompeur," dit-elle, “je me garderai bien de te donner un coup de dent, car je sais que tu n'es qu'un piége," et, ce disant, elle pensait en elle-même: 'mais, je puis bien, du moins, en flairer l'appétissante odeur." Elle entre alors dans la souricière, allonge le museau, et touche par mégarde le lard fatal; le ressort joue aussitôt, la trappe tombe, et notre pauvre petite souris reste prisonnière.

Qui aime le danger y périt.

3.

The Strawberries.

Un vieux vétéran, qui avait une jambe de bois, arriva dans un village, et y tomba tout à coup malade. Il ne put continuer sa

route, et fut obligé de se coucher sur la paille dans une grange, où on lui permit de s'établir. Il était réduit à la plus grande misère. La petite Agathe, fille d'un vannier assez pauvre, ressentit la compassion la plus vive pour le malheureux malade. Chaque jour elle allait le voir, et lui donnait une pièce de cinq

sous.

Cependant, un soir, le brave guerrier lui dit d'un ton inquiet: "Ma chère enfant, j'ai appris aujourd'hui que tes parents sont pauvres; dis-moi donc franchement, où tu te procures tant d'argent; car, j'aimerais mieux mourir de faim, que de recevoir un seul liard que ma conscience me reprochât.” "Oh!" répondit Agathe, "n'ayez point d'inquiétude: cet argent est acquis très légitimement; je vais à l'école dans le village voisin; pour y aller, on traverse un petit bois, où il y a beaucoup de fraises. Toutes les fois que je reviens de l'école, je cueille assez de fraises pour en remplir un petit panier, que je vends dans le village, et j'en retire cinq ou six sous. Mes parents savent bien que je vous donne cet argent, mais ils ne m'en ont jamais témoigné le moindre mécontentement. Ils disent souvent qu'il y a des gens encore plus pauvres que nous, et qu'il est de notre devoir de leur faire autant de bien que nos moyens nous le permettent."

Des larmes d'attendrissement tombèrent des yeux du vieux soldat sur ses moustaches. "Excellente enfant," s'écria-t-il, “que le bon Dieu te récompense de ton humanité!"

Quand on a l'âme bonne et le cœur généreux,

Il est toujours aisé d'aider les malheureux.

4.

The Big Pear Tree.

Le vieux Robert était assis à l'ombre du gros poirier planté devant sa maison; ses petits-fils mangeaient les fruits de cet arbre, et n'en pouvaient assez louer la saveur et le parfum.

Alors le grand papa leur dit: Il faut que je vous raconte par quel hasard cet arbre est venu là. Un jour, il y a plus de cinquante ans, je me tenais debout dans ce même endroit, alors vide, et où vous voyez maintenant cet arbre; j'étais triste et pensif; je me plaignais de ma pauvreté à l'un de mes voisins, qui était fort riche. "Ah!" disais-je, "si je pouvais seulement acquérir une fortune de cent écus."

Mon voisin, homme très sage, me répondit: "Cela te sera bien facile, si tu sais t'y prendre. Regarde, à cette place même où tu te tiens en ce moment, il y a plus de cent écus cachés sous la terre; fais en sorte de les en tirer."

A cette époque j'étais encore jeune et sans expérience; la nuit suivante, je me mis à creuser la terre jusqu'à une certaine profondeur; mais, à mon très grand dépit, je ne trouvai pas un écu.

Le lendemain matin, quand le voisin remarqua le trou que j'avais creusé, il se mit à rire aux larmes, et dit: "Nigaud que tu es, ce n'est pas ainsi que je l'entendais; mais puisque tu as déjà fait un trou, je te donnerai un jeune poirier que tu planteras dans ce trou, et au bout de quelques années tu verras paraître les écus."

Je plantai le jeune arbuste; il prospéra et devint le grand et magnifique poirier que vous voyez là. Les excellents fruits dont il se couvre depuis tant d'années, m'ont déjà rapporté beaucoup plus de cent écus, et cet arbre est un capital qui produit de très bonnes rentes. Aussi n'ai-je point oublié la devise favorite de mon sage voisin; retenez-la bien aussi, mes enfants, la voici:

66

Semer pour récolter et ne jamais désespérer de rien.

5.

The Horse Shoe.

Un cultivateur se rendait un jour à pied à une ville voisine, accompagné de son petit garçon, qui s'appelait Thomas. "Tiens," dit le père, en s'arrêtant tout-à-coup sur la route, "voici, par terre, le fer d'un cheval, ramasse-le, Thomas." "Oh!" répondit Thomas, ce n'est pas la peine de se baisser pour si peu de chose." Le père ramassa le fer sans rien dire, et le mit dans sa poche. Au premier village qu'ils rencontrèrent, le cultivateur vendit le fer à un maréchal ferrant pour quelques sous, avec lesquels il acheta des cerises. Il faisait très chaud, le soleil brillait de tout son éclat; il n'y avait, à deux lieues à la ronde, ni arbre, ni maison, ni fontaine. Thomas, qui ne pouvait pas marcher aussi vite que son père, se mourait de soif; celui-ci laissa tomber une cerise, comme par mégarde. Thomas la ramassa avec empressement et la mangea. Quelques pas plus loin, le père laissa tomber une autre cerise. Thomas se baissa de nouveau pour la ramasser, et la mangea avec le même empressement. Le père laissa tomber toutes les cerises les unes après les autres, et Thomas se baissa chaque fois pour les ramasser. Quand le jeune garçon se fut ainsi bien rafraîchi, le père se retourna, et lui dit en riant: "Vois-tu, Thomas, si tu t'étais baissé une fois pour ramasser le fer à cheval, tu n'aurais pas eu à te baisser cent fois pour ramasser les cerises." Pas de paresse, pas de nonchalance; faisons tout ce qu'il faut faire en temps et lieu.

6.

A troublesome Pair of Shoes.

Il y avait autrefois à Bagdad un homme très riche mais très avare, qu'on nommait Aboul Casim. La parcimonie de cet homme était si grande qu'il ne pouvait même pas se décider à acheter des souliers neufs: ceux qu'ils portaient depuis longues années, avaient été tellement rapiécés, qu'ils en étaient tout

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