Le romantisme des classiques, Volume 1Calmann Lévy, 1883 |
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... romantique qu'on ne croit , OEdipe , après s'être crevé les yeux , arri- vait sur la scène avec ses prunelles saignant sur ses joues . Le goût français du xvire siècle ne s'ac- commodait pas d'exhibitions aussi violentes , et pré ...
... romantique qu'on ne croit , OEdipe , après s'être crevé les yeux , arri- vait sur la scène avec ses prunelles saignant sur ses joues . Le goût français du xvire siècle ne s'ac- commodait pas d'exhibitions aussi violentes , et pré ...
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... romantique , c'est - à - dire d'une nou- veauté très hardie et même révolutionnaire , litté- rairement . Seulement le poète est obligé , soit pour satisfaire le goût français de son siècle , soit pour obéir à la tyrannie de la règle des ...
... romantique , c'est - à - dire d'une nou- veauté très hardie et même révolutionnaire , litté- rairement . Seulement le poète est obligé , soit pour satisfaire le goût français de son siècle , soit pour obéir à la tyrannie de la règle des ...
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... romantique . Dans les précédentes tragi - comédies , soit de Corneille lui - même , comme Clitandre , soit de ses contem- porains , le romanesque ne s'était adressé qu'à l'ima- gination ou aux sens , pour les divertir ; dans celle - ci ...
... romantique . Dans les précédentes tragi - comédies , soit de Corneille lui - même , comme Clitandre , soit de ses contem- porains , le romanesque ne s'était adressé qu'à l'ima- gination ou aux sens , pour les divertir ; dans celle - ci ...
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... romantique de la tragi - comédie . Don Diègue , co vieillard illustre , ce héros , dit avec une simplicité et une bonhomie pareilles à celles de Corneille lui- même ; Tout cassé que je suis , je cours toute la LE ROMANTISME DES CLASSIQUES ...
... romantique de la tragi - comédie . Don Diègue , co vieillard illustre , ce héros , dit avec une simplicité et une bonhomie pareilles à celles de Corneille lui- même ; Tout cassé que je suis , je cours toute la LE ROMANTISME DES CLASSIQUES ...
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... romantique ne laisse pas d'être assez curicux . Mais ce sont les infiniment petits , après l'infiniment grand . L'his- toire de ces débats , à elle seule , forme presque une bibliothèque , ou du moins un dossier considé- rable . Je vais ...
... romantique ne laisse pas d'être assez curicux . Mais ce sont les infiniment petits , après l'infiniment grand . L'his- toire de ces débats , à elle seule , forme presque une bibliothèque , ou du moins un dossier considé- rable . Je vais ...
Expressions et termes fréquents
acte admiration Alarcon Alexandre Dumas père Alexandre Hardy âme amour assez beau beauté Boileau Bois-Robert Bossuet c'était Cardinal Carlos charme Chimène chose ciel CLINDOR cœur comédie comédiens comique Commandeur comte Corneille Curiaces d'abord devoir Dieu dire Don Diègue Don Juan Don Sanche Dona Anna dramatique drame duel effet Elvire fantastique femme Festin de pierre fils génie gloire Guillem de Castro héros homme Horace idée j'ai jeune l'autre laisse légende Leporello littérature Louis XIII lui-même LYGDAMON Macbeth madame de Sévigné Mairet MATAMORE ment Menteur Molière morale mort Mozart Musset neille Nicomède noble nomme œuvres Pascal passer passion pense père personnage peut-être pièce espagnole Pierre Corneille plaisir poète Polyeucte premier Prusias raison reste rien Rodrigue rôle romantique Rotrou Saint Genest scène Scudéry semble sentiments serait seulement Sganarelle Shakspeare sorte spectateurs Spectre Statue sujet théâtre Thomas Corneille Tirso de Molina tragédie tragi-comédie tragique trouve venger voici Voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page 382 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 74 - N'écoutons plus ce penser suborneur , Qui ne sert qu'à ma peine. Allons, mon bras, sauvons du moins l'honneur, Puisque après tout il faut perdre Chimène. Oui, mon esprit s'était déçu. Je dois tout à mon père avant qu'à ma maîtresse : Que je meure au combat , ou meure de tristesse , Je rendrai mon sang pur comme je l'ai reçu.
Page 390 - Je vois ces effroyables espaces de l'univers qui m'enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu'en un autre, ni pourquoi ce peu de temps qui m'est donné à vivre m'est assigné à ce point plutôt qu'à un autre de toute l'éternité qui m'a précédé et de toute celle qui me suit.
Page 36 - Comte , sois de mon prince à présent gouverneur ; Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur; Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi , m'en a su rendre indigne. Et toi , de mes exploits glorieux instrument, Mais d'un corps tout de glace inutile ornement , Fer jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense...
Page 129 - Je sais ce que je vaux et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue, J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue, Et mon ambition, pour faire plus de bruit...
Page 391 - Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais; et je sais seulement qu'en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.
Page 214 - DORANTE. Paris semble à mes yeux un pays de romans. J'y croyais ce matin voir une île enchantée : Je la laissai déserte, et la trouve habitée ; Quelque Amphion nouveau, sans l'aide des maçons, En superbes palais a changé ses buissons.
Page 92 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 130 - Qu'il fasse mieux, ce jeune jouvencel, A qui Le Cid donne tant de martel, Que d'entasser injure sur injure, Rimer de rage une lourde imposture ", Et se cacher ainsi qu'un criminel.
Page 161 - Quelle prodigieuse distance entre un bel ouvrage et un ouvrage parfait ou régulier! Je ne sais s'il s'en est encore trouvé de ce dernier genre.